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"Après un hiver long et rigoureux, un printemps mitigé, comme chaque année on guette ses prémices, on l'espère, l'appréhende merveilleux; une fois de plus, il faut bien se l'avouer, l'été a été pourri!
Bien sûr, il y a eu début juillet, c'est déjà loin, quelques belles semaines, et puis? Plus rien ou presque; de trop rares éclaircies dans ce mois d'août triste et pluvieux.
"Août pluvieux, septembre lumineux" disaient les anciens (enfin je crois me souvenir qu'ils disaient cela à moins que je fantasme un peu et que mon cerveau en manque de chaleur l'ai inventé à l'instant).
Je vous propose de nous retrouver dans la vallée de la Semois le week-end du 25 et 26 septembre pour un stage de photo (argentique-numérique).
Ensemble, nous accueillerons l'automne, ses brumes matinales, ses lumières rasantes, ses habits panachés de couleurs chaleureuses.
L'époque des champignons des bois, du brame du cerf, des premières flambées dans la cheminée, d'un premier "grand bol d'air" après la rentrée."
Jean-Marie vandeloise
Clôture des incriptions (limitée à quatre) le 21/09.
photosnoiretblanc.blogspot.com
0032 476971989 - jmvandeloise@gmail.com - stagesdephoto@gmail.com
Galerie Le Salon d'Art / 81 rue de l’Hôtel des Monnaies / 1060 Bruxelles
Enfin une salle d'expo qui n'est pas condamnée à être dépeuplée...
C'est une vraie salle d'exposition, avec de vraies expos... et c'est aussi un vrai salon de coiffure, avec un véritable coiffeur qui fait son boulot en même temps que celui de galeriste...
Mais il n'y a pas ici cette ambiguité profonde que l'on ressent en poussant la porte d'un café ou d'un restaurant salle d'exposition... celle d'être invité à consommer, à prendre un repas... celle de devoir un peu bousculer les autres convives, tourner autour de leurs tables et de leurs conversations, pour pouvoir, et mal, profiter un peu de l'exposition.
Eh bien oui... il y a quelqu'un sur la chaise du coiffeur... Mais le miroir l'inclut dans la visite...
Et les oeuvres sont accrochées de telle sorte qu'on n'ait pas à bousculer notre coiffeur...
Au point qu'on se dit qu'ici, au moins, on aurait bien envie de consommer. Et de s'asseoir à son tour pour se faire refaire le portrait!
JOHN HUMBLE / LA River
Stieglitz 19 / Arthur Goemaerelei 19 / 2018 Antwerpen
9/9/2010 - 10/10/2010
Depuis le milieu des années 70, le photographe américain John Humble a documenté le grand Los Angeles, créant des images qui explorent les qualités post-modernes de la deuxième ville la plus étendue des Etats-Unis.
Cette exposition est centrée sur deux travaux distincts de la longue carrière de Humble: les paysages urbains et la rivière Los Angeles. Les deux constituent des voyages à travers l'environnement construit et les divers quartiers qui constituent la ville.
Tentatives de rapprochement: Agnes Orban / Brigitte Vaury / Elisabeth von Fischke
Galerie Caravanserail / 47 rue Lesbroussart / 1050 Bruxelles
10/9/2010 - 19/9/2010
Elodie Ledure / Ceci n'est pas notre quotidien
Centre culturel de Seraing / Rue Renaud Strivay, 44 / Seraing 4100
1/9/2010 - 29/9/2010
« Ceci n’est pas notre quotidien » revient à s'approprier et réinventer le quotidien, filtré par l'imagination des artistes.
Elodie Ledure, photographie
« Elodie Ledure nous montre le vide, l’absence, avec une simplicité touchante et une rigueur photographique maîtrisée. Elle construit en images un monde dans lequel la banalité ignorée se révèle finalement intéressante, séduisante et interpellante.
Son travail, d’une grande cohérence, nous donne à voir des lieux où il ne se passe rien mais, comme l’écrit Sarah Moon, « pour qu’il ne se passe rien, il faut d’abord qu’il se passe quelque chose » et c’est là aussi l’intérêt de cette recherche. »
Marc Vausort, conservateur, Musée de la photographie à Charleroi.
www.elodieledure.com
Gordon Hopkins, peinture
Sarah Van Marcke
B-Gallery / 17-19 rue Saint-Jean / 1000 Brussel
03/09/2010 - 25/09/2010
Dans son travail photographique, Sarah Van Marcke concentre sa recherche sur la position du corps humain dans le paysage construit. Dans son travail, Sarah confronte son propre corps au paysage construit et questionne la manière dont nous nous déplaçons dans cet espace. A la fois derrière et devant l'appareil, Sarah est l’« anti-sujet » de l'image ; son corps abandonné est principalement employé comme objet qui s'adapte à son environnement en imitant le cadre, la forme, la couleur ou la fonction.
Thomas Chable / Du berceau à la promise
Maison des arts de Schaerbeek / 147 Chaussée de Haecht / 1030 Bruxelles
25/6/2010 - 27/8/2010
On en prend ici plein la vue... et chaque salle apporte son lot de nouveauté...
Du noir et blanc, parfois assemblé en panoramiques approximatifs et maladroits...
Mais toujours avec un message d'une force incroyable...
Et pour ne retenir que celles-là... la vision de ces cinq valises dans la chambre unique de ces cinq femmes à (vraiment) tout faire d'un bar éthiopien... et, au Maroc, celle des inscriptions sur les fonds des tiroirs des chambres de ceux qui vont tenter le passage, y laissent une trace...
Thomas Chable est vraiment un très grand de la photographie!
Véronique Boissacq / room with a light
22/7/2010 - 18/9/2010
Office d'Art contemporain / Rue de Laeken 105 / 1000 Bruxelles
A première vue, on pourrait hésiter, entre sadisme entomologique et ouvrage de dames.
Mais au bout du compte, il ne s'agit ni de l'un ni de l'autre. Il y a là trop de flou. Trop d'attention à la couleur.
Les sujets botaniques, pourtant colorés, semblent ainsi disparaitre devant les quelques et banales épingles qui les fixent...
Des bleus, mauves, roses, couleurs étonnantes, rares et précieuses, transforment l'image. Changent sa nature.
Il n'en reste plus qu'une lumière qui baigne les lieux.
© Pieter Hugo. Courtesy Michael Stevenson, Cape Town & Yossi Milo, New York
Exposition majeure du photographe Pieter Hugo
Bruxelles, le 23 août 2010 – Forest Centre Culturel présente pour la première fois en Belgique, du 27 août au 26 novembre 2010, « On Reality and Other Stories », une exposition rétrospective de Pieter Hugo, photographe sud-africain de renommée internationale. L’occasion d’aller à la découverte de cet artiste engagé qui dresse le portrait d’un continent africain méconnu, parfois radical mais toujours surprenant.
Un photographe sud-africain de réputation internationale
Né en 1976 à Johannesburg, Pieter Hugo est issu de la jeune génération de l’après-apartheid en Afrique du Sud. Récompensé par de nombreux prix prestigieux, il se fait connaître du grand public en 2007 par son livre sur les hommes-hyènes et reçoit en 2008 le prix Découvertes des Rencontres d’Arles. Du FOAM Fotografiemuseum à Amsterdam en passant par le Tate Modern de Londres jusqu’à l’Australian Centre for Photography à Sydney, ses œuvres sont exposées dans le monde entier. Invité d’honneur aux Rencontres de Bamako en 2009, biennale africaine de la photographie, il y expose son dernier travail sur Nollywood, l’industrie du cinéma au Nigéria.
Un autre visage de l’Afrique
Cette rétrospective à Bruxelles rassemble les plus importantes séries représentatives du travail de Pieter Hugo dont Albinism, Hyena Men et Nollywood.
Ses sujets hors du commun questionnent l’Afrique : Sud-Africains atteints d’albinisme, une particularité génétique qui bouleverse les notions de race et de différence ; juges du Botswana en toge et perruque, troublantes références aux colonies ; collecteurs de miel sauvage ghanéens et nomades dresseurs et montreurs d’hyènes, de singes et de serpents, vivant de leur art à la périphérie des villes… Sans oublier les jeunes fermiers afrikaners, les boys scouts libériens porteurs de messages de paix, dans un pays instable et violent, ou encore les incroyables acteurs de Nollywood, le cinéma populaire nigérian - un pur produit africain réalisé avec de petits budgets et dont le chiffre d’affaires le place en 3e position mondiale après Hollywood et Bollywood.
A travers ces différentes séries, Pieter Hugo met en scène la complexité et les paradoxes de l’Afrique, un continent métissé où les traditions et croyances se mêlent aux influences occidentales héritées du colonialisme.
Exposition Pieter Hugo “On Reality and Other Stories”
27 août - 26 novembre 2010.
Ouvert du mercredi au dimanche de 12h à 18h. Le jeudi jusqu’à 20h.
