Expo: Robert Capa - Rétrospective du 23 janvier au 19 avril 2009 Musée Juif de Belgique / rue des Minimes 21 / 1000 Bruxelles / Téléphone : 02 512 19 63
Ouverture: Tous les jours de 10h00 à 17h00 / Fermé le samedi Entrée: 5,00 €, 3,00 € (réductions), Entrée gratuite le premier dimanche du mois Visites guidées: 60 € (70 € le dimanche), Groupes de 15 personnes, Entrée : 3 €, Réservation indispensable : 02 512 19 63, edu@mjb-jmb.org Nocturnes: Le jeudi jusque 21h00, Visites guidées sur réservation 02 512 19 63, edu@mjb-jmb.org, Prix spécial pour les nocturnes: 3,00 € (tout compris)
Le 3 décembre 1938, Picture Post présenta un reportage du « plus grand photographe de guerre du monde : Robert Capa », avec 26 images prises lors de la bataille d’Ebro, pendant la guerre civile en Espagne. Le plus grand photographe de guerre du monde détestait la guerre. Il était Juif, originaire de Budapest, se nommait Endre Friedmann et avait étudié les sciences politiques à la Deutsche Hochschule für Politik à Berlin. Il avait réalisé ses premières photographies professionnelles au cours du meeting de Léon Trotski, en 1931, à Copenhague. En 1933, il s’installa à Paris et rencontra la photographe Gerda Pohorylle, dont il tomba éperdument amoureux. Le couple s’inventa un destin pour faire face à la misère : Endre Friedmann devint Robert Capa et Gerda Pohorylle devint Gerda Taro. La jeune femme entretint habilement le mystère auprès des rédactions qui achetèrent les clichés de cet américain inconnu et doué. La légende était née, le talent fit le reste. Les journaux ne cessèrent de publier les œuvres de Capa. Il se lia d’amitié avec de nombreux artistes et photographes comme Picasso, Hemingway, David Seymour ou Henri Cartier-Bresson. Les reportages de Capa sur la guerre civile espagnole furent publiés régulièrement dans Vu, Regards, Weekly Illustrated, et Life. Sa photographie intitulée Mort d’un soldat républicain, lui valut une réputation internationale et devint un symbole puissant de la guerre. En Espagne, Capa tourna également des films destinés aux nouvelles pour March of Time, le département cinématographique de Time-Life. Après la mort de sa compagne Gerda Taro, tuée en Espagne, Capa voyagea en Chine et immigra à New York en 1939. De 1939 à 1945, il réalisa des reportages sur la Deuxième Guerre mondiale – notamment la bataille d’Angleterre, la progression des Alliés en Afrique du Nord, le débarquement en Sicile, en Italie et en Normandie, la Libération de Paris de même que la bataille des Ardennes - en tant que correspondant pour Life et Collier’s. En 1947, il fonda Magnum Photos avec Henri Cartier-Bresson, David Seymour, George Rodger et William Vandivert. Capa se rendit également en Russie avec John Steinbeck et en Israël, de 1948 à 1950, commençant ainsi une longue série de reportages pour Holiday. Robert Capa mourut le 25 mai 1954 en Indochine, après avoir posé le pied sur une mine.
Le centre culturel de Marchin (Place de Grand-Marchin / 4570 Marchin / 085/413538) prépare la 4e édition de la BIENNALE DE PHOTOGRAPHIE DANS LE CONDROZ
Du 01 au 30 août 2009 Lieu : 8 lieux d'exposition sur un circuit de 30 km, au départ du centre culturel, place de Grand-Marchin Horaire : Les samedis et dimanches, de 11h à 19h
L'idée C’est une promenade artistique de 30 km dans le Condroz liégeois et namurois. C’est un projet associant culture et tourisme. Après trois volets consacrés à la thématique du bonheur, cette 4e édition aborde la question de l’adolescence.
Le sens (note d'intention) Age de tous les possibles, de toutes les expériences, de toutes les dérives, l’adolescence est-elle, comme le dit George Bernard Shaw, ce moment de la vie « où les enfants commencent à répondre eux-mêmes aux questions qu’ils posent » ? Cette seule période, comme l’affirme Proust, « où l’on aura appris quelque chose » ?... Epoque de malaise et de mal-être en tout cas, objet de l’attention de tous les parents et de nuées de psychologues et de sociologues, mais aussi époque fascinante où les êtres se révèlent, débordent parfois, d’eux-mêmes ou des normes établies. Dans notre monde prétendument en perte de repères, l’adolescence fascine et inquiète plus que jamais. En témoignent les débats, colloques, les nouvelles questions et études de société, mais aussi les effets de mode qui tapissent les murs, les magazines, l’imaginaire et les médias. Eculé et convenu, le sujet de l’adolescence, ou en perpétuel renouvellement ?... La biennale de photographie en Condroz pose la question de l’adolescence sans prétendre y répondre. Elle la pose de façon ouverte, curieuse. Fidèle à ce qui est devenu, en quelques années, une tradition de diversité des lieux et de variété des approches, elle sollicitera cette fois encore photographes, habitants, amateurs, visiteurs, étudiants, et bien sûr les adolescents eux-mêmes. Loin d’obéir à des schémas immuables, les jeunes « s’éclatent » – éventuellement en boîte ou entre eux !… mais surtout en une infinité de facettes de plus en plus difficiles à saisir et à identifier. La photographie peut dès lors s’avérer un bon guide pour y voir plus clair, opérer des arrêts sur image. « Sweet Sixteen » lorgne bien sûr, sous ses accents anglo-saxons, vers une célèbre chanson des années quatre-vingt, tout autant que vers un récent et magnifique film de Ken Loach, socialement impliqué. Peut-être y a-t-il aussi une forme de remise en question adressée aux images d’Epinal d’un âge qui, conjuguant les extrêmes, incarnerait à la fois la douceur et la dureté les plus vives. On comprendra dès lors, sous la multiplicité des masques et des regards, des apparences ou des réalités, qu’aborder l’adolescence ne se fait pas que de l’extérieur, car cela revient toujours à nous examiner nous-mêmes, à comprendre notre évolution (personnelle ou collective), à remettre en perspective la société que nous construisons, l’époque qui nous traverse… Cela ne va pas sans risques – mais, aussi et heureusement, cela n’est pas sans surprises, de celles que peut tendre à notre société une photographie engagée, intuitive, inventive. Emmanuel d’Autreppe et l’équipe de la Biennale
Et aussi : - Un concours-photo ouvert à tous, sans limite d’âge, de nationalité, de pays ou de profession - Les réalisations d’adolescents de Marchin, Modave, Ohey, Havelange et ailleurs - Des projections-surprises
Les lieux 1. Grand-Marchin : le centre culturel et le bistrot 2. Vierset-Barse : le château 3. Marchin : la ferme de Vaux 4. Goesnes : la chapelle 5. Ossogne : le moulin 6. Libois : la chapelle 7. Hodoumont
Les plus Une « belle affiche » : format 70 x 50 cm Un « catalogue » : 32 pages Un dépliant promotionnel Un feuillet d’informations touristiques Un vernissage de presse Une inauguration officielle avec diverses animations musicales Une soirée ciné-club Deux animations ponctuelles confiées à des ados (musique, théâtre) Une proposition de faire la balade en car
Du 30 janvier au 14 mars 2009 Fifty One Fine Art Photography / Zirkstraat 20 / 2000 Antwerpen Vernissage le 29 janvier 18-21h
Saul Leiter (né en 1923) est arrivé en 1946 à New York avec l'intention de devenir peintre, ce en quoi il réussit. Peu après cela, ses peintures furent exposées dans plusieurs galeries, mais jamais elles n'eurent le succès qu'ont ses photos à ce jour. Son amitié avec l'artiste expressionniste Richard Pousette-Dart, qui manipulait des négatifs dans la chambre noire, et avec Eugene Smith furent des étapes importantes dans sa reconnaissance du potentiel créatif de la photographie. Bien qu'il ne cessa jamais de peindre, l'appareil photographique de Leiter devint comme une extension de son bras, un outil toujours présent pour capter des scènes urbaines, occasionnellement en Europe mais surtout aux USA.
