Portraits de l'autre
J'y étais aujourd'hui. Je ne connaissais pas le lieu... et n'en garde franchement pas un bon souvenir. Lumière un peu glauque... Espace sans beaucoup d'âme. Installation et éclairage sans imagination...
Ma perception de l'exposition a suivi le même chemin. Je n'y ai vu que des portraits sans âme... qu'un défaut d'imagination...
A quelques rares exceptions quand même.
De Nan Goldin, un autoportrait dans une salle de bain bleu... ou verte... Froideur du lieu, chaleur du visage de l'auteur qui se reflète dans la glace.
De Valérie Belin, des portraits géants en noir et blanc de mariées en Afrique du Nord. Hiératiques, presque irréelles, mais tellement présentes à cause du regard vers l'objectif. Avec la suivante, deux des rares pièces convenablement éclairées lors de ma visite.
De Shirin Neshat, un portrait géant d'homme, le visage couvert d'écritures.
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