30 septembre 2010

Vu: Arnold Odermatt / Biennale de LLN

Arnold Odermatt
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

L'intention n'est apparemment pas indispensable à la constitution d'une somme artistique... Odermatt en est la preuve.
Ce pourrait n'être "que" de la photographie documentaire, "que" de la photographie utilitaire,... et puis, posées côte à côte, accrochées aux cimaises d'une galerie, ces photos constituent une oeuvre; et si elles font sourire (au moins), ce n'est pas un signe de ce qu'on les prenne moins au sérieux...
Encore une des expériences originales proposées par la biennale...

29 septembre 2010

GF660 / GF670W en photo

(Photo Renaut Ryckaert)
A gauche le Fujifilm GF670 (Voigtlander Bessa III 667), à l'optique de 80mm, à droite le nouveau/futur Fujifilm GF670W à l'optique de 55mm. Disponible au printemps.

Déjà mentionnés ici.

Cecile Hubert / Habari yako - Kenyan encounters

Cécile Hubert / Habari yako - Kenyan encounters
Galerie Verhaeren / 7 rue Gratès / 1170 Watermael-Boitsfort
5/10/2010 - 7/11/2010

Cécile Hubert a sillonné les rues de Kangemi (bidonville des faubourgs de Nairobi) pour offrir un peu d'immortalité à tous ceux dont l'histoire ne retiendra rien, même pas une image. "Leur offrir un portrait était pour moi une manière de les faire exister. Chaque image est le résultat d'une rencontre où chacun a donné le meilleur de lui-même et où quatre imaginaires se croisent: celui que le sujet croit être, celui qu'il voudrait être, celui que le photographe imagine qu'il est, et celui dont il se sert pour exhiber son art".

28 septembre 2010

Godelieve Louis / Plumes et poils

Godelieve Louis / Plumes et poils
Galerie du Crabe / Rue du Sergent Sortet 23a / 1370 Jodoigne
5/10/2010 - 30/10/2010

"Heureux privilège de participer à l'éblouissement de la matière éclairée, l'écouter, là, le temps d'un instant: le vivant des plumes, des poils...
Messages intimes, triomphe de la nature.
Présence vibrante de la couleur, sa profondeur, don de dame nature pour le passant éveillé et patient.
Surprises, surprise.
Agrandir, recadrer pour une vue plus rapprochée.
Cocorico, je suis là, dit le coq dans le jardin de Catho !!!"


En même temps que 4 autres artistes (sculpture, peinture).

Bertrand Vandeloise sur la premiere (radio)

Exposition photographique de Bertrand Vandeloise
12/10/2010 au 8/11/2010)
Cinéscope / Grand Place, 55 / 1348 Louvain-la-Neuve

Et surtout pour ceux qui désirent en savoir plus sur la soirée du 21 Octobre, il sera ce mercredi 29 septembre 2010 à 19h25 sur les ondes de "La Première" (RTBF), et invité dans l'émission "Quand les jeunes s'en mêlent" le samedi 2 octobre 2010 entre 16h et 17h (aussi sur "La Première").

Vu: Nina Berman / Biennale de LLN

Nina Berman
Grange du Douaire à Ottignies / avenue des Combattants, 2 / 1340 Ottignies

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Déjà représentée par quelques oeuvres en septembre 2009 à la Galerie Cerami, Nina Berman a ici toute la place pour déployer son art en même temps que sa critique de la dérive sécuritaire et militaire de la société américaine...

Et si on va du rire (face au ridicule de certaines situations et à l'attitude de ceux qui croient sérieux de jouer à la guerre) au nouement de gorge (dans ces portraits de vétérans littéralement éclatés et déchirés dans leurs chairs), Berman a aussi le don de trouver le détail qui fait mouche.

Comme sur cette plage avec ses plaisanciers, survolée par un bombardier furtif, une ruine de batiment, qui pourrait avoir été touché par une guerre. Il porte aussi une publicité pour un paintball, qui nous apparaît soudainement comme une simple extension soi disant ludique de la guerre...
Ou bien dans cette rue d'une grande cité, ces marines qui exposent leurs mitrailleuses, l'une d'elle pointant vers un écran publicitaire géant. Celui-ci - hasard ? - nous montre à l'instant un homme voilé, symbole de l'ennemi, de l'enjeu de la nouvelle croisade...
Le détail... soyez attentifs aux détails...

N'oubliez donc surtout pas que la biennale se passe à LLN mais aussi à Ottignies... Martin Kollar, lui, vous attend au centre culturel, à deux pas de la ferme du Douaire...

Jean-Noel Lansival / Cultura Bahiana

Jean-Noël Lansival / Cultura Bahiana
Galerie Verhaeren / 7 rue Gratès / 1170 Watermael-Boitsfort
5/10/2010 - 7/11/2010

A la fois cameraman et photographe, le Liégeois Jean-Noël Lansival a découvert le Brésil il y a plus de 20 ans. En 2002 il réalise un documentaire à Arembepe, une communauté de la région de Bahia qui devient au fil des années son « refuge inspirateur ». Il y crée une association visant le développement de projets audiovisuels à caractère humanitaire.
Au travers de ses photographies - paysages et portraits- nous découvrons son attachement à la beauté de ce lieu, à ses habitants et à leur culture particulière.

27 septembre 2010

Vu: Martin Kollar / Biennale de LLN

Martin Kollar
Centre culturel à Ottignies / avenue des Combattants, 41 / 1340 Ottignies

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Si la présentation dit que Martin Kollar, photographe slovaque, est très "british" et très "non sens"... je l'ai surtout trouvé très surréaliste.

Chacune de ses photos pourrait je le reconnais être le début d'un gag à la Monty Python... car ces photos n'ont aucun sens ! Et on se demande devant chacune d'entre elles pourquoi ces gens sont dans cette situation, ou ont pris cette attitude,... mais on ne peut s'empêcher d'avoir sur le bout de la langue des mots qui viendraient - dans la tradition des Lefrancq, Magritte ou Nougé - "mot"-iver la situation - à défaut de justifier l'injustifiable -.

Une expo très ludique qu'il ne faudrait pas manquer sous prétexte que le centre d'Ottignies est trop éloigné de celui de Louvain-la-Neuve. Une autre halte importante celle là aussi, vous attend à la ferme du Douaire...

26 septembre 2010

Vu: Patrick Bailly-Maître-Grand / Biennale de LLN

Patrick Bailly-Maître-Grand
Bibliothèque des Sciences à Louvain-la-Neuve / Place des Sciences / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h0

Patrick Bailly-Maître-Grand a sans aucun doute eu une boite du petit chimiste lorsqu'il était gamin... Ce qu'il donne à voir est sans aucun doute le résultat d'un grand jeu avec le monde et avec la matière, commencé il y a bien longtemps...
Chacune de ses photos a son explication, presqu'une recette - comme on dit une recette de cuisine - ou un mode d'emploi... Le plus étonnant est que, quand on l'a lue, on n'en est que plus étonné, tant le dispositif nous semble simple en même temps que magique, tant l'explication n'épuise pas l'émerveillement qu'il arrive à faire naître... Et là est le véritable signe d'une oeuvre d'art: que l'explication et la description n'arrive jamais à en épuiser le sens!

Jugez plutôt... Emerveillé par la vision des étoiles au travers de la fenêtre (Sirius, 2004), mais plutôt déçu par la situation de celle-ci, il la démonte et la promène en pleine nature, de nuit évidemment, pour réaliser la photo qu'il a en tête...
Ou bien (Les herbes, 2002), disposant du papier photographique derrière des touffes d'herbes qu'il projette sur celui ci en ombres chinoises...
Ou encore (Train de lumière, train de nuit, 1986), passant plusieurs nuits à photographier morceaux par morceaux, comme un puzzle, une locomotive à vapeur pour en faire une mosaique d'ombre et de métal de 280 photos.
Un gamin je vous dis... sa boite du petit chimiste ne doit pas être bien loin...

Et puis, poétique et étonné lui même de certaines de ses visions au point qu'il en dise que "la raison d'exister d'une oeuvre est un mystère, même pour son auteur...".

Courrez à la biennale !

Punto Ciego / Ajeno

Punto Ciego / Ajeno
Maison de l'Amérique latine, SEUL asbl / 27 rue du Collège / 1050 Ixelles
30/9/2010 - 18/10/2010

Dans le but de montrer et d’élargir les différentes visions des membres de Punto Ciego, nous créons une réflexion collective sur les espaces et les relations reconceptualisés à partir de la pertinence ou par manque de celle-ci, l’habitation et la migration, soit de manière physique ou symbolique dans un monde où tout changement ou adaptation est un processus nécessaire à l’individu.
Ajeno est une exposition qui aborde le thème des changements et des affinités, de toutes les reconfigurations des espaces vitaux pour essayer de trouver nos propres identités. Au travers de différents genres comme le paysage, le portrait, la nature morte, … et au moyen de diverses stratégies visuelles, l’exposition présente des propositions documentaires et fictives qui reflètent les processus de changement et d’adaptation.

25 septembre 2010

Paul Magnette / Roger Job / Biloko

Il faut croire qu'on peut être ministre, avoir de bonnes lectures (cliquer sur l'image pour la voir en plus grand), ainsi que l'envie d'aller voir l'expo de Roger Job...

Paul Magnette a donc consulté biloko.blogspot.com pour s'informer sur une expo du Musée de la photographie de Charleroi... (et le mentionne bien comme Source : http://biloko.blogspot.com/2010/06/roger-job-les-turkanas-du-kenya.html)

PS: le "BIO" qui est en menu de son site n'a rien à voir, et c'est bien dommage pour un Ministre du Climat et de l'Energie du Gouvernement fédéral, avec l'agriculture biologique, mais seulement avec sa propre BIO-graphie...

PPS: le "PS" qui précède n'a rien à voir avec le Parti Socialiste, de Paul Magnette, mais signifie Post Scriptum...

PPPS: J'espère qu'en plus de me citer, il ira bien à cette exposition... à moins qu'il n'y soit déjà allé...

Werbrouck, David / APPARTenances, dans l'intimité des cités des Marolles

Annabel Werbrouck et Dominique David / APPARTenances, dans l'intimité des cités des Marolles
30/9/2010 - 22/10/2010
Recyclart / Rue des Ursulines, 25 - Gare Chapelle / 1000 Bruxelles

Les photographies qu'Annabel Werbrouck et Dominique David présentent sont un aperçu d'un travail réalisé conjointement, invitent à poser ses yeux sur le quotidien des habitants de la cité des Marolles, au coeur de Bruxelles, dans la simplicité de leur lieu de vie.
En mêlant leur regard et leurs sensibilités, ils cherchent à montrer l'intimité d'un habitat et de ses occupants, sans misérabilisme ni voyeurisme, mais avec tendresse et réalisme. Au travers de natures mortes des intérieurs, de portraits des habitants et de vues des cités elles-mêmes, ils livrent quelques tranches de vie. Si les natures mortes révèlent toujours avec poésie les recoins des appartements, ils ont surtout voulu montrer le soin pris par chacun pour faire de son environnement le reflet de soi-même, de ses passions et de son histoire.

24 septembre 2010

Vu: Pieter Hugo / On reality and other stories

Pieter Hugo / On reality and other stories
Brass / 364 avenue Van Volxem / Forest
26/06/2010 - 26/11/2010

Apparemment... il vous reste encore pas mal de temps pour aller voir cette expo... mais, à votre place, je ne trainerais pas: vous pourriez l'oublier... et puis, si vous y allez trop tard, vous ne pourrez pas y retourner...

Remarquable, impressionnant...
Chacune des photos de Pieter Hugo semble basée sur la contradiction... Les noirs sont blancs (des albinos), les blancs pourraient être des noirs (de jeunes boers pieds nus), les fous et les monstres ne le sont pas vraiment (ce ne sont que des acteurs), l'animal est humain, et l'humain est inhumain (chez les dompteurs de hyènes et de babouins), LE juge est une femme (noire en plus), le scout propret vit dans un cadre délabré, et le ceuilleur primitif de miel exhibe les attributs de la modernité (bottes, sacs plastiques)...

C'est de l'anti GEO magazine... et l'exceptionnel, le remarquable nous questionne et nous interroge sur la cohérence de notre monde...

Pour ne rien gâter, l'expo se tient dans les salles des anciennes brasseries Wielemans... entre machines et flots de lumière...

Une expo à voir... et si possible à revoir...

Hugues Van Rymenam / 15 ans de photographies numeriques en Namurois


Hugues Van Rymenam / 15 ans de photographies numeriques en Namurois
1/10/2010 - 2/11/2010
Le Miroir / Rue Lelièvre 5 / 5000 Namur

23 septembre 2010

François Struzik / Suru, la vallée des femmes

François Struzik - simply human

Si vous ne l'avez pas encore mis au recyclage, petite invitation au voyage par François Struzik dans le magazine Victoire du week-end dernier: la Suru, vallée chiite au coeur de l'Himalaya... En été, les homme partis travailler, les femmes gèrent l'économie de subsistance de cette vallée aride.

Et toujours plus d'images ici: Suru, la vallée des femmes

Sebastien Van de Walle / D'apres nature

Sébastien Van de Walle / D'après nature
24/9/2010 - 10/10/2010
Caravan'Sérail / Rue Lesbroussart, 47 / 1000 Bruxelles

Cette exposition présente le travail de deux artistes bruxellois sur la nature végétale et animale en milieu urbain. Les dessins de Marguerite Vermandere et les photographies de Sébastien Van de Walle, expressions d'une sensibilité commune à l'égard de la nature, y sont présentés en diptyques pour mieux témoigner de l'élégance graphique des végétaux et animaux qui nous entourent.

22 septembre 2010

Rousseau, Lenw, Stroppa / LIFE

LIFE / ISABELLE ROUSSEAU, QUENTIN LËNW, PHILIPPE STROPPA
ARTEMPTATION GALERIE / Avenue Louise, 475 / 1050 Bruxelles
03/09/2010 - 02/10/2010

Les photographes ISABELLE ROUSSEAU, QUENTIN LËNW, PHILIPPE STROPPA et la sculprice SANDRINE BOULEAU vous présentent leur vision de l'homme dans la socitété.