Alea jacta est... j'ai déposé ce matin mes 3 photos pour le prix des arts de la province du Brabant Wallon. D'après les gens chargés de recevoir les oeuvres, il y aurait 260 incrits... donc 780 photos s'il n'y a pas de désistements. Prochaines étapes: lundi prochain (le 2 février) le jury se réunit... Et les mardi et mercredi on saura si l'une ou l'autre de nos oeuvres est retenue pour l'expo. Ne parlons pas du prix. La concurrence sera bien trop forte pour simplement y rêver...
Né à Genève (Suisse) en 1973, Christian Lutz a étudié la photographie au "75" de Bruxelles. Christian Lutz a travaillé des thémes sur les Balkans, en Amérique du Sud, en Afrique de l'Ouest, au Etats-Unis et en Suisse. Son travail a été montré dans bon nombre de lieux. Son dernier travail "Protokoll" a été nominé en 2007 par la fondation HSBC pour la photographie et, en Suisse, a gagné le prix Nicolas Bouvier. Le livre «Protokoll» a remporté le prix allemand 2007 du livre de photographie.
Expo de Bernard Plossu / Couleur Fresson à l'Espace Photographique Contretype du 14 janvier au 8 mars 2009 / ouvert du mercredi au vendredi, de 11 à 18h / samedi et dimanche, de 13 à 18h Espace Photographique Contretype / 1, avenue de la Jonction / 1060 Bruxelles
Ces photos ont le charme et la magie des autochromes, sans la molesse de couleur qui les caractérise. Même éclatée et décomposée, la couleur n'en est pas moins - parfois - vive. Je n'ai apprécié que modérément la plupart de ces images, cueillant cependant de ci de là l'une ou l'autre impression forte. Une voiture bleue devant une maison bleue... Un fantome de route, de prairie, comme pris à la sauvette d'un train fonçant dans la pluie... Et puis surtout une sorte de fantôme formidable d'image où j'ai cru deviner le signe de la mythique route 66 au travers de rafales de pluie et de neige. On n'est plus aux limites du pictorialisme: on est en plein dedans... et avec grand plaisir ! Rien que pour la revoir, je n'hésiterais pas à refaire la visite !
Du très beau noir et blanc jonglant avec le flou (de profondeur de champ ou généré par des voiles) et la matière. Noir surtout, comme la peau de la plupart de ses sujets... contrastant avec certains blancs éclatants (un plumage, des touches de peinture sur la peau)... Chacune des photos est un mystère: celui d'une personne qui se cache derrière sa chevelure, un voile, ou ses paupières closes... ou le mystère des religions importées d'Afrique... Et qu'on n'y comprenne rien ne nous exclut pas. Nous aussi, à notre tour, plongés dans le même mystère des symboles et des sensations.
Expo Les Archives de l'Imagination / La réalité comme ruine Vendredi 23.01 > Dimanche 08.03.2009 Palais des Beaux-Arts de Bruxelles
La photographie inventorie le monde. Elle le reproduit. Elle l'archive et l'objective non sans en donner la représentation. La précision de la technique et son instantanéité déterminent plus que jamais notre relation au monde. Mais encore faut-il choisir son angle de vue. C'est des ruines qu'est parti cette fois le Musée de la photographie d'Anvers pour le nouveau volet de sa série Archives de l'imagination. À la fois traces du passé et restes du présent, les ruines présentent à la fois un monument et un moment de l'histoire. Elles fonctionnement, à travers leur capture photographique, comme la prothèse de notre mémoire défaillante. Elles nous laissent aux prises avec la dimension plurielle d'un passé qui se dérobe autant qu'il s'impose à notre conscience. Sur le pourtour de la salle Henry Lebœuf, flânez parmi les ruines de l'imagination.
Dimanche 25 janvier, à 15 heures à l’ancien monastère de Malmedy, parcours découverte de l’exposition "émotions noir et blanc" commentée par les artistes Lucia Radochonska et Jean-Louis Vanesch
Exposition du 06/12/2008 au 01/03/2009 Espace Mon’Art / Ancien Monastère de Malmedy – Place du Châtelet – 4960 Malmedy
Lucia Radochonska propose des photographies où elle prend plaisir à apprivoiser les choses et à entrer dans leur intimité. Par le travail de tirage en laboratoire, elle essaie de faire revivre ses émotions premières. Jean-Louis Vanesch prend des photos de son jardin, au Pays de Herve, et essaye de travailler sur la lumière à partir de ces éléments quotidiens.
Du jeudi au dimanche : 14h à 17h Enfants jusque 14 ans gratuit, Adultes 2 €, Seniors 1,5 € Visites guidées: 20 € par groupe de maximum 25 personnes + 1 € par personne, sur réservation uniquement. Tél. : +32(0)80 68 55 36 Fax : +32(0)80 79 92 32 iheuschen@versateladsl.be
Expo de Bernard Plossu / Couleur Fresson à l'Espace Photographique Contretype du 14 janvier au 8 mars 2009 / ouvert du mercredi au vendredi, de 11 à 18h / samedi et dimanche, de 13 à 18h Espace Photographique Contretype / 1, avenue de la Jonction / 1060 Bruxelles
"En 1965, au Mexique, je commence à prendre des "photos en couleur" en même temps que du noir et blanc...rien de prémédité, pas de leçons de photographie dans une école, je sais rien, je veux tout vivre, au pif:...à bas les examens et les écoles! Quelquefois j'ai du noir et blanc, quelquefois de la couleur, dans ma rétinette, voila, au hasard. Et je photographie comme ça, avec en tête toutes les images des films de la Nouvelle Vague vus dans ma jeunesse à Paris, le pays, ce Mexique si surréaliste, les amis, la route... En janvier 1966, je rentre à Panam, et là , un vieil ami de jeunesse, bringueur d'enfer, 4 ans de plus que moi, me parle d'un labo avec lequel travaille son meilleur ami à lui, un jeune photographe de mode, Michel Mateloot: et celui-ci me donne l'adresse de l'atelier Fresson, à Savigny sur Orge: première rencontre donc en 66 avec Michel Fresson et son père. Et plus tard avec Jean-François . Et là, on commence cette relation photographe et maître -tireur, qui ne s'est jamais arrêtée depuis. J'ai gardé tous les tirages d'époque pour moi, pendant toutes ces années, et les voilà, ces "vintages" comme on dit quand on veut les revendre...
C'est le thème de cette exposition, que Jean Pierre Giusto a eu la gentillesse de bien vouloir inaugurer à Nice, les voici. Merci beaucoup du plaisir que vous me procurez à Bruxelles de pouvoir vous les montrer, de montrer à quel point la famille Fresson est le très grand laboratoire couleur dont la renommée est justifiée si loin au-delà de nos frontières! Grâce à eux, mes images vivent et respirent exactement ce que je souhaite montrer en couleur.
Bernard Plossu
L’exposition présente une quarantaine de photographies tirées selon le procédé Fresson, parmi lesquelles se trouvent quelques clichés couleur réalisés à Bruxelles lors de la Résidence d’artiste de Bernard Plossu en 1998.
Le procédé Fresson
C’est en 1899 que Théodore-Henri Fresson découvrit la formule permettant d’obtenir des épreuves photographiques tirées sur un papier au charbon pouvant se développer sans transfert. Ce procédé permit à des photographes pictorialistes (e.a. Léonard Misonne) de s’exprimer.
Il fallut ensuite adapter le procédé à l’agrandissement; Pierre Fresson conçut alors un agrandisseur spécial. Les frères Fresson furent conduits à faire les tirages eux-mêmes, à partir de 1947, dans leur atelier.
En 1950, Pierre souhaitant adapter le procédé à la couleur, il s’installa à Paris, bientôt rejoint par son fils Michel. Ils mirent au point les premiers tirages au charbon en couleur, mais cette formule prit réellement de l’essor vers 1960. Ensuite, vers 1970, de jeunes artistes photographes comme John Bato, Bernard Faucon et Bernard Plossu voulurent utiliser cette méthode pour le tirage d’exposition et la vente à l’unité comme œuvre d’art, d’une grande durabilité dans le temps. L’atelier continue depuis, avec l’aide de Jean-François, le fils de Michel, à exploiter un atelier de tirage au procédé charbon direct effectuant des travaux de renommée mondiale pour les musées photographiques, les archives nationales, les collectionneurs, certains photographes adeptes de nouvelles voies d’expression.
Pour plus d’informations, en français et en anglais, consultez le site www.atelier-fresson.com"
Qu'on se le dise... réservez déjà la date dans votre agenda: la cuvée 2009 (la 11ème) de la promenade des artistes de Chastre c'est pour les 19 et 20 septembre 2009.
