Une semaine de photographie au Liban
A en faire évidemment: les résultats devraient me revenir en fin de semaine... Douteux pour l'instant. Pleins d'erreurs constatées qui ne manquent pas de m'inquiéter. Espérons seulement que leur impact sera moins terrible que ce que j'imagine...
Apprendre aussi un nouveau rituel. Classique toujours: voir, regarder, viser, photographier peut-être... Nettement moins ici: voir, regarder, vérifier s'il n'y a pas d'objectif militaire ou policier dans le cadre envisagé, si ce n'est pas le cas, viser alors seulement... si c'est le cas, s'éloigner discrètement..., photographier peut-être...
A en voir: trop sommairement lors de la foire du livre de Beyrouth...
A découvrir l'ouvrage des étudiants l'Académie libanaise des beaux arts "7 jours à Djibouti"...
A voir aussi le livre et quelques exemples de "Eleven views of Mount Ararat" de Gilbert Hage, une vision décallée du paysage au travers de sa représentation dans les intérieurs orientaux...
Et à feuilleter encore "Une histoire de la photographie au Liban" (de Michael Fani, aux éditions de l'escalier)
A remarquer dans les rues les très nombreuses affiches annonçant le "Street photography contest": Le projet "Lakum Hamra2akum wa li Hamra2i" est un concours de photographie de rue invitant à la rencontre de photographes de tous les niveaux dans un concours pour documenter et rendre éternelle la rue Hamra dans toute son authenticité, sa variété et ses contradictions. Les photographes captureront la rue Hamra au travers de leurs objectifs et la présenteront de la manière dont ils la voient; rues vides la nuit... embouteillées à midi... vie des cafés les après midi, visages familiers...
Du 22/10/2009 au 22/11/2009 et exposition des produits le 20/12/2009
Dans les ruines de la ville de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa, à renconter le travail de Hermann Burchardt, produite au tournant des 19ème et 20ème siècles. Trop classiques lorsqu'il s'agit de batiments et de paysages; remarquables d'intérêt lorsqu'elles s'attachent à leurs habitants, orientaux ou occidentaux.
Coup d'oeil indiscret enfin dans les studios de photographes enfin... dont le plus étonnant reste bien pour moi celui des souks de Saida (Sidon) qui n'offrait pas seulement aux clients le fond avec paysage garanti authentique... mais aussi le choix de l'arme avec laquelle ils seraient photographiés. Dommage, le studio était fermé pour cause de grande prière du vendredi, sinon je me serais bien vu portraituré en barbu avec un AK47...
J'ai manqué enfin, l'exposition photo "Loco-motifs" de Marc Nader (jusqu'au 27 novembre 2009) à la galerie Aïda Cherfan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire