27 novembre 2008

Expo: 20 ans de Riva Bella

Expo: "20 ans de coups de coeur" par le Riva Bella photo club de Braine l'Alleud

Pour les 20 ans du photo club Riva-Bella une exposition est organisée à l'Ecole des Arts de Braine l'Alleud (rue du Château 47, Braine l'Alleud).
Vernissage le vendredi 28 novembre à 19h30
Expo ouverte du 29 novembre au 19 décembre. Du mardi au vendredi de 14 à 19h, le samedi de 10 à 13h

Expo: Bruxelles, Convergence de Territoires

Galerie les filles du calvaire / Boulevard Barthélémy, Kanal 20 - 1000 Bruxellles
Ouvert du jeudi au samedi de 11h à 18h

Exposition: Bruxelles, Convergence de Territoires
du 28-11-2008 au 24-01-2008 / vernissage le 27-11-2008

Isabelle Arthuis, Laurette Atrux-Tallau, Lucile Bertrand, Franck Christen , Lionel Estève, Erwan Mahéo, Xavier Noiret Thomé, Sébastien Reuzé, Léopoldine Roux, Emmanuelle Villard, Jean Baptiste Bernadet
Commissariat Anne-Laure Chamboissier, Bernard Marcelis, Christine Ollier et Lilou Vidal.