Au musée de la photographie de la Haye du 24 janvier au 19 avril 2008, exposition Man Ray / Zorgeloos, maar niet onverschillig (Insouciant mais pas indifférent)
"Avec son appareil photo, Man Ray (1890-1976) a veillé à ce que la photographie devienne un art. Une prestation inhabituelle pour quelqu'un qui presque la vie entière a essayé de descendre ne pas être étiqueté comme photographe. Il a été plus apprécié pour ses autres oeuvres d'art: dessins, tableaux et ready-mades dadaïstes. L'exposition "Zorgeloos, maar niet onverschillig/ Insouciant mais pas indifferent" du musée de la photographie de la Haye est un résumé ambitieux de l'art et de la vie de Man Ray. Tableaux, dessins et bien entendu photos sont réliés dans cette exposition avec des objets personnels, des images et des documents de sa succession. De cette manière surgit l'image d'un artiste passionné et d'un grand photographe - malgré lui.
"Zorgeloos, maar niet onverschillig/ Insouciant mais pas indifferent" est la première exposition qui montre l'ensemble du processus créatif de Man Ray: a partir des perceptions, des idées et des ébauches jusqu'aux oeuvres d'art finales. Cette liaison entre l'art et l'inspiration impose un nouveau regard sur le travail de Man Ray. Les plus de trois cent objets exposés proviennent de sa succession, gérée par le Man Ray trust. Certaines pièces de l'exposition n'ont plus été visibles depuis la mort de l'artiste en 1976 alors que certaines sont montrées ici pour la première fois.
Man Ray est né en 1890, sous le nom d'Emmanuel Radnitzky, dans la ville de Philadelphie (USA). Sa famille déménage rapidement vers New York, où son talent artistique est de plus en plus visible. Il n'est pas encore question alors de photographie: Man Ray, comme il va se faire appeler, se concentre sur la peinture et se lie d'amitié avec le dadaiste Marcel Duchamp, qui le pousse à déménager vers Paris. Dans la capitale française, Man Ray fréquente des cercles artistiquement très fertiles, animés par les dadaïstes et les surréalistes. Il documente ses oeuvres d'art (et celles des autres) avec la photo, dont la représentation devient progressivement pour lui plus intéressante que l'original - qu'il jette ou perd bien souvent lorsqu'il est terminé.
Entre-temps, la photographie commerciale devient sa source principale de revenus, et il manifeste une curiosité insatiable pour les possibilités de l'appareil photo. Ceci génère une vague d'expérimentations et à la (re)découverte de certaines techniques, comme les célèbres "rayogrammes", des photos pour lesquelle aucun appareil photographique n'est utilisé. A cause de la menace de la deuxième guerre mondiale, Man Ray quitte Paris pour Los Angeles, où il arrête la photographie commerciale. Il se concentrer uniquement sur la peinture et l'expérimentation photographique. Mais sa créativité s'envole seulement lorsqu'en 1951, il retourne à Paris avec son épouse Juliet. Dans les vingt-cinq dernières années de sa vie, il reprend régulièrement des travaux qu'il a faits précédemment et n'est pas avare à se citer lui-même. Dans ce sens, Man Ray est aussi un véritable artiste conceptuel: l'idée derrière une oeuvre d'art est plus intéressante que l'exécution finale. Man Ray meurt en 1976 à Paris et est enterré à Montparnasse. Sa veuve Juliet a résumé la vie de l'artiste par l'inscription sur sa pierre tombale: Insouciant, mais pas indifférent.
Dans l'exposition, les quatre phases créatives différentes de la vie de Man Ray sont mises en lumière. Des phases associées avec l'endroit qu'il habite - New York, Los Angeles ou Paris -, les amis qu'il fréquente et les choses qui l'inspirent. Non seulement à l'aide des pièces remarquables qu'il a laissées, mais peut-être surtout à travers ces objets quotidiens qui ont été pour lui si importants, "Zorgeloos, maar niet onverschillig/ Insouciant mais pas indifferent" présente le monde comme Man Ray l'a regardé au travers de l'objectif de son appareil photographique.
L'exposition est une collaboration avec le Man Ray trust de Long Island, New York et La Fábrica de Madrid."
Expo Image / Construction - 3 cities Quand la photo unit architecture, ville et paysage Vendredi 16.01 > Dimanche 15.03.2009 Palais des Beaux-Arts Accès libre
Peut-on mener une réflexion sur l'architecture de la ville et du paysage à partir de la construction de son image ? C'est la question posée par la série Image/Construction qui présente cette année « 3 Cities », trois photomontages monumentaux réalisés par le bureau Baukunst - Adrien Verschuere. « 3 Cities » rend compte « par l'absurde » d'un état des lieux critique des villes de Liège, Bruges et Bruxelles. Complémentairement, Christophe Van Gerrewey interroge ces portraits urbains à travers le prisme fictionnel.
Exposition Olivier Cornil Vendredi 30-01-2009 / Dimanche 15-02-2009 / 11:00 à 18:00 Photo Gallery asbl/vzw (PGAV) / Galerie de la Reine 10 / 1000 Bruxelles
Olivier Cornil sort de l'Ecole Supérieure de l'Image le '75' en 2001, félicité pour son travail de fin d'étude, Carcoke. Cette série, réalisée en collaboration avec Lionel Vancauwenberge, sera très vite exposée en dehors des murs de l'école. Aux Chiroux de Liège en 2001, et à la Maison de la Culture de Tournai en 2002. Assistant du photographe d'architecture Serge Brison pendant deux ans, il devient ensuite le photographe attitré du groupe de musique belge Girls in Hawaï. Il les suivra sur leurs tournées et réalisera les visuels de leurs pochettes d'albums, des reportages et des vidéos, dont certaines projetées lors de leurs concerts. Ce n'est surement pas par hasard et peut-être à force de silloner les routes et de découvrir le Monde, qu'Olivier Cornil décide de se poser et de retourner à sa terre natale. A partir de 2005, il commence donc à se consacrer à des travaux photographiques plus personnels. Parmi ceux-ci, la série Mon pays noir, où le photographe revient sur les lieux de son enfance. Olivier Cornil a grandi dans la région de Charleroi, dans une maison bâtie entre champs, charbonnage, terrils et autoroutes. Travail d'introspection, réalisé sans doute avec une pointe de nostalgie et un soupçon de mélancolie, le résultat est tout simplement troublant. Le sujet est très personnel, mais, et c'est là que réside toute la force de son style, rien n'est imposé et donc tout est possible. Peu de personnages, beaucoup de nature, des plans larges et aérés, des cadres, en quelque sorte, dans lesquels la vie est suggérée mais jamais vraiment (dé)montrée. Libre à chacun d'y intégrer ce qu'il veut et d'y voir ce qui lui plaît. L'exposition à Photo Gallery présente des images réalisées entre 2005 et 2008, parmi lesquelles une partie de la série Mon pays noir, des images glanées, ici et là, au cours de ses voyages, mais aussi des images de la série Ambiguités, plus récente et toujours en cours, où le jeune photographe teste notre penchant à trouver de la beauté dans les choses tristes.
Du 16 janvier au 21 février 2009 / du mercredi au samedi de 14 à 18h Vernissage le jeudi 15 janvier 2009, à partir de 18h Box Galerie / Stefan de Jaeger & Alain d'hooghe 88 rue du Mail / 1050 Bruxelles info@boxgalerie.be / www.boxgalerie.be
Exposition Via Lucis 1989-2009 / La société tchèque en photographie Date: 5.3.2009 — 31.5.2009 Lieu: Représentation permanente de la République tchèque auprès de l’UE, rue Caroly 15, 1050 Bruxelles/Belgique
Cette exposition propose une sélection de photographies empruntées au vaste projet intitulé « Via Lucis 1989-2009. La société tchèque en photo » et étroitement lié à la présentation de la photographie tchèque contemporaine mais aussi plus ancienne. Il s’agit en effet ici également d’offrir un reflet de la société tchèque des vingt dernières années. L’exposition présente une trentaine d’œuvres d’artistes tchèques et étrangers de premier rang s’étant exprimé dans leur art sur la transformation sociale et politique de la République tchèque. Elle traite en outre de l’identité de la société tchèque et du développement démocratique du pays après novembre 1989.