19 septembre 2010

Hichem Dahes / Le quotidien et le spectacle

Hichem Dahes / Le quotidien et le spectacle
25/9/2010 - 16/1/2011
Musée de la photographie / Avenue Paul Pastur, 11 / 6032 Mont-sur-Marchienne

Benoit Feron / African Skins


Benoit Feron / African Skins / Part 2
Young Gallery Knokke / Zeedijk 811 / 8300 Knokke
26/9/2010 - 8/11/2010

L'exposition "African Skins" de Benoît Feron nous emmène dans le monde fascinant du travail de la peau propre aux tribus primitives du Sud-Ouest Ethiopien, en bordure du fleuve Omo et de la frontière soudanaise. Son oeil a capturé la beauté et la sensualité de ces peuples au travers de portraits mais aussi de leurs coutumes dédiées à la peinture corporelle, aux scarifications, ainsi qu'au travail de la peau animale et des bijoux qui élèvent le vêtement en oeuvre d'art. Dans ce travail, Benoît Feron va au plus près du coprs et nous livre des images qui mettent en balance le restreint et le vaste, le tout et le détail, dans des images très graphiques et abstraites stimulant l'imaginaire.
Benoit Feron est né en 1962 et est auto-didacte. Il voyage intensément en Afrique depuis quelques années dans le but de capturer la beauté et l'âme des tribus primitives de la corne de l'Afrique qui le fascinent et nous ramènent aux origines de la création artistique.

Christophe LOUERGLI / Rythmes urbains

Christophe LOUERGLI / Rythmes urbains
24/09/2010 au 10/10/2010
Cabinet artistique Libre Choix / Rue Defacqz, 152 / 1060 Bruxelles

17 septembre 2010

Biennale: Martin Kollar

Martin Kollar
Centre culturel à Ottignies / avenue des Combattants, 41 / 1340 Ottignies

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Martin Kollar est un photographe slovaque à l’humour très british. Un humour plutôt redevable du « non sens » d’un Tony Ray Jones que du sarcasme haut en couleur d’un Martin Parr. Dans ses images, on retrouve en effet ce regard tendre pour les anonymes, cette attention au cocasse de situation qui a été la marque de la photographie anglaise des années 60-70. Pas de grands événements donc dans cet ensemble, mais plutôt un aperçu des classes moyennes de l’Europe de l’Est à la veille de rejoindre l’Union européenne. Une sorte de sociologie joyeuse et décalée qui nous montre les gens dans leurs loisirs, plus précisément dans ces instants où ce qu’ils font échappe à la logique ordinaire. “C’est un peu comme les pièces de théâtre à la radio : en écoutant l’histoire, on imagine les personnages. Moi, je voudrais qu’on imagine une histoire en voyant des personnages” précise l’auteur. Pas certain que le lecteur en ait le temps, tant il est déconcerté à chaque image par ce qui n’aurait sans doute jamais dû arriver. Bienvenue donc au royaume d’Absurdie.

Un frere au Bessa 667 / Fuji GF670

La photokina 2010 est l'occasion pour Fujifilm et Voigtlander d'annoncer la sortie d'une nouvelle variation Fujifilm GF670W Professional et Voigtländer Bessa III 667W, qui sera équipé d'un objectif de 55mm à monture fixe plutôt que du 80mm à soufflet.

Selon l'article référencé ci-dessous, il devrait être disponible sur le marché européen au printemps 2011, à un prix pas encore connu (pour référence, le 667 classique se vend aux alentours de 2000 euros).

Ceux qui croyaient enterrer l'argentique ont manifestement tort... Certains y croyent encore au point de fabriquer de nouveaux modèles...

Voir ici: photoscala.de

16 septembre 2010

Jean Marc Bodson / Le monde parfait des photographes

Jean Marc Bodson / Le monde parfait des photographes
Conférence
23/9/2010 à 20h

La conférence sera précédée, à 19h30, d’une visite libre de l’exposition Comme une image au Musée de Louvain-la-Neuve.

Sous l’intitulé Un monde parfait. Photographie optimiste et cinglants démentis, la Biennale 2010 d’Ottignies-Louvain-la-Neuve met en exergue la dualité des visions qu’induisent les différentes pratiques de la photographie. D’une part, celle « célébrative » (et soi-disant pauvre) de l’amateurisme, de la propagande et/ou de la publicité et d’autre part, celle critique (et prétendument érudite) de la pratique documentaire. Un clivage qui néanmoins laisse apparaître un arrière fond commun, un présupposé de la photographie, à savoir celui d’un monde parfait que l’image (modèle ou un contre modèle) fabrique pour des gens qui croient en l’image.
Cette conférence, se propose de suivre le fil rouge de la Biennale pour comprendre l'intérêt de la vision « iconoclaste » qu'elle tente de susciter, pour saisir les enjeux du regard lorsqu'il parvient à pervertir les lectures attendues. L’idée est de faire comprendre que la photographie ne se limite pas à la réception d’une image, mais qu’elle se prolonge dans le retour d’un regard en alerte. En espérant même que soit compris que ce regard critique par rapport au cliché convenu -même sans appareil à portée de main – c’est déjà de la photographie.

Jean-Marc Bodson est licencié en anthropologie, photographe, critique à La Libre Belgique et professeur à l’École supérieure de l’image Le 75 à Bruxelles.

Tarif :
7 EUR par personne
5 EUR ami du musée
Gratuit étudiant de moins de 26 ans

Information & réservation : 010 / 47 48 41 ou amis-musee@uclouvain.be.

Biennale: Nina Berman

Nina Berman
Grange du Douaire à Ottignies / avenue des Combattants, 2 / 1340 Ottignies

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Dans « Homeland » - un essai sur la paranoïa sécuritaire aux USA - la photographe américaine Nina Berman donne une partie de la réponse au pourquoi de la guerre d’Irak que n’ont pas fournie des millions d’images de presse. On y voit des Américains obnubilés par leur sécurité. Ici, des panneaux offrent une « mesure » du risque terroriste du moment à l’entrée d’une petite ville. Plus loin, des mamies en uniforme patrouillent pour débusquer les anomalies de leur quartier. Bref, toute une description d’un climat qui explique comment un pays entier peut un jour accepter d’entrer en guerre la fleur au fusil. En contrepoint, « Purple Hearts, Back from Irak » montre des blessés de cette guerre. Des jeunes mutilés à vie que l’on voit seuls face à leur vie gâchée, chez eux ou dans leur base. Pour montrer leurs blessures, la photographe utilise ces éclairages sophistiqués qu’on réserve d’habitude aux stars. Ceci rend la lecture d’autant plus troublante que l’œil attend un cliché lisse pour magazine sur papier glacé. Un contrepoint qui achève de nous persuader que l’obsession du monde parfait mène tout droit en enfer.

15 septembre 2010

Biennale: Katherine Longly

Katherine Longly
Domaine provincial du Bois des Rêves à Ottignies / Allée du Bois des Rêves, 1 / 1340 Ottignies

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Katherine Longly, jeune auteur photographe belge établie à Bruxelles. Tout au long de la Biennale, Katherine Longly réalisera une oeuvre avec les visiteurs qui participeront à son atelier, ouvert le week-end au Domaine provincial du Bois des Rêves.

14 septembre 2010

Biennale: Photographies anonymes des collections de La trocambulante

Photographies anonymes des collections de La trocambulante
Place Blaise Pascal / Louvain la Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Dans l’espace public de la place Blaise Pascal, à l’entrée du Musée, seize photographies trouvées, choisies par Valérie Police (La trocambulante) et exposées sur cadres lumineux, introduiront d’une manière légère et distanciée le propos tenu à l’intérieur du Musée.

13 septembre 2010

Biennale: Beat Streuli

Beat Streuli
Musée de Louvain-la-Neuve / Place Blaise Pascal, 1 / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Photographe Suisse né en 1957, Beat Streuli expose des images à partir de 1988. La population urbaine est son sujet de prédilection. Il accumule depuis près de 20 ans des séries portant des noms de villes ou de quartiers dans lesquels il balade son appareil, souvent muni d’un téléobjectif, avec un oeil de voyeur désincarné.

Le marcheur urbain est le sujet obsessionnel de Streuli. Des corps en marche émotionnellement et visuellement bigarrés, qui produisent l’image de la ville, une image aussi déconstruite que construite, sans répit, impossible à saisir autrement que par le fragment, embarquant avec lui détails sans intérêt et moments forts. La composition est aléatoire, savamment quelconque, et on peut rapprocher Streuli de photographes comme Winogrand et Lee Friedlander, et in fine à Walker Evans, qui dès les années 30’ s’est mis à photographier la ville avec des méthodes aléatoires et en recherchant une absence d’interaction avec les sujets photographiés.

Streuli travaille massivement au téléobjectif, avec une esthétique très marquée par le rapport flou/net : personne découpées sur un arrière-plan flou, personnages étagés dans l’image par la profondeur de champ. Le contraste, le clair-obscur, y structure aussi fortement l’image. L’image est parfois déconstruite par le catapultage des avants et arrières plans, typique du téléobjectif. Bien qu’elle ne soit pas sociologique, la photographie de Streuli produit un effet d’archive et invite à la taxinomie : le monde globalisé y est ramené par parcelles précises : Barcelone, Bruxelles, Tokyo, New-york, Marseille y sont capturés avec une méthode proche de celle de Marcel Duchamp : le "choix d’indifférence".

Les photographies de Beat Streuli sont le plus souvent exposées dans un flux d’images, quasiment jamais seules. Elles tirent leur force d’un effet de masse. Elles sont parfois disposées côte-à-côte dans des assemblages panoramiques grands formats, soit dans des diaporamas projetés, collées sur des vitres, imposées sur des façades. Le grand format domine, comme un contraste avec la faible "intentionnalité" de la prise de vue. Beat Streuli travaille aussi en vidéo.

12 septembre 2010

Prix national de photographie Fernand Dumeunier 2010

Prix national de photographie Fernand Dumeunier 2010
BPS22 / Boulevard Solvay 22 / 6000 Charleroi
11/12/2010 - 9/1/2011

Le Prix Dumeunier est un prix national de portrait (triennal) créé en 1971 par l’épouse du photographe portraitiste Fernand Dumeunier (1899-1968). Ce prix de 1.500 € s’adresse aux photographes portraitistes belges ou résidant en Belgique depuis plus d’un an, âgés de moins de 40 ans.
Le prix couronne un ensemble homogène de trois photographies récentes. Les travaux, accompagnés d’une lettre de candidature, d’une photocopie de la carte d’identité et d’un curriculum vitae seront déposés au B.P.S.22 du 18 au 29 octobre, de 10 à 17h et le jeudi jusque 19h.
L’exposition du lauréat et des candidats retenus se tiendra au B.P.S.22 en parallèle à l’exposition des candidats au Prix du Hainaut Arts plastiques.

Vincen Beeckman / Cousins

Vincen Beeckman / Cousins
Wiels Centre d'Art Contemporain / avenue Van Volxem, 354 / 1190 Forest
19/9/2010 - 31/10/2010

Envie de sortir ?

Biennale: Marie Le Mounier

Marie Le Mounier
Musée de Louvain-la-Neuve / Place Blaise Pascal, 1 / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Née à Brest en 1970, Marie Le Mounier vit à Bruxelles depuis 2003. Elle a étudié la photographie au Massachusetts College of arts à Boston et à l’Ecole nationale supérieure de la photographie à Arles. Elle a travaillé pour des institutions artistiques, des galeries et des artistes avant de se lancer dans sa carrière artistique en 2003. Elle cumule les expositions solo (Rencontres internationales de la photographie à Arles) et les expositions de groupe (Toronto school of art gallery, Couvent de la Tourette à Lyon, CipM à Marseille, Station Mir à Hérouville, Saint-clair, centre d’art contemporain de Ventabren, Les photaumnales à Beauvais, Mois de la photo à Winnipeg au Canada…). Ses oeuvres ont rejoints des collections publiques et privées. Ses récentes expositions : Solo angel, Botanique, Bruxelles, décembre 2008 à février 2009 / Groupe honorons honoré, De garage, Malines, septembre – octobre 2008.

11 septembre 2010

BPS22 / Collection Coppel

Collection Coppel / México - esperado/inesperado
11/9/2010 - 28/11/2010
BPS22 / Boulevard Solvay 22 / 6000 Charleroi

Avec México : esperado/inesperado [Mexique : attendu/inattendu], le B.P.S.22 accueille une sélection de la collection du couple Isabel et Agustín Coppel et explore l’art mexicain en soulignant ses liens avec ses précurseurs historiques et la production artistique actuelle dans d’autres pays.

La sélection de l’exposition présente des œuvres de photographes historiques (Manuel Álvarez Bravo, Helen Levitt, William Eggleston), des peintres et des photographes contemporains mexicains (Enrique Guzmán, Graciela Iturbide, Mariana Yampolsky), ainsi que quelques « grands noms » de l’art international représentés par des oeuvres majeures (Ed Ruscha, Gordon Matta-Clark, Dan Graham, Maurizio Cattelan, Kendell Geers, Jonathan Monk, Gabriel Orozco, etc.). La jeune génération mexicaine ou installée au Mexique est également présente avec des œuvres de Francis Alÿs ou Abraham Cruzvillegas pour ne citer qu’eux.

ARTISTES: Doug AITKEN, Manuel ÁLVAREZ BRAVO, Francis ALŸS, Carlos AMORALES, John BALDESSARI, Lothar BAUMGARTEN, Iñaki BONILLAS, Miguel CALDERÓN, Maurizio CATTELAN, Lygia CLARK, Abraham CRUZVILLEGAS, Philip-Lorca DICORCIA, Rineke DIJKSTRA, William EGGLESTON, Flor GARDUÑO, Kendell GEERS, Dan GRAHAM, Enrique GUZMÁN, Jonathan HERNÁNDEZ, Graciela ITURBIDE, Terence KOH, Helen LEVITT, MAREPE, Gordon MATTA-CLARK, Jorge MÉNDEZ BLAKE, Ana MENDIETA, Jonathan MONK, Rivane NEUENSCHWANDER, Hélio OITICICA, Gabriel OROZCO, Damián ORTEGA, Jack PIERSON, Ricardo RENDÓN, Pedro REYES, Ed RUSCHA, Maruch SÁNTIZ GÓMEZ, Stephen SHORE, Melanie SMITH, Simon STARLING, Thomas STRUTH, TERCERUNQUINTO, Tatiana TROUVÉ, Pablo VARGAS LUGO,
Pae WHITE, Mariana YAMPOLSKY.

Gilles Durvaux / Postindustriel

Gilles Durvaux / Regard photographique sur une archéologie industrielle
Musée de Liberchies / Place de Liberchies 5 / 6238 Liberchies
11/9/2010 - 26/9/2010

Une enfance aux confins de Charleroi, des jeux interdits au sein de sites industriels désaffectés, voici les prémices à un acte photographique auquel se livre avec passion Gilles durvaux.
Ses errances au milieu des lieux abandonnés ont suscité des peurs excitantes qu’il revit aujourd’hui encore. Ce sont des retrouvailles avec les mêmes luminosités mystérieuses, les mêmes atmosphères pesantes et les mêmes odeurs de vieilles huiles.
Très vite, Gilles durvaux trouve à ces endroits quelque chose de graphique et de paradoxalement beau.
...