Forest, centre culturel – au BRASS
364, avenue Van Volxem – 1190 Bruxelles
Commissaire de l’exposition : Christine De Naeyer
Partenaires : L’Atelier Bernard Weber (Bruxelles), Le Château d'Eau (Toulouse) et Michael Stevenson Gallery (Cape Town)
Vu: Laurent Friob / L'inconscience de l'apesanteur
Musée d'Ixelles / rue Jean Van Volsem 71 / 1050 Bruxelles
25/5/2010 - 5/9/2010
Il était dit que je retournerais au Musée d'Ixelles... après y avoir vu close-up... mais avoir manqué l'expo de Laurent Friob.
Bon... ce n'est pas très compliqué. Après la première salle, vous prenez à gauche, puis tout de suite à droite, jusque au fond, et puis encore à droite... Ce n'est pas fléché... il n'y a aucune indication, mais vous trouverez surement. Et puis, si vous ne trouvez pas, vous n'aurez qu'à demander au personnel. Ils vous guideront...
Il y a dans les deux séries de photos exposées, contemplation, inconscience et apensanteur... une sorte d'état second qui semble produire ses propres images.
Une série de 7 d'abord, le détail et la matière de murs noirs de goudron... noir sur noir... ou de marbre griffé... gris sur gris... L'absence totale de sujet dans ces noirs, et comme la présence d'un texte indéchiffrable et interminable sur ces marbres rayés, dont on se demande qui a eu la patience de les griffer si longuement et uniformément...
Apensanteur encore dans cette vision (15 photos en un module de 5x3) presque répétitive de ce qui pourrait être un paysage forestier dans la brume, mais se révèle à la seconde lecture être une chute d'eau islandaise. Qui s'avère au final n'être que de l'eau/la vapeur d'eau... qui cache de l'eau.
Julien Claessens / Les femmes de Julien
17/08/2010 - 23/10/2010
Galerie Le Salon d'Art / 81 rue de l’Hôtel des Monnaies / 1060 Bruxelles
Ces "femmes de Julien" ne sont certainement pas les plus jolies, et les manières de les photographier changent de l'une à l'autre, avec des cadrages, des dimensions de tirages, des contrastes, si différents dans l'ensemble des oeuvres présentées.
Il y a pourtant comme une belle unité qui émerge où je préfère encore les images les plus floues. Celles qui créent une sorte de doute sur la nature de ce que l'on voit, sur la distance et la lumière. Celles qui libèrent totalement l'imagination.
Des images présentées dans le cadre tout à fait particulière du salon d'art et de coiffure.
Vincen Beeckman / Medium
18/6/2010 - 21/8/2010
ISELP / boulevard de Waterloo 31 / 1000 Bruxelles
Il est évidemment un peu tard pour vous rendre à l'ISELP... l'expo est terminée. Mais Vincen Beeckman ne reste pas inactif, et on peut retrouver ses projets ailleurs.
Une expo déroutante.
D'abord, une série d'autoportraits décallés. Comme des couvertures de Martine: Vincen fait du vélo, Vincen en vacances, Vincen à la mer, Vincen homme d'affaire, Vincen fait de la prison, Vincen ne sait pas s'habiller,...
Et puis des récits de consultation de voyant(e)s...
Mais aussi une série d'autres images, sur les murs, qui semblent n'avoir comme fil conducteur (et encore pas toujours) que la mort, ou les traces de la mort: animaux écrasés, fleurs de cimetières, camion renversé, crucifix...
Et enfin, sur le sol, des dizaines, des centaines d'autres images, de portraits, dont on ne sait ni ne comprend l'origine...
Tout cela est très étrange... et bien difficile à comprendre, et très déroutant par la variété des lieux (la Belgique ? le Liban ? l'Amérique latine ? d'autres endroits et continents encore ?)... mais aussi bizarrement, ne rebute pas. Aurait plutôt le don d'amuser le spectateur. De l'inviter à se laisser aller, que ce soit dans son propre regard délirant, au delà de celui du photographe, ou bien à la recherche d'une explication...
Nancy Huston / Infrarouge
Actes Sud / 2010 / 310 pages
Encore un roman sur/autour de la photographie.
Le photographe prend, ces temps ci, figure de véritable personnage; il intéresse; il intrigue.
Ici au moins, ne s'agit-il pas d'un prétexte: la photographie est centrale. Même si elle partage cette place avec quelques autres sujets: les relations dans une famille "moderne" (entendez d'enfants de couples recomposés ayant eux-mêmes divorcé), le regard féminin sur sa sexualité,...
Au moins aussi, les références photographiques font-elles mouche: Diane Arbus est essentielle au roman, Araki plus que cité; de même que les aspects techniques: le temps passé dans la chambre noire, les perspectives particulières de l'utilisation du film infrarouge...