Organisateur de la manifestation : le Musée national de la photographie
Expo sur František Drtikol Date: 10.3.2009 — 7.4.2009 Lieu: Galerie du Centre tchèque de Bruxelles, rue du Trône 60, 1050 Bruxelles/Belgique
L’exposition de photographies de František Drtikol s’inscrit dans la continuité du cycle des quatre expositions consacrées aux personnalités marquantes à l’échelle européenne liées à la région de Bohême centrale. Cette exposition est consacrée à l’œuvre de l’un des plus grands photographes tchèques, František Drtikol (1883-1961), reconnu au niveau international dès les années 1920. Les visiteurs pourront découvrir des photographies prises dans le style Art déco, inspirées également par les thèmes du mouvement avant-gardiste, et principalement des clichés datant de du pictorialisme-sécession. La dernière partie de l’exposition est composée de travaux liés à l’intérêt porté par l’auteur aux enseignements spirituels en provenance de l’Orient. Les visiteurs pourront également admirer les célèbres portraits psychologiques, des nus uniques, de nombreuses compositions de paysages et d’autres genres photographiques. Cette exposition sera complétée par la projection d’un film sur la vie de l’artiste et son œuvre, « Le photographe František Drtikol » mis en scène par Karel Holna.
Organisateurs de la manifestation : la région de Bohême centrale, le Centre tchèque de Bruxelles
Site Internet de la manifestation : www.stredocech-eu.cz
Yves Oliver / Un autre regard Médiathèque / Place Galilée, 9a, 1340 Louvain-La-Neuve Yves Oliver expose une série de photographies en noir et blanc. Série 1: 12 novembre > 10 décembre 08 Série 2: 10 décembre 08 > 10 janvier 09
Exposition: Jean-Marc Bustamante / Le Grand Tour Palais des Beaux arts de Bruxelles / Mercredi 10.12.2008 > Dimanche 01.02.2009
Jean-Marc Bustamante ne cesse de passer d'un medium à l'autre. Il aime s'insérer dans les relations entre les choses: entre photographie et peinture, entre abstraction et représentation, entre certaines formes libres et aléatoires et d'autres plus construites, entre fini et irrégulier, entre transparent et opaque, entre construction et appropriation. Chaque œuvre s'appréhende dans une relation visuelle ou mentale avec d'autres œuvres. Cette diversité formelle s'articule finalement autour du lieu, et surtout le lieu de l'inscription de l'œuvre dans un espace d'exposition.
L'installation monumentale Lava II participe de ce même esprit. L'œuvre investit l'espace par sa vaste superficie au sol. Semblant comme en lévitation, elle offre au regard sa géométrie complexe et le faux-semblant de sa surface plane, faite de caillebotis métallique et interrompue en son milieu par une travée d'un orange intense, qui suggère de manière abstraite une coulée de lave. Le contraste ainsi créé entre la matière organique, chaude, liquéfiée et réfléchissante du plexiglas et l'apparence industrielle, aux lignes dures et droites de la pièce et la froideur de son maillage métallique figure un subtil jeu de tensions et d'oppositions.
L'exposition au Palais des Beaux-Arts est conçue en partenariat avec le MAC's au Grand-Hornu et fait écho à la grande rétrospective Bustamante qui s 'y tient du 9/11/08 au 15/02/09 Plus d'info sur www.mac-s.be
L'exposition du palais des Beaux arts présente 6 grandes photos (240x160) couleur, verticales, prises à Hokkaido en 2001 dans l'esprit et la suite de ses tableaux photographiques. Bustamante joue à merveille de la banalité (apparente le plus souvent puisque surgit un cimetière, ou un autre détail qui retient ensuite l'attention) et de la géométrie - renforcée encore par le travail à la chambre technique -. L'ensemble de l'exposition se tient sous le regard débonnaire d'un Bouddha gigantesque participant à l'exposition actuelle sur la Corée.
"La communion avec la nature est le leitmotiv de l'œuvre photographique de Bien-U Bae. Elle reflète la préoccupation du peuple coréen à vivre en harmonie avec celle-ci. Un regard poétique sur le monde."