Guido Argentini / New photographs


Guido Argentini / New photographs
Young Gallery / Avenue Louise, 75 / 1000 Bruxelles
17/9/2010 - 09/11/2010

Guido Argentini est né en 1966 à Florence en Italie.
À 23 ans, après avoir étudié trois ans à la Faculté de Médecine de l'Université de Florence, il décide de se consacrer professionnellement à sa passion, et devient photographe. Depuis, les sujets principaux de son travail sont la mode et la beauté.
Guido Argentini vit à Los Angeles depuis 1990. Ses travaux ont paru dans quelques-uns des magazines les plus célèbres du monde, parmi lesquels Marie Claire, Amica, Moda, MAX, Vogue, Men's Health et Playboy.
Guido Argentini sort son premier livre "Silvereye" en 2003, dans lequel on peut y admirer des prises de vue de nus "argentés".
Ce travail est une réflexion de l'artiste sur ses passions qui sont la sculpture et la danse.
Dans son second livre, "Private rooms" sorti en 2005, Guido Argentini nous présente un travail personnel où l'érotisme et la beauté sont clairement inséparables. Nous sommes invités à entrer dans cette vision de l'univers féminin. Ce livre est le résultat de 10 ans de photographies, toutes prises dans l'intimité de pièces closes. Villas d'époque, appartements modernes, nombreux hôtels, du lieu le plus raffiné 5 étoiles décoré de luxueux velours et lits king size, aux motels les plus miteux meublés de chaises en plastique, au papier peint décrépit et où l'on paie à l'heure. Chaque pièce est la scène d'une "histoire ouverte" sans commencement ni fin. Contrairement à un film, une photographie laisse toute la place à l'imagination du spectateur.
Son dernier livre "Reflections" a été publié en 2007. Il s'agit d'une série de photographies de femmes se regardant dans le miroir. Ces nus féminins met au défit notre perception de ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Il joue ici avec les miroirs pour arriver à des perspectives inhabituelles. Les images qui en résultent combinent sensualité et distance sophistiquée.

Biennale: Comme une image

Comme une image
Musée de Louvain-la-Neuve / Place Blaise Pascal, 1 / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

« Comme une image » développe un propos autonome sur la place particulière de la photographie dans le monde de l’image, en insistant sur la dualité entre, d’une part, la vision optimiste (et soi-disant pauvre) de l’amateurisme et, d’autre part, celle critique des pratiques documentaires et/ou artistiques. L’exposition s’appuie essentiellement sur un prêt d’une vingtaine de photographies de la collection Lhoist et d’une soixantaine de photos trouvées, rassemblées par La trocambulante. Elle se complète par l’exposition de Beat Streuli et Marie Le Mounier, inaugurant leur résidence à l’UCL.

Dans l’espace public de la place Blaise Pascal, à l’entrée du Musée, seize photographies trouvées, choisies par Valérie Police (La trocambulante) et exposées sur cadres lumineux, introduiront d’une manière légère et distanciée le propos tenu à l’intérieur du Musée.

La première salle du Musée évoque le côté construit de toute représentation. Ce qu’affirment de manière évidente Imitatio Sapiens d’Olivier Richon et les arbres de Lynn Geesaman. Ce que confirme par son côté irréel Tinted Windows, Memphis, Tennessee de William Eggleston et d’autres photographies de la collection Lhoist. La seconde salle met en rapport les visions propres et souvent très opposées que développent amateurs et artistes actuels à propos de trois thématiques : la consommation (symbolisée par les loisirs et la voiture), le monde du travail et enfin la vie familiale (avec sa mise en scène pour la photo). En vitrine sont présentés quelques albums familiaux particulièrement étonnants et aujourd’hui très précieux pour les collectionneurs. La troisième salle accueille une création de Beat Streuli et Marie Le Mounier, dans le cadre de leur résidence d’artistes à l’UCL.

En résumé, au centre de Comme une image, s’exprime l’intention très nette de provoquer une sorte de contamination du regard critique. De quoi faire comprendre que la photographie ne se limite pas à la réception passive d’une image, mais qu’elle se prolonge dans le retour d’un regard en alerte.

10 septembre 2010

Vu: Sarah Van Marcke

Sarah Van Marcke
B-Gallery / 17-19 rue Saint-Jean / 1000 Brussel
03/09/2010 - 25/09/2010

Quatre photos (1x1 m chacune) et une installation de 3 vidéos font une exposition bien rapidement visitée.
Il faut cependant reconnaître l'intérêt tout particulier qu'elle provoque: les photos sont des images d'architecture moderne, mais il faut y ajouter deux règles supplémentaires, la présence d'un personnage dans une attitude étrange, ainsi que celle d'un objet qui en vient... La photo devient ainsi non seulement un jeu de la représentation, mais aussi un jeu tout simplement...
Et dans la video on est encore plus dans le jeu... celui de parapluies soulevés par un courant d'air et se balançant dans des arbres...

Un peu court sans doute pour juger d'un auteur... mais en tout cas un très bon apéritif!
A voir aussi sur outlandish-photo

Irene Jonas / Mort de la photo de famille ? De l'argentique au numerique

Irene Jonas / Mort de la photo de famille ? De l'argentique au numérique
L'Harmattan / Série études culturelles / Logiques Sociales / Paris, 2010 / 212 pages

On n'a pas l'habitude de questionner sa pratique artistique au regard de la sociologie, de l'anthropologie ou de l'analyse de genre.
C'est pourtant ce que nous amène à faire Irène Jonas avec sa "Mort de la photo de famille". Histoire de la photo de famille, distribution des rôles dans la famille quant à la constitution de la mémoire, et évolution des choses...
Une occasion de s'interroger sur qui utilise quel matériel pour photographier quoi et quand... Réflex ? Compact ? Numérique ou argentique ? De la "bête" photo de famille ou bien une tentative artistique ? Et qui colle les photos dans les albums ?
Au bout du livre, on reste sans doute un peu sur sa faim, avec pas mal de questions qui restent sans réponse... mais en tout cas, on ne peut plus s'empêcher de penser!

Biennale: Maxime Brygo

Maxime Brygo
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Né en 1984 à Dunkerque, Maxime Brygo vit et travaille entre Bruxelles et Dunkerque. Bachelier & Master Photographie La Cambre, Bruxelles lauréat du concours Emerging Talents from Belgian schools of photography en 2008. L’artiste expose le résultat de sa commande : sa vision d’ « Un monde parfait », à travers un travail sur les Européens vivant en Brabant wallon en Belgique, pays fondateur de l’Union européenne.

09 septembre 2010

Arnold Newman c/o Valerie Bach

Arnold Newman
16/9/2010 - 20/11/2010
Galerie Valérie Bach / Rue Ernest Allard 43 / 1000 Bruxelles

La Galerie Valérie Bach, en collaboration avec Arnold Newman Archive, propose de rendre hommage à un grand maître du portrait en photographie.
Photographe américain, Arnold Newman, décédé en 2006, est reconnu comme "le père du portrait environnemental".
Il a su capturer les portraits de nombre de personnalités les plus marquantes du XXème siècle, figures du monde politique, des affaires et de la culture.
La galerie propose une mise en parallèle de ses portraits les plus célèbres (Stravinsky, Picasso, Bacon, Dan Flavin, etc...) et de ses compositions abstraites qui ont ponctué son oeuvre dès le début de sa carrière.
Une cinquantaine de photographies étonnantes à venir découvrir du 16 septembre au 20 novembre 2010.

