Exposition: Simon Chaput
Pour faire simple, Simon Chaput fait du paysage en noir et blanc en photographiant des corps de femmes en contrejour.
C'est tout simplement envoutant. De près, on voit de la peau, on distingue le creux des reins, une épaule ou une jambe. On comprend le comment de la photo. De loin, c'est comme si cette image initiale s'évaporait, ou bien explosait en millier de grains irisés. Du sable ou de la neige. La matière d’une dune ou d’une brume.
Sur les petits tirages, l’effet est moins saisissant. Sur des tirages de taille moyenne (25x80 cm à vue de nez) on dirait des volutes de fumée de cigarette. Ou un dessin au pinceau japonais. Sur le tirage unique en très grande dimension (1,20x3,50m encore à vue de nez) on est véritablement dans un paysage (http://www.gallery51.com/html51/graphics/bare.jpg). Il ne fait aucun doute qu’il s’agit de quelque chose de grand.
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