Exposition: Vendredi 10.10.2008 > Dimanche 18.01.2009 (10h/18h mardi-dimanche) Palais des Beaux-Arts Rue Ravenstein / Bruxelles Accès libre
20 grandes (minimum 128x128) et très grandes (maximum 180x306) photos, dont deux seulement en couleurs peuplent les galeries du palais des beaux-arts. Certains arbres semblent plus animaux que végétaux et Bien-U Bae joue à merveille entre le flou de la brume et une impression d'absolue netteté. Quant à la construction de l'expo, elle fait qu'on a l'impression de s'enfoncer et de se perdre dans une forêt, qui nous force même à faire demi-tour pour trouver enfin la sortie. Très impressionnant.
Encore un livre de poche qui vaut la peine d'être lu: la biographie par Pierre Assouline de Henri Cartier-Bresson - l'oeil du siècle. Pour l'essentiel, ca se lit un peu comme un récit d'aventure, tant la vie de HCB recèle de rebondissements et de faits d'armes... Et puis, comme une mise à jour d'une personnalité tout à fait étonnante. Un des plus grands photographes (de son temps, sinon tout court) qui vers 60 ans abandonne la photographie pour lui préférer le dessin. Matière à réflexion essentielle pour tout "artiste": est-ce que je pratique mon art par facilité ou véritablement parce que c'est celui qui me mènera à mon aboutissement ?
Il est évidemment trop tard pour s'inscrire au Prix des arts de la province du Brabant Wallon. Pour moi, c'est déjà fait depuis longtemps. Début décembre mes fichiers tiff étaient prêts... Demain je les dépose au labo !
Du concentré de vie ! Si je n'avais jamais vraiment prêté attention à la signature de Willy Ronis, sauf pour être ébloui à chaque fois par la qualité et la simplicité de son "nu provençal", la lecture de ce "Ce jour là" (Folio, Poche) m'a fait découvrir une toute autre face de l'auteur. Quelques photos commentées. Pas les plus connues. Pas les plus spectaculaires. Quelques photos simplement. Et en contrepoint, la démarche de l'auteur. Si peu technique (en apparence) et tellement humaine. Une sorte de livre de chevet et une incitation à (se) raconter des histoires au sujet de nos propres photos. Et, au lieu du nu provençal, le même modèle - son épouse - en vieille dame ("La vieille dame dans un parc"), forme grise sur un parc d'automne. Elle n'est pas loin de sa fin. Parfait d'émotion contenue.
Je garde la même impression générale que lors de l'exposition sur le thème des jardins chez Contretype. Et n'arrive toujours pas à participer à leur exploration de la banalité. Non seulement les sujets me semblent manquer d'intérêt, mais les images qui en résultent n'arrivent pas à capter, et encore moins à retenir, mon regard.
Sauf que... j'ai découvert aujourd'hui quelques images sur le ciel et la terre où des dos d'animaux - pas vraiment définis, contrairement à la galerie qu'on peut voir sur le site des auteurs - créent des paysages en s'alliant au ciel et à ses nuages. Là où un Simon Chaput et ses bare landscapes est totalement dans l'artifice et la technique pour obtenir son résultat, seul ici joue le regard. Et demain, dans la prairie d'à côté, à la terrasse du café ou dans votre jardin, vos yeux pourront vous jouer le même tour, et faire, d'un être ou d'un objet quelconque, des collines toscanes ou les crètes de montagnes inconnues.
Du 06/12/2008 au 01/03/2009 Espace Mon’Art / Ancien Monastère de Malmedy – Place du Châtelet – 4960 Malmedy Du jeudi au dimanche : 14h à 17h Enfants jusque 14 ans gratuit, Adultes 2 €, Seniors 1,5 € Visites guidées: 20 € par groupe de maximum 25 personnes + 1 € par personne, sur réservation uniquement. Tél. : +32(0)80 68 55 36 Fax : +32(0)80 79 92 32 iheuschen@versateladsl.be
Comme Joseph Sudek, en silence, marcher lentement dans le sous bois. Tourner sur soi-même. Chercher l'image juste. La lumière juste. Trouvées, ne pas cesser de fixer la future photographie, la parfaire. Poser l'appareil au bon endroit, selon l'angle adéquat. Et alors seulement, pour la première fois, viser, et découvrir ce que l'on a imaginé.