La galerie Les filles du calvaire contribue par sa présence à Bruxelles depuis 8 ans à la diffusion de la scène française en Belgique, c’est pourquoi elle a choisi de participer à la programmation France-KUNSTART.be avec l’exposition BRUXELLES CONVERGENCE DE TERRITOIRES en parallèle à l’exposition BRUXELLES, TERRITOIRE DE CONVERGENCES au Musée d’Ixelles.
Depuis une quinzaine d’années, un nombre important de jeunes artistes français se sont établi en Belgique et à Bruxelles en particulier.
Tous ont développé une oeuvre spécifique qui se nourrit de différentes influences, dont le territoire de Bruxelles serait un catalyseur entre France et Belgique. Cette scène singulière génère des démarches multiples et variées. Elle est plus à considérer comme une constellation que comme un regroupement.
Il s’agit d’une sélection de dix artistes appartenant globalement à la même génération dont la diversité des pratiques donne un aperçu de la créativité de la scène bruxelloise française actuelle:
La série photographique des Living Colors, d’Isabelle Arthuis, célèbre les nuances chromatiques de la nature au rythme d’un processus de succession d’images orchestré par le spectre des couleurs. La couleur devient le sujet principal de l’image et la photographie se fait peinture.
Laurette Atrux Tallau et sa série des objets cassés en instantané, telles des natures mortes animées par l’action de la chute - où la tension du temps et l’instant répété mais toujours singulier de l’éclat sous ses différentes formes colorées - nous renvoie à la fameuse formule vanitas vanitatum omnia vanitas.
Les dessins collages de Lucile Bertand de la série Perpetratio, jouent sur le processus d’apparition de l’image selon le mode polaroid et questionnent une notion qui lui est chère, l’indicible et son contraire, la saturation de la forme. Une image d’abord à peine visible, où l’on distingue des figures aux contours troubles, révèle peu à peu des silhouettes de femmes et se charge progressivement de ponctuations colorées, jusqu’à la disparition à nouveau de l’image sous la prolifération des points abstraits.
Franck Christen, présente un ensemble de photographies selon une association inédite où nature et culture dialoguent dans un récit de l’instantané et du « portrait de l’ordinaire », le tout baigné par cette tension entre le réel et la mise à distance avec celui-ci.
Les sculptures-bouteilles de Lionel Estève s’exposent sur le mode du dialogue entre extérieur et intérieur avec Isabelle Arthuis et Erwan Mahéo. Le contenant épuré des bouteilles a trouvé comme support les tables-objets-sculptures d’Erwan Mahéo en tant que socle d’un corps à penser tandis que le contenu (l’intérieur des bouteilles qu’on peut voir à travers une lentille) plus décoratif et ludique, et par essence caché, se matérialise au grand jour en un feu d’artifice de formes et de couleurs par l’intervention photographique d’Isabelle Arthuis.
La pratique de juxtaposition d’Erwan Mahéo (mêlant sculpture, dessin, design et photographie dans ce cas-ci) créé des espaces mentaux où images et objets s’interrogent dans leur fonctionnalité et leur potentiel poétique. Pour cette exposition, l’artiste présente une nouvelle installation, articulée autour d’une série de dessins. Cet environnement est une fois de plus lié au déplacement, à l’histoire, au territoire, à la cartographie et à la recherche d’un réseau possible de convergences entre le monde réel et l’expérience de l’artiste.
Les peintures de Xavier Noiret-Thomé se libèrent des codes picturaux. Figures, abstractions et accidents de la matière se côtoient dans un chaos harmonieux et contrôlé où la grille géométrique réapparaît comme un leitmotiv, malgré les distorsions que l’artiste lui a fait subir. La toile semble vouloir embrasser l’espace et devient mobile par la force du geste, la luminosité des couleurs et des vibrations de la matière (l’artiste n’hésite pas à insérer des matériaux tels que faux bijoux, couvercle en aluminium, objets de pacotille…), et pourtant la surface de la peinture se resserre à ses extrémités dans un cadre peint. Car il s’agit bel et bien avant tout d’un tableau.
Sébastien Reuzé présente à cette occasion une série de photographies dont le titre nous indique immédiatement le ton poétique du propos par le néologisme de sa formule : « Avoir fait l’Inde ». De dérivation en métaphore, ses photographies témoignent du pouvoir de transformation et de révélation du réel opéré par le regard de l’artiste. On retrouve dans sa démarche l’idée de trouvaille chère aux surréalistes et l’artiste revendique lui-même « la simple beauté de l’oisiveté », sorte de salut à la quotidienne étrangeté.
Léopoldine Roux nous entraîne dans son monde fantasque et ludique où elle revisite les préceptes minimaliste et pop dans une version très féminine. Ainsi la vidéo Street gumming met en scène l’artiste dans une micro action itinérante consistant à peindre en rose tous les chewing-gums collés sur les trottoirs des rues qu’elle trouve sur son passage, de New York, Osaka, Paris, à Bruxelles et ce en chantonnant un air très « girly » emprunté à Iggy Pop. Un univers fait d’absurde et d’imaginaire, qui n’a de cesse de parler de peinture, de la couleur et de son support.
Emmanuelle Villard présente dans le cadre de cette exposition sa dernière série de peinture, Medley, qui recadre la volonté de séduction et de ré-appropriation de ses anciennes réalisations dans un propos ironique sur la notion de bon goût et ses fondements et sur la situation de l’artiste en tant que peintre abstrait aujourd’hui.
« Si la séduction est revendiquée dans mes pièces, il ne s’agit nullement de l’affirmation d’une féminité stéréotypée et instrumentalisée. J’utilise ces codes, tout comme ceux de l’érotique, par jeu et par ironie, dans la volonté de maintenir les pièces dans une constante ambiguïté. C’est aussi un outil : un moyen de capter le regard ».
Winter for a Year, est le titre de l’installation du jeune artiste plasticien français, Jean Baptiste Bernadet, auquel la galerie consacre un nouveau Project room.
Un mélange de sculptures et de peintures traduisant le positionnement de l’artiste fait d’une authenticité romantique et désillusionnée et d’une attitude auto-dérisoire emprunte d’une Héroïque Solitude, pour reprendre le titre d’une de ses peintures.
Halo, un nouvel appel.
Les deux expositions seront donc conçues en étroite relation l’une avec l’autre tout en jouant de la configuration très différente des lieux afin d’offrir de nouvelles possibilités et de générer un regard distinct et une appréhension renouvelée des œuvres de ces mêmes artistes.
Ainsi la version de l’exposition à la galerie s’est-elle re-baptisée BRUXELLES, CONVERGENCE DE TERRITOIRES et interroge l’aspect composite et chromatique des différents travaux présentés comme fil conducteur de l’exposition.

22 novembre 2008

Vu: Lucie Scocard

Lucie Scocard / Photographie

Dans le cadre des Fêtes de la Saint Martin
Dimanches 9-16-23-30 novembre : de 13h à 18h.
Samedis 15-22-29 novembre : de 14h à 18h.
Renseignements : tél : 010/86.04.34 et www.tourinnes.be

c/o Marie Hellepute
6 chemin des soeurs
Nodebais

Déjà mentionnée ici lors des éditions précédentes.

Elle est passée au 6x6, et ça lui va bien ! Comme si elle relevait lentement la tête pour regarder plus ouvertement ses sujets qui commencent à éclater au grand jour.
Indice qui ne trompe pas: j'y ai vu des visiteurs intrigués, plongeant dans chaque photo comme dans un jeu de piste, une enquête, plutôt qu'une simple image.
Toute une série de tirages 30x30 qui mettent dans l'ambiance.

Les prochaines étapes ? Des tirages plus grands et une présence humaine dans les photos ? On verra l'an prochain à Tourinnes !

Vu: Olivier Van Rossum / Le temps de l'ombre

Olivier Van Rossum / photographie / Le temps de l'ombre

Dans le cadre des Fêtes de la Saint Martin
Dimanches 9-16-23-30 novembre : de 13h à 18h.
Samedis 15-22-29 novembre : de 14h à 18h.
Renseignements : tél : 010/86.04.34 et www.tourinnes.be

c/o Claudine et Philippe Deltour
3, rue de Mollendael
La Misère / Beauvechain

Dès l'entrée, une première série de photos/d'impressions.
On en reste bouche bée !
Fantômes, impressions, ombres et lumières, silhouettes, abstraction, immobilité et respiration...
Il faudrait pouvoir y rester des heures. Se donner, pour chaque image le temps qu'il aura fallu pour la créer ! (on regarderait ainsi 1/1000 de seconde une photo d'action... et une minute au moins chacune de ces images... regard fixe, immobile... reproduire dans son attitude de consommateur d'exposition l'acte du photographe...)

A l'intérieur d'autres images...
Un atterrissage d'avion, très convainquant...
Et puis quelques autres, qui ne témoignent plus vraiment que d'une technique, d'un "truc", même si parfois, apparaissent des fantômes d'arbres inimaginables, incomparables... Mais la magie n'y est pas vraiment (vraiment pas).
Heureusement... la sortie se fait à nouveau à travers la première série pour se convaincre de la qualité de ce travail et s'étonner de la netteté du monde que l'on trouvera la porte passée vers l'extérieur.

PS: Année après année, c'est une des bonnes adresses des fêtes de la Saint Martin pour les amateurs de photographie... Inscrivez là pour les années futures...

PPS: Le propriétaire de la maison est lui aussi photographe... Demandez à voir ses sténopés, et vous ferez d'une pierre deux coups !

20 novembre 2008

Expo: Marina Cox / Power to the people

Marina Cox / Power to the people

Du 20 novembre 2008 au 17 janvier 2009
Aeroplastics Contemporary
32 rue Blanche
1060 Bruxelles

Marina Cox présente cette image (où l'on retrouve un détail du célèbre tableau de Gustaf Wappers consacré aux journées de septembre 1830) dans le cadre d'une exposition collective préparée par Pierre-Yves Desaive et proposant une réfléxion "sur l'existence de rapports complexes entre les artistes plasticiens et différents niveaux de pouvoir".
Parmi les 50 artistes séléctionnés, retenons également Pol Pierart, James Ensor, Wim Delovoye, Patrick Corillon, Ann Veronica Janssens, Charley Case ou encore Jacques Charlier.

18 novembre 2008

Expo: Valerie Weill et Philippe Chancel

Exposition "Souvenirs de Bruxelles"
de Valérie Weill & Philippe Chancel
à la Young Gallery
18 novembre / 3 décembre 2008

"Que nous donnent à voir de Bruxelles les images de Philippe Chancel et le regard de Valérie Weill à laquelle on doit le « casting » de ce projet ? Paradoxalement, celles d’une ville indéfinissable mais néanmoins identifiable pour les familiers des boutiques du quartier du Sablon, des « brocantiquaires » de la rue Blaes ou des vitrines au charme désuet de la rue Haute.
Toutes ces devantures, tous ces contenus, tous ces intérieurs nous racontent avant tout un peu de l’imaginaire de leur propriétaire ou de leur tenancier, de la trace sédimentaire façonnée par le temps qui devient l’image de marque de leur petite entreprise.
On pourrait aussi voir les images des deux auteurs comme un hommage à un mode de vie non pas révolu - il est toujours bien vivant - mais préservé, comme une façon d’aller à l’essentiel des choses. Nous parcourons des quartiers sauvegardés, qui ont résisté à l’uniformisation des commerces et boutiques de chaînes internationales qui se sont petit à petit imposées dans les centres-villes et ont uniformisé l’offre de chalandise. Nous ne sommes pas dans une autre époque, toutes ces images sont
récentes - mais dans un mode de vie contemporain qui cultive, même inconsciemment ses racines. S’agit-il d’un patrimoine à préserver, d’une mémoire à transmettre, d’un art de vivre à reconquérir ? Nul ne le sait avec précision, chacun y apportera la réponse qui correspond à ses aspirations.
Ce travail est-il nostalgique ? Quelque peu, sans doute. On lui accordera plutôt une dimension critique, celle d’un constat dont l’accumulation fait sens. Face à ces images, on ne peut manquer de songer aux «compositions trouvées » du plasticien anversois Guillaume Bijl qui lui aussi nous livre une vison ambiguë de notre environnement quotidien, de plus en plus assimilé à une société de consommation
et de loisirs.
Le propos de Philippe Chancel et de Valérie Weill n’est sans doute pas aussi ironique. Il porte certes sur l’apparence des choses, mais on devine et on sent très vite que la présence humaine n’est jamais très éloignée de tous ces amoncellements, alignements et organisations d’objets en tous genres. Ils jettent sur eux un regard profondément humain, presque tendre parfois, captant au-delà de ces vitrines une façon d’aborder le quotidien dans un Bruxelles intemporel. C’est l’autre face de la capitale
de l’Europe, plus authentique, celle où la persistance du « petit commerce » constitue avant tout un lien social et une tradition de quartier. Les mettre en exergue constitue sans doute un des plus beaux hommages à leur rendre.
Bernard Marcelis"

09 novembre 2008

Expo: Fabrice Kada / Ou est la frontiere ?

Fabrice Kada / Où est la frontière ? Waar is de taalgrens?

Dans le cadre des Fêtes de la Saint Martin
Dimanches 9-16-23-30 novembre : de 13h à 18h.
Samedis 15-22-29 novembre : de 14h à 18h.
Renseignements : tél : 010/86.04.34 et www.tourinnes.be

Foto/Photo / Images sans frontières, Door de lens, Over de Grens "sera renforcée par celle du Néthennois Fabrice Kada, photographe professionnel. Une exposition originale qui offre un regard particulier sur la frontière linguistique, sur le thème 'Où est la frontière ? Waar is de taalgrens?'"

A la salle communale des Fêtes de Beauvechain
A Hamme Mille

Expo: Foto/Photo

Foto/Photo / Images sans frontières, Door de lens, Over de Grens

Dans le cadre des Fêtes de la Saint Martin
Dimanches 9-16-23-30 novembre : de 13h à 18h.
Samedis 15-22-29 novembre : de 14h à 18h.
Renseignements : tél : 010/86.04.34 et www.tourinnes.be

"La frontière linguistique est-elle le symbole d'une séparation entre deux populations? Y a t'il vraiment des différences? En quoi les Flamands sont-ils différents des Wallons? Foto/Photo veut porter l'attention sur ces interrogations d'un point de vue artistique grâce à un concours photo accompagné d'une double exposition. L'exposition sera enrichie d'un café-philo. Foto/Photo espère, en rendant explicite le regard d'une région sur une autre, susciter une plus grande compréhension entre les deux communautés. Cette exposition sera renforcée par celle du Néthennois Fabrice Kada...
Cet événement est un partenariat entre les étudiants en études culturelles de la KU Leuven, la commune de Beauvechain, le centre culturel de la vallée de la Nethen, la commune de Bierbeek, le cultuurcentrum De Borre, Masereelfonds, Kwb et le Davidsfonds Bierbeek."


A la salle communale des Fêtes de Beauvechain
A Hamme Mille

Expo: Lucie Scocard

Lucie Scocard / photographie

Déjà mentionnée ici lors des éditions précédentes.

Dans le cadre des Fêtes de la Saint Martin
Dimanches 9-16-23-30 novembre : de 13h à 18h.
Samedis 15-22-29 novembre : de 14h à 18h.
Renseignements : tél : 010/86.04.34 et www.tourinnes.be

c/o Marie Hellepute
6 chemin des soeurs
Nodebais

Expo: Olivier Van Rossum / Le temps de l'ombre

Olivier Van Rossum / photographie / Le temps de l'ombre

Dans le cadre des Fêtes de la Saint Martin
Dimanches 9-16-23-30 novembre : de 13h à 18h.
Samedis 15-22-29 novembre : de 14h à 18h.
Renseignements : tél : 010/86.04.34 et www.tourinnes.be

"Eté 2006, je découvre les espaces interdits au public du corps de logis de la Vieille Ferme de Godinne, à l'ombre depuis plus de quarante ans. Je suis séduit par l'élégance des volumes, par le mystère qui s'en dégage, par la richesse et la complexité avec laquelle la lumière y évolue.
Depuis, le même rituel de la pose longue, très longue, à main levée s'y répète. La surface sensible de mon appareil sur le ventre, je cadre, je déclenche. Le miroir se relève et, à l'aveuge, j'égrène jusqu'à 120 secondes.
Apparaissent des images hors temps, à déchiffer lentement. La pénombre qui habite les pièces montre progressivement le jour qui s'y accumule jusqu'en blocs massifs.
Cette ombre là révèle une lumière qui, en pleine clarté, n'aurait pu être dévoilée."


c/o Claudine et Philippe Deltour
3, rue de Mollendael
La Misère / Beauvechain

Vu: Etienne Van Den Bulcke / Interieurs

Etienne VAN DEN BULCKE / Intérieurs

Impressionnant !
Des photos collectées pendant des années qui constituent une véritable oeuvre.
Dedans/dehors, clair obscur, la fenêtre est toujours là, pas le sujet. Plutôt comme un miroir de ce qui se trouve à l'intérieur q'une ouverture vers le monde et l'extérieur. Et lorsque la fenêtre n'est pas directement visible - pour faire reflet de ce que l'on voit -, c'est elle même que l'on perçoit en reflet, dans le miroir d'une table par exemple.
Surprenante aussi l'absence de tout élément humain dans ces photos, écho de la solitude du voyageur international, visiteur d'hotels plus ou moins anonymes et remplaçables. Et quand on croit pouvoir démontrer le contraire, les membres d'une réception, visibles par la porte fenêtre, nous tournant le dos... à l'intérieur, une chaise roulante, nous confirme l'absence de la seule personne qui ait de l'importance. Son occupant qui nous restera à jamais invisible et inconnu !

Exposition de l'Atelier de l'Image
du 8 au 30 novembre 2008
A l'occasion des Fêtes de la Saint Martin
Les samedi 14/18h et dimanche 13/18h
Ancienne maison communale de Tourinnes la Grosse
Place Saint Martin, 3, 2ème étage

"Depuis très longtemps, je suis passionné par les peintures de Rembrandt et les photographies de Léonard Misonne qui cherchaient à créer une certaine ambiance par le "clair-obscur".
Photographe amateur depuis plus de 40 ans, je me sens de plus en plus attiré par l'aspect esthétique d'une image en noir et blanc. Je me sentais captivé par un jeu d'ombres et de lumières, un brin de soleil matinal jetant un rayon dans un couloir abandonné d'un hôtel, une image d'ombres projetées sur une tapisserie...
Par ma profession antérieure, j'ai beaucoup voyagé à travers le monde entier. Ainsi j'ai séjourné dans d'innombrables chambres d'hôtel ce qui me donnait un tas de possibilités pour aller à la recherche de cette photo unique et captivante... Dès mon arrivée, j'explore d'un oeil photographique l'entourage, je cherche un angle d'incidence, j'évalue la lumière et les ombres... Bref, je compose une photo, mais sans l'appareil! Et ce qui est le plus important, j'essaie de visualiser l'image future et surtout de pressentir l'émotion que cette image me procurera plus tard...
Pour moi cette façon de photographier des "intérieurs" est bien un retour aux sources de la photographie, "écrire avec la lumière"...
Etienne Van den Bulcke est l'invité de l'Atelier de l'Image et membre du Fotoclub Folerma 71 à Nijlen."

Vu: Dominique MASSANT / Des dos tout simplement

Dominique MASSANT / Des dos tout simplement

Exposition de l'Atelier de l'Image
du 8 au 30 novembre 2008
A l'occasion des Fêtes de la Saint Martin
Les samedi 14/18h et dimanche 13/18h
Ancienne maison communale de Tourinnes la Grosse
Place Saint Martin, 3, 2ème étage

"Des portraits ou des dos de femmes, aux silhouettes énigmatiques, toujours extrèmement soignés dans leurs cadrages rectangulaires, par des froissements étudiés d'un drap, par l'affinement du galbe d'un corps à moitié dévoilé, qui est avant tout le reflet d'un monde à la fois ouvert et aussi secret.
Photographier un dos, c'est avant tout un portrait. Et puis, c'est une partie du corps que l'on connaît mal. C'est donc une découverte à la fois pour le photographe et la personne photographiée.

En 1964, il découvre la photographie en fréquentant une maison de jeunes et fit de la photographie en autodidacte pendant près de vingt années. Il suit ensuite les cours de l'académie des arts de Woluwé Saint Pierre avec comme professeurs Alain Ceysens et Bernard Bay, ainsi que diverses participations aux ateliers et stages proposés et animés par Michel Hanique et Claude Fauville.
A ce point féru de photographie qu'il en fit sa passion principale et fut le cofondateur en 1977 de l'Atelier de l'Image à Tourinnes la Grosse pour en devenir l'animateur actuel. Il est membre également de Photo 96 à Wavre.
Ses photographies sont reprises dans les collections de la compagnie du canal du centre à Thieu, au centre d'art "Camera" à Waterloo, au SEDAC Art du Nu à Bruxelles et surtout consécration suprême, quatre de ses photographies sont devenues des pièces exposées du musée de la vie wallonne à Liège."

Vu: Jacques COENEN / Grand Angle

Jacques COENEN / Grand Angle

Exposition de l'Atelier de l'Image
du 8 au 30 novembre 2008
A l'occasion des Fêtes de la Saint Martin
Les samedi 14/18h et dimanche 13/18h
Ancienne maison communale de Tourinnes la Grosse
Place Saint Martin, 3, 2ème étage

"A travers ses photographies, Jacques Coenen nous plonge au coeur d'un calme irréel, dans une nouvelle harmonie d'où se dégage un charme et un romantisme si particulier dans la mise en valeur des paysages naturels.
Vit à Koksijde.
A suivi durant cinq années les cours de l'académie des arts de Woluwé Saint Pierre sous la conduite d'Alain Ceysens.
Plusieurs expositions tant personnelles qu'individuelles avec l'Atelier de l'Image et dans différentes galeries."

Vu: Christian COUWENBERGH / La pluie

Christian COUWENBERGH / La pluie

Exposition de l'Atelier de l'Image
du 8 au 30 novembre 2008
A l'occasion des Fêtes de la Saint Martin
Les samedi 14/18h et dimanche 13/18h
Ancienne maison communale de Tourinnes la Grosse
Place Saint Martin, 3, 2ème étage

"Notes murmurées des pétales de nuages léchant les feuillages
Cercles magiques tracés au gré des flaques prêtes à surprendre le passant
Paysage lavé par le chassé-croisé des gouttes sur la vitre
Tantôt haïe pour sa permanence tantôt aimée pour l'éclosion de la vie
La pluie
Marcher à travers les caresses de ses fils fluides
Boire sa saveur
Humer son odeur."

Vu: Rene BIDOUL / De porte à porte

René BIDOUL / De porte à porte

Exposition de l'Atelier de l'Image
du 8 au 30 novembre 2008
A l'occasion des Fêtes de la Saint Martin
Les samedi 14/18h et dimanche 13/18h
Ancienne maison communale de Tourinnes la Grosse
Place Saint Martin, 3, 2ème étage

"Il y en a de toutes les couleurs, tantôt grandes ou petites. Néanmoins elles ont un point commun, elles permettent l'accès à une maison, une ville, un édifice. Elles sont aussi le reflet des propriétaires qui vivent passés leur pas.
Membre de l'Atelier de l'Image depuis 1986, propose régulièrement ses photographies lors de nos expositions collectives. Il participa à diverses expositions significatives, dont: Humorfoto à Knokke-Heist, à Thieu sur le thème du Canal du centre et ses ascenseurs, des expositions également dans l'espace d'accueil de l'entreprise IBA à Louvain-la-Neuve, sur les thèmes "les scènes de rues" et "la musique de rues".

Vu: Marie-Laure NAEYE / Vestiges endormis

Marie-Laure NAEYE / Vestiges endormis

Exposition de l'Atelier de l'Image
du 8 au 30 novembre 2008
A l'occasion des Fêtes de la Saint Martin
Les samedi 14/18h et dimanche 13/18h
Ancienne maison communale de Tourinnes la Grosse
Place Saint Martin, 3, 2ème étage

"Vestiges d'un jardin endormi dans sa bulle de verre face à la nature incontrôlable et hostile de nos Ardennes que seuls quelques castors marquent de leur empreinte indélébile."

07 novembre 2008

Prix des Arts de la Province du Brabant wallon / photographie

Comme déjà mentionné ICI, le Prix des Arts de la Province du Brabant wallon 2008 est consacré à la photographie.
L'ensemble des informations est maintenant disponible sur le site de la province:
. Le règlement général
. Le formulaire d'inscription
. Le règlement spécifique à l’édition 2008
Pour rappel, les inscriptions sont attendues pour le 17 décembre 2008 au plus tard.

Expo: Isabel Munoz / A fleur de peau

Exposition: Isabel Muñoz / A fleur de peau
Du 7 novembre au 13 décembre 2008
Box Galerie
88 rue du Mail / 1050 Bruxelles

02 novembre 2008

Vu: Marie-Jo Lafontaine / Alice in Wonderland

Vu, de justesse, le dernier jour croyais-je... mais il parait, qu'à la demande générale du public... on pourra encore la voir quelques jours (jusqu'au 9 novembre)... Donc, dépêchez vous !
Malgré tout ce que j'ai pu écrire ailleurs (voir Stavelot sur 366mots.blogspot.com) je suis évidemment capable de me rendre à Stavelot, s'il y a une raison valable ! Et si en plus, je suis dans le coin, ce serait stupide de ne pas en profiter.

Alice in Wonderland / Marie-Jo Lafontaine
Galerie Triangle Bleu, Stavelot
10 août - 9 novembre 2008

Une exposition impressionante de qualité et de diversité.
Dès l’entrée, on est frappé par deux panoramas végétaux hallucinants, de près de 4 mètres de large. Du vert, dans toutes les gammes, c’est tout. La vision est hypnotique. Totalement symétriques – ils sont composés d’une double répétition en miroir (une image se reflète... et la double image est elle-même réfléchie) de la même image initiale - et en même temps riches de variété.

3 photos de coqueliquots et une d’arum complètent cette salle. Le tout dans des tons pastels, à la limite du réalisme. L’artifice est ici dans la couleur, alors que la composition est strictement réaliste.

Dans la salle suivante, prodigieusement éclairée par une baie sur la rue, 2 séries – issue de Babylon babies - de 5 photos de têtes d’adolescents (2 x 3 m), un peu comme des photos d’identité géantes vous toisent. Chacun sur un fond de couleur différentes, mais aucun vêtement (comme dans la série « Kinder der Ruhr »… mais en cadrage plus serré, les modèles étant plus agés que ceux de cette série) ne venant créer de la variété dans ce dispositif. Standardisés, mais en mêmes temps uniques. Et même la variété des origines laisse entendre qu’ils pourraient faire partie d’un même lieu, d’une classe par exemple. Illusion même qu'il pourrait parfois s'agir d'un seul et même modèle, modifié, coiffé autrement... Ils sont tous à cet âge où, ayant déjà quitté l’enfance, ils n’ont pas encore décidé de leur genre et où garçons et filles naviguent dans une sexualité encore très floue.
Enter ces deux rangées, un montage d’homme à tête de mouton (Can you hear me ? de la série des Fables de la Fontaine) crée un décallage étrange.

A l’étage, passés les rangements de la réserve, une autre série d’humains à tête d’animaux cotoyent des inscriptions lumineuses. « Can you hear me ? » encore, « Smile for me », « Kiss me », « Dreams are free » et « You are watching me »… Alors que la série présentée au rez de chaussée évoquait la photo d’identité, on est ici clairement dans la galerie de portraits. D’une sorte de mafia mi animale/mi humaine qui se réunirait sous les combles de l’abbaye de Stavelot. Et c'est sous le regard de cette assemblée étrange que l'on consulte livres et catalogues. Un regard de crapaux, de renard ou de souris par dessus l'épaule.

Triangle Bleu

Ce doit être mon atavisme malmédien (voir Stavelot sur 366mots.blogspot.com) mais j'ignorais complètement qu'il puisse y avoir à Stavelot un lieu de cette beauté et de cette qualité !
Jouxtant la porte majestueuse de l'abbaye (oubliez le circuit touristique, allez dans la cour où il semble ne rien se passer) une porte discrète et l'on change de temps. C'est la galerie Triangle Bleu.

Une architecture moderne, totalement dépouillée en même temps que respectueuse de l'esprit du lieu.
La deusième salle, à droite, offre une perspective étrange. La lumière du Nord y plonge en même temps que la vieille rue. On est totalement ailleurs en même temps que dans la vieille ville.
A l'étage, le miracle est plus subtil... Les yeux tournés vers le haut, habillé de l'antique charpente apparente, comme une forêt... Et le regard cherchant vers le bas, plongeant dans le jardin voisin, y détaillant la dentelle des ferronneries anciennes.

Au programme pour la suite: Claire Mambourg d'abord (3 décembre 2008 / 1er février 2009), Alain Janssens en février 2009 avec une série inédite... Je vous tiendrai au courant !

Ouverture du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h 30 ou sur rendez-vous
Cour de l'Abbaye, 5, B-4970 Stavelot
T/F: +32(0)80 86 42 94
Mail: info@trianglebleu.be