Et si l'on y trouvera sans aucun doute à redire sur l'exactitude de certaines descriptions, l'esprit de la photographie analogique/argentique est magnifiquement rendu; il n'est jamais question d'une image particulière, que l'on pourrait discuter après l'avoir (re)vue sur un écran, mais toujours, et essentiellement, de l'acte de photographier...
Un peu irritant aussi pour le lecteur belge ou français, l'utilisation du mot "camera" là où on entend ici toujours parler d'appareil ou de boîtier... Mais la narratrice, et l'auteur, étant toutes deux canadiennes, on pourra croire qu'il s'agit là de l'usage chez nos cousins francophones d'outre Atlantique.
Céline Trujillo / Traversées
De l'autre côté du miroir / Rue Généraux Cuvelier / 6820 Florenville
08/08/2010 - 29/08/2010
Vincen Beeckman / LUX
WIELS, Centre d'Art Contemporain / Av. Van Volxemlaan 354 / 1190 Forest
27/8/2010 - 19/9/2010
Durant une année, le photographe Vincen Beeckman accompagne un groupe d’adolescents du quartier bas-Forest. Par le biais de performances aux accents doux-amers, les jeunes questionnent et revisitent les clichés sur la réussite sociale. Photographies, vidéos, écrits, enregistrements … rendent compte de leurs échanges et expériences.
PÔZE III / Africa Town
Palais des beaux arts / BOZAR
Vendredi 25.06 > Dimanche 26.09.2010
"Plusieurs mois durant, sous les conseils avisés de l'artiste Vincen Beeckman, des centaines de participants, amateurs comme professionnels, d'ici ou d'ailleurs, se sont pris au jeu de photographier l'Afrique à Bruxelles telle qu'ils la voient. Aboutissement de ce long processus coopératif, l'exposition PÔZE III regroupe sur trois panneaux un immense patchwork de clichés authentiques, libres et personnels, dont la mise en perspective volontairement équitable résulte elle aussi d'un travail pleinement associatif. Parmi cette forêt d'instantanés épars, quelques portraits inattendus, fruits de la rencontre fortuite entre le studio mobile de Vincen Beeckman et les Africains de Bruxelles. De bout en bout, un projet participatif et collaboratif dans sa portée la plus noble."
Jouissif...
Une débauche d'images accrochées un peu n'importe comment sur les murs... dont on distingue progressivement la logique... de la nourriture, des masques, des pièces d'habillement...
Et puis, au fond, la vision tout à fait impressionante et hypnothique d'une immense galerie de portraits aux fonds tantôt roses ou noirs et blancs... lignés ou à pois...
Une bouffée d'air frais...
Expo: Roger Ballen / Rétrospective
Palais des beaux arts / BOZAR
Vendredi 25.06 > Dimanche 26.09.2010
Surréaliste...
On y entre par une vision très étrange d'une Afrique du Sud (blanche) à la limite du délire... Il y a du "providence"... du Diane Arbus... des "freaks"...
Mais ce délire ne semble pas suffire à Ballen pour résoudre la crise existentielle du Sud Africain blanc...
Restent alors les rats, les cochons, les mêmes monstres et visions improbables... Des traits et des fils... des dessins sur les murs... qui réduisent de plus en plus l'image à une sorte d'abstraction et au trait...
Heureusement, cette expo est gratuite... et on pourra y revenir pour tenter d'en capter quelque chose si le premier passage n'a pas suffi...
Expo: Un rêve utile: photographie africaine 1960-2010
Palais des Beaux-Arts / BOZAR
Vendredi 25.06 > Dimanche 26.09.2010
Une expo pas vraiment facile... mais on pourra y trouver quelques perles... dont des autoportraits des années 70 de Samuel Fosso, bien sages par rapport à ce que l'on a pu voir plus tard... quelques clichés de Malick Sidibé, dont des scènes de danse bien éloignées des vue de studio habituelles,... des images très étonnantes de Jodi Bieber que ce soit en noir et blanc ou en couleur... le Lagos hyper graphique et sans fioritures de Akinbode Akinbiyi et enfin les banlieues de Mohammed Bourouissa (dont il ne faut pas manquer les quelques photographies aussi présentes dans le grand hall de Bozar), ou chaque lieu devient le symbole de relations sociales (le miroir d'une flaque, un hall d'immeuble,...)...
Il faut donc y aller doucement...
Et s'il le faut, refaire un tour pour que le regard s'habitue, trouve ce qui lui plait... et s'accroche durablement à quelques images...