Biennale: Emerging Talents from Belgian schools of photography

Emerging Talents from Belgian schools of photography
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

«Emerging Talents from Belgian schools of photography» est un projet né de la rencontre entre Stephan De Broyer (View Photography Magazine) et Olivier Vanhoeydonck (Soyons.net). Actifs dans la découverte et la promotion des jeunes talents, ils ont décidé de collaborer ensemble à l’organisation d’un concours national ouvert aux étudiants des écoles de photographie belges. Le principe du concours est très simple : chaque membre du jury, composé de professionnels du monde de la photographie (critiques, galeristes, curateurs, photographes,…) choisira, parmi les dossiers des candidats, un travail qu’il parrainera sous la forme d’un texte expliquant les raisons de son choix. Les lauréats verront leur travail présenté dans View Photography Magazine et intégralement publié dans Soyons.net Magazine. Remarquer, encourager et promouvoir les jeunes photographes belges de talent, sont les trois volontés fondatrices du concours Emerging Talents. L’exposition présente un florilège d’œuvres des lauréats du concours depuis sa création en 2007, sélectionnées par le commissaire selon la thématique « Un monde parfait ».

08 septembre 2010

Curtis Mann / Something after

Curtis Mann / Something after
10/9/2010 - 23/10/2010
Almine Rech Gallery / Rue de l'Abbaye, 20 / 1000 Bruxelles

Pour la première fois, la galerie Almine Rech consacre une exposition à un ensemble d'oeuvres récentes de Curtis Mann.
Né en 1979 à Dayton, Ohio, Mann vit et travaille à Chicago, Illinois. Il a dernièrement participé à la Biennale du Whitney Museum 2010, dont les commissaires étaient Francesco Bonami et Gary Carrion-Murayari ; récemment, une exposition personnelle de cet artiste a été montée au Jewish Museum of Contemporary Art de Kansas City, Missouri.
Dans ses dernières oeuvres, Mann utilise des photographies trouvées représentant des zones de conflit à l'histoire complexe du Moyen-Orient, qu'il soumet à un processus de sélection et d'effacement. En peignant sur des portions de photographies couleur agrandies avec un
vernis transparent et en effaçant ensuite des portions non protégées de l'image, il cherche à faire émerger des significations nouvelles et abstraites des photos de famille, voyage ou divers documents qu'il s'est appropriés. La photographie est modifiée physiquement et contextuellement: dès lors, l'oeuvre oscille entre image et objet, photographie et peinture, réel et imaginaire.

Biennale: Peter Granser

Peter Granser
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

La mode des villes réservées aux retraités est un phénomène qu’un sociologue décrit comme la logique des citadelles de nantis face à la violence des territoires. Aux Etats-Unis, il y a environ 20 000 villes privées où le citoyen-propriétaire se protège des pauvres et des étrangers. Parmi celles-ci, il y en a environ 70 où les vieux riches se retrouvent entre eux pour jouir d’une tranquillité on ne peut plus stérile, à l’abri de murs et de grillages sous alarme, protégés 24h sur 24 par une police privée. Sun City en Arizona, décrite ici à merveille par les images grinçantes de Peter Granser, est l’exemple même de ces villes « parfaites » sans enfant ni bruit où l’on meurt avant décès. Le photographe autrichien précise : « Si je suis critique, c’est à l’égard du système. Leur mode de vie est comme un paroxysme de l’American Way of Life, quelque chose d’insupportable si on n’est pas né dedans... mais la photo est pour moi un moyen de comprendre ce qui m’est a priori inaccessible. »

07 septembre 2010

J'ai perdu mon modele...

Ma mère, Lucie Lemaire, est née le 25 juin 1929 à Robertville. Elle est décédée à la maison le 7 août 2010 à Malmedy, bien entourée.

D'autres photos dans le pdf de mon expo de septembre 2009 ainsi qu'un des textes lus lors de ses funérailles.

Marin Hock et Travaux de l'atelier Noorwest


Marin Hock et Travaux de l'atelier Noorwest
Atelier de photographie NoorWest / 12 Dennenboslaan / 3090 Overijse
10/9/2010 - 13/9/2010

Rétrospective des travaux de Marin Hock, jeune photographe issu du "75" ("les passeurs", "résidents", "d'une tristesse à l'autre"..) et un aperçu, en avant-première, de quelques uns de ses travaux plus récents.
Exposition également une sélection des travaux de l'atelier des vacances 2010, dont les derniers travaux de Dominique Lambelin et de Sandrine Danniau.

Marin Hock

Diplômé en 2009 à l’Ecole Supérieure des Arts/le 75 de Bruxelles.
Professeurs: Hugues de Wurstemberger, Savas Lazaridis, Vito Gisonda, Jean-Marc Vanthournhoudt,
Jacky Lecouturier
Aux cours de ses études 2007-2009, il s’intéresse à des sujets très variés. De la presse au documentaire social en passant par des travaux plus ‘‘plasticiens,, il cherche avant tout à mettre l’homme face à lui-même.
En 2007 il réalise une série de portraits dans une résidence sociale. Cette série sera montrée lors d’une exposition collective ‘‘Alter Ego,, à la Médiatine, à Bruxelles. L’année suivante, il réalise un documentaire sur un centre de psychothérapie institutionnelle à Charleroi en Belgique. Ce travail sera exposé dans différentes Fnac de Belgique dans le cadre de ‘‘la semaine contre le racisme et l’exclusion,,. Son dernier sujet réalisé en collaboration avec des danseurs dans les rues de Londres et intitulé ‘‘Les Passeurs,, est une recherche sur le mouvement urbain.
En 2008 il participe à une mission photographique pour la région d’Auvergne (chef de mission J-M Bodson). Il a aussi l’occasion de travailler à plusieurs reprises pour l’Université libre de Bruxelles. De même, pour une créatrice de mode belge de la marque ‘‘Quand on parle du loup,,. Enfin, Il réalise d’autres travaux de commande, divers et variés.
En 2010, Marin participe à la biennale de photographie de Théssalonique avec le sujet “Les Passeurs”. Il prépare actuellement un voyage à travers les États Unis avec une diplomée en sciences sociales qui apportera une dimension écrite aux images. Il prévoit aussi un voyage à Tokyo pour y poursuivre entre autres son travail sur le mouvement urbain.

Martial Lorcet / Baby Doll

Martial Lorcet / Baby Doll
10 septembre au dimanche 10 octobre 2010
Galerie Libertine / Rue Ernest Allart, 22 / 1000 Bruxelles

L'oeuvre photographique de Martial Lorcet a toujours traité de la plastique du corps de la femme.
Il photographie des mannequins à la plastique implacable dans des chambres d'hôtel avec pour complice littéraire CharlElie Couture, et publie le livre filles de jours.
Suite à sa rencontre avec une modèle, Martial Lorcet décrouvre l'ésthétique SM et fétichiste, naît alors une série photographique noir et blanc qui magnifie les corps entravés.
Afin de poursuivre cette recherche, il séjourne au Japon et réalise des photographies de bondage de femmes Japonaises, ce qui provoque des réactions mitigées, sous l'angle novateur d'un artiste occidental.
...

Biennale: Doug Biggert

Doug Biggert
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Si vous évoquez Kerouac, la route et les vastes espaces à propos d’une de ces milliers d’images d’autostoppeurs qu’il a prises, il y de grandes chances que Doug Biggert vous ramène à la réalité par un « Cette femme-là, mais pas du tout, elle allait seulement au marché deux rues plus loin ». C’est que l’Américain qu’il est ne voit pas la mythologie de son pays, il vit dedans. Il la fabrique même depuis 40 ans. Par exemple, en faisant le parcours du self made man chez Tower Records (de manutentionnaire à responsable mondial de la section magazine) ; en amassant des vinyles et des bomber stickers par milliers ; en collectionnant tous les numéros du magazine de skateboard Trasher ; en habitant la Californie et en photographiant les autostoppeurs pour lesquels il s’arrête. Disons, pour faire simple et court, disons que quand on y regarde de près, une chose est certaine, c’est que cette série d’images-là, inouïe, c’est du pur jus de l’Amérique.

06 septembre 2010

Karin Borghouts, Dieter De Lathauwer, David Marlé, Wouter Van de Voorde et Marc Wendelski / Paysages fictionnels

Karin Borghouts, Dieter De Lathauwer, David Marlé, Wouter Van de Voorde et Marc Wendelski / Paysages fictionnels
11/9/2010 - 31/10/2010
centre culturel jacques franck / chaussée de waterloo 94 / 1060 Saint-gilles

Le paysage : thème majeur, s’il en est, de la palette artistique et forme récurrente de la pratique photographique. On pense aux vues de Paris d’Eugène Atget, aux splendides espaces des déserts américains d’Edward Weston ou aux typologies de l’école de Düsseldorf initiée par les Becher, avec Andreas Gursky, Thomas Ruff, Thomas Struth, ...
Ici pourtant, point de descriptif d’un espace donné et existant. Mais plutôt l’impression de se trouver devant un décor dans lequel des semblants d’histoires, en filigranes des images, préfigurent un hors champ cinématographique, à la lisière du documentaire et de la fiction, faisant se côtoyer le réel et l’imaginaire.

Elle photographie des lieux publics, privilégiant des espaces architecturaux ou de détente (zoos, parcs ou musées). Bien que Karin Borghouts travaille à la manière des documentaristes, ses images ne sont pas que la juste retranscription des choses. Toujours à la limite entre la réalité et la fantaisie, elles inspirent la fascination et le doute. Karin Borghouts (1959, Kapellen/B) a une formation en peinture et en photographie (Anvers).

En observant les singuliers paysages de Dieter De Lathauwer (1978, Gand/B), des mots comme transparence, infinité, solitude et désolation apparaissent à l’esprit, sublimant réel et surréel.
Après des études d’ingénieur industriel en 2000, Dieter de Lathauwer s’engage dans des études artistiques à l’Académie des Beaux-Arts de Gand d’où il sort en 2005, et crée le collectif de photographes "GUN" en 2008.
En 2010 il aura, entre autre, exposé au Musée de la Photographie d’Anvers et à la Canvascollectie à BOZAR (Bruxelles)

Par exemple, voici une scène : une caméra, un trépied, un décor, une lumière. Voici des protagonistes (inconnus, aimés, entrevus). La pièce commence. Il n’en garde que de très rares moments. Les plus achevés, les plus signifiants ou les plus troublants. Dans cette série « Collection », David Marlé (1975, Loivre/F) rassemble une série de tableaux qui interrogent notre manière de percevoir le réel.
Après un Master en Photographie à l’ENSAV La Cambre à Bruxelles (2002), il collabore à plusieurs projets artistiques dans les arts de la scène et l’édition.
En 2010 il a reçu le Prix SOFAM au 16e Prix Photographie Ouverte du Musée de la Photographie de Charleroi.

Les images de Wouter Van de Voorde (1979, B) ont été réalisées en Australie mais elles portent plutôt la signature de l'Amérique du vingtième siècle, ce qui leur donne un caractère cinématographique, intriguant et souvent étrange.

(…) L’humain chez Marc Wendelski s’inscrit dans le paysage, se dépose sur lui et lui donne son grain. L’homme ou la femme y sont le plus souvent présents comme des charnières d’une vaste construction, comme des ingrédients absolument indispensables à la composition bien que particulièrement délicats et fragiles. (…) (Anne-Françoise Lesuisse)
Après des études supérieures en photographie à l’Institut Saint-Luc de Liège (1997-2000), il expose notamment à la biennale de Marchin (2005) et au Musée de la Photographie à Charleroi (janvier 2008). Il vit et travaille à Liège.

Wets, Verhaeren, Techy, Schollaert, Robazinski, Remy, Rehm, Maquet, Marchand, Harsch, Desmedt

Une part d'Humain
Galerie AmArt / Rue Dejoncker, 34 / 1000 Bruxelles
10/9/2010 - 3/10/2010

Exposition commune de photographies. Déclinaison sur un même thème: Une part d'Humain. Participation de 11 photographes; Isabel Wets, Vincent Verhaeren, Michel Techy, Stéphane Schollaert, Anne Robazinski, Françoise Remy, Gaby Rehm, Michèle Maquet, Myriam Marchand, Barbara Harsch, Christiane Desmedt.

Biennale: Arnold Odermatt

Arnold Odermatt
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Depuis quelques années, les photographies trouvées -aux puces ou ailleurs- font les délices des nostalgiques ou des amateurs de l’insolite et de l’étrange. Au-delà de ce qu’elles disent à voix haute du présent qu’elles ont figé, elles font entendre également le chuchotement des instants disparus. En ce sens, on pourrait dire qu’Arnold Odermatt est un photographe « trouvé ». En effet, les images qu’il a prises durant quatre décennies en tant que premier lieutenant de police dans le Canton suisse de Nidwalden faisaient état d’accidents spectaculaires et aussi de la belle application de ses collègues à l’oeuvre. Aujourd’hui, elles semblent nous laisser entendre la désapprobation du petit scandale de chaque carambolage vis à vis du code de la route. En sourdine, en nous montrant la bonne organisation de la maréchaussée helvétique, elles semblent également vouloir nous rassurer sur la possible existence d’un monde parfait.

05 septembre 2010

Philippe Herbet / Overview


Philippe Herbet / Overview
Galerie Jacques Cerami / Route de Philippeville 346 / 6010 Couillet
11/09/2010 - 16/10/2010

Laurent Muschel / Back Black

Laurent Muschel / Back Black
Galerie Pascal Polar / Chaussée de Charleroi, 108 / 1060 Saint-Gilles
9/9/2010 - 18/9/2010

Les deux séries présentées à la Galerie proposent deux facettes significatives du photographe.
La première série, intitulée Back, est faite d'instantanées de personnes prises de dos; impressions fugitives qui interpellent et donnent à réfléchir. Qui sont-ils ? A quoi pensent-ils ? Où vont-ils? Alors que le visage souvent répond et contient, ces photographies interrogent et ouvrent, en jouant sur les couleurs et la lumière. On se prête à imaginer les pensées et les regards à la recherche d'un sens.
L'autre série -Black- prend le contrepied avec une réalisation en studio de photographies de femmes noires sur fond noir. Dans une approche minimaliste, Laurent Muschel développe une recherche esthétique qui essaie de capter l'essence de ce qu'il appelle la "blackitude". Son travail, loin de présenter une vision sombre, donne une densité lumineuse quasi jubilatoire à ces photographies où le noir domine.
Jouant des contrastes et des poses, il propose une vision immédiatement reconnaissable qui capte l'instant éphémère sans jamais le caricaturer ou l'enfermer.

Biennale: Philippe Chancel

Philippe Chancel
Grand Rue -3 à Louvain-la-Neuve / Grand Rue (accès entrée parking vert) / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Bienvenue dans la Corée démentielle de Kim II-Sung, le grand leader et de son fils Kim Jong-II, le cher leader. Bienvenue dans ce pays où le culte de la personnalité est érigé en une esthétique à part entière. Le réalisme socialiste touche ici à son plein accomplissement. Il n’y a pas une place, pas un lieu public qui ne soit garni d’une effigie de ces délicieux dictateurs. Le photographe Philippe Chancel en rend compte avec un flegme et une apparente neutralité plus féroces que toute critique avouée. Il rend compte aussi du « hors temps » de ce pays scénarisé jusqu’à la folie, avec ces gigantesques avenues vides et ces stades où les grandes foules participent aux tableaux humains à la gloire de la nation. Plus le monde ressemble à l’image que l’on s’en fait (plutôt que l’inverse), plus il ressemble à l’enfer.

04 septembre 2010

Bernard Plossu / Classique-Moderne


Bernard Plossu / Classique-Moderne
11/9/2010 - 23/10/2010
Box Galerie / 88 rue du Mail / 1050 Bruxelles

Vernissage le 11/9/2010 dans le cadre des Brussels Art Days (12-20h)
Rencontre avec Bernard Plossu le 9/10/2010 (14-18h)

Biennale: Patrick Bailly-Maitre-Grand

Patrick Bailly-Maître-Grand
Bibliothèque des Sciences à Louvain-la-Neuve / Place des Sciences / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h0

Ce que les photographies de Patrick Bailly-Maître-Grand nous donnent à voir correspond peu -ou souvent pas du tout- à ce qu’elles nous montrent. Ce qu’elles nous montrent ? Des objets, des insectes, des corps par morceaux, des reflets, des ombres que l’artiste a pu voir et toucher. Ce que nous voyons ? Avant tout des artifices de représentation. Pas des images triviales qui imitent le réel, mais des détournements techniques présentés pour leur perfection. Les descriptions par le photographe lui-même de l’alchimie mise en œuvre pour chacune de ses créations est un régal où l’humour le dispute à l’ingéniosité. Où l’on apprend par exemple « qu’un couvercle de casserole ou bien qu’une passoire peuvent parfaitement devenir des faces lunaires ou des voûtes étoilées ». Bailly-Maître-Grand précise cependant qu’il respecte toujours le pacte photographique de l’empreinte du réel. Ce qui est certain, c’est que la beauté est au rendez-vous et, chose rare, la curiosité du lecteur pour le secret de fabrication est satisfaite. Cela pourrait passer pour de la petite cuisine. Il n’en est rien car la fabrication ici, c’est tout l’art.

Imagique / Exposition photo

Imagique Exposition photo
4/9/2010 - 5/9/2010
Espace Hastimoulin Rue de l'industrie, 145 5002 St Servais (Namur)

Cette année le club photo Imagique vous invite a son expo photo et projection numériques sonorisées
Entrée gratuite

03 septembre 2010

Biennale: Ma petite propagande

Ma petite propagande
Forum des Halles (et aussi dans d'autres lieux !) / Galerie des Halles / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

« Ma petite propagande » est un dispositif de sensibilisation à la (re)lecture des images et un principe d’exposition qui constitue le fil conducteur de la Biennale. Le Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a invité des groupes de citoyens et des personnalités du monde de la photographie à se plonger dans leurs albums de famille, dans les archives d’entreprise ou d’association, mais aussi dans des fonds de photographies « trouvées ». Ils ont créé plusieurs séries d’une vingtaine d’images. En confrontant ces « phrases d’images » avec des oeuvres d’auteurs, « Ma petite propagande » met en évidence la dimension créatrice de la lecture d’images. Tout au long du parcours de la Biennale7, vous découvrez ces phrases d’images exposées dans des cadres lumineux, composées de « perles » rarement perçues comme telles faute d’un regard en alerte.

Concept : Jean-Marc Bodson

02 septembre 2010

Borde / Fernando Rosa - Jorge Rojas


Borde / Fernando Rosa - Jorge Rojas
9/9/2010 - 27/9/2010
Maison de l'Amérique Latine SEUL ASBL / Rue du Collège 27 / 1050 Bruxelles

“Panorámicas de Santiago de Chile: ciudad de las metáforas del sin sentido” et “RØ”, deux points de vue qui se complètent et se confrontent au sein de l'exposition “Borde”: d'une part, un regard sur Santiago du Chili, métropole de marchés en mouvement constant, scénographie du vide laissé par le progrès et symbole de déshumanisation; d'autre part, une évocation de la relation identitaire entre les habitants des abords du Ring de Bruxelles et celui-ci, lieu de transit et frontière urbaine.
“Borde” est une réflexion sur le territoire urbain et la perception du paysage au-delà des perspectives idéologiques de la modernité.

Biennale: Ecole superieure des Arts de l’image Le 75

Ecole supérieure des Arts de l’image Le 75
Forum des Halles / Galerie des Halles / 1348 Louvain-la-Neuve

7ème Biennale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve
16/9/2010 - 17/10/2010
Expositions ouvertes du jeudi au dimanche de 11h à 18h
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h

Confrontation de photographies d’étudiants du 75 prises au Musée de l’Afrique centrale de Tervueren et de clichés de l’époque coloniale trouvés dans les archives de l’UCL. Un chaud-froid en images alors que se célèbrent les 50 ans d’indépendance de la République Démocratique du Congo.

01 septembre 2010

La biennale en quelques reperes

Un monde parfait. Photographie optimiste et cinglants démentis

Biennale de photographie de et à Louvain la Neuve
Dates : du 16 septembre au 17 octobre 2010 - du jeudi au dimanche de 11h à 18h
8 lieux : - 20 expositions :

Forum des HallesEcole supérieure des Arts de l’image Le 75
 Ma petite propagande
Bibliothèque des SciencesPatrick Bailly-Maître-Grand
Grand Rue -3Philippe Chancel
 Arnold Odermatt
 Doug Biggert
 Peter Granser
 Maxime Brygo
 Emerging Talents from Belgian schools of photography
 Ma petite propagande
Musée de Louvain-la-Neuve«Comme une image»
 œuvres de la collection Lhoist
 Photographies anonymes La trocambulante
 Beat Streuli
 Marie Le Mounier
Place Blaise PascalPhotographies anonymes La trocambulante
Domaine provincial du Bois des RêvesKatherine Longly
 Ma petite propagande
Grange du DouaireNina Berman
Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-NeuveMartinKollar
 Ma petite propagande (+ phrases commentées et cinéma)


Photos-concert « Root africaine » le mardi 21 septembre à 20h30 à l’Aula Magna
Spectacle Juniors « Album photos » le samedi 9 octobre à 19h au Centre culturel à Ottignies
Nocturnes les jeudis 23 septembre et 7 octobre de 18h à 21h
Fête de clôture le dimanche 17 octobre à 18h, au Centre culturel à Ottignies

Accueil et billetterie : Forum des Halles à Louvain-la-Neuve
Forfait Biennale - Adulte : 6 € - nombreuses réductions
Visites guidées sur réservations au Musée de Louvain-La-Neuve, 010 47 48 45 (Durée : 1h30)

INFOS: www.biennale7.be - 010 45 69 96
Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – 41, avenue des Combattants à 1340 Ottignies