CHRIS VERENE
Eté bruxellois de la photographie
Kelman Visser Gallery / Rue Lebeau 37 / 1000 Brussels
18/06/2010 / 22/08/2010
Une série très exceptionnelle... un travail entamé en 1984 et qui se continue...
Le regard d'un adolescent, puis d'un adulte sur le monde qui l'entoure, sa famille, ses amis... Sur ce qui leur arrive et sur leurs malheurs...
Un regard impitoyable, parce qu'il est là quand les choses arrivent..., et que le malheur frappe plus souvent que le bonheur... (comme dans l'illustration ci-contre: "Le jour même où ils signèrent les documents pour le divorce... une tornade frappa leur maison..."), mais aussi d'une incroyable douceur et familiarité, exactement pour les mêmes raisons... Une intimité et une proximité avec ses modèles qui a peu d'équivalents...
C'est aussi une manière très américaine de voir le réel: le regard est frontal, le coup de flash pas dissimulé, et les sujets plongent les yeux dans ceux du photographe autant que dans ceux du spectateur. Une manière de voir et de regarder peu courante en Europe et qui contribue à l'intérêt de cette série.
Une très, très grande expo... et le livre est encore plus impressionant, ce qui n'est pas peu dire...
ELODIE LACHAUD
Eté bruxellois de la photographie
Kelman Visser Gallery / Rue Lebeau 37 / 1000 Brussels
18/06/2010 / 22/08/2010
Bleu... tout bleu...
La série Aqualand d'Elodie Lachaud respire le bleu...
Et si d'autres photos d'elles sont aussi présentées, c'est baigné de bleu que je suis sorti de cette expo... une sorte de souffle de couleur qui enveloppe tout d'une douceur extrême...
CHRIS VERENE / ELODIE LACHAUD / WYPKE JANNETTE WALEN
Eté bruxellois de la photographie
Kelman Visser Gallery / Rue Lebeau 37 / 1000 Brussels
18/06/2010 / 22/08/2010
Dans une exposition, il y a l'expo... et il y a le lieu...
La galerie Kelman Visser est de ces lieux que l'on se demande pourquoi et comment on ne les a pas visités plus tôt...
Excusez du peu... Une maison Horta... une verrière superbe... des fresques qu'on devine et qui attendent à être restaurées... un jardin qui (si on fait abstraction des batiments modernes qui l'entourent) a un charme fou... et puis, dans l'escalier, une rampe devant laquelle on voudrait s'arrêter... qui mériterait, à elle seule, la visite, le déplacement...
Vite, vite... s'il vous plait, d'autres expos de photographies, que je retrouve enfin ce plaisir infini de parcourir un lieu parfait...
Jean-Luc Tillière / Balade photographique dans l'UCLouvain
Forum des Halles / hall de la gare / Louvain la Neuve
2/7/2010 - 10/9/2010
Dans le contexte actuel de la fusion des universités, le photographe Jean-Luc Tillière propose un reportage tout en image sur les cinq sites de la future UClouvain. À travers le regard de l’artiste découvrez les différents sites de la nouvelle université et des personnes qui y vivent, le tout mis en lumière de manière inédite. L’œil curieux de l’objectif du photographe vous révèlera l’âme de chacun de ces lieux par de petites touches impressionnistes et étonnantes.
Pieter Hugo / On reality and other stories
Brass / 364 avenue Van Volxem / Forest
26/06/2010 - 26/9/2010
Michel Castermans / Frontière
Dans le cadre de l’Eté de la Photographie.
Espace Photographique Contretype / Avenue de la Jonction 1 / 1060 Saint-Gilles
21/7/2010 - 12/9/2010
La contrainte photographique de s'attacher à une frontière telle que celle qui sépare nos Etats européens actuels, et plus encore les entités wallonne et flamande, a quelque chose d'absurde que ne peut vraiment comprendre que celui qui aura rencontré de "vraies" frontières... le rideau de fer... les check-points israélo-palestiniens...
C'est tenter de matérialiser quelque chose qui n'existe que sur papier... ou, au mieux, dans la tête des indigènes...
Mais, dans cette démarche, tout fait sens: un signal de sens interdit... une route qui s'arrête dans la campagne... un arbre mort... une décharge sans doute aussi puante dans la réalité que fumante à l'image... et même un drapeau belge anachronique... sans oublier un bunker très belliqueux, ou des chapelles pour prier les causes désespérées...
La frontière, dans des lieux non nommés (ils le sont dans le livre qui accompagne l'exposition) est à la fois une abstraction totale et délocalisée et un lieu concrêt...
Une exposition toute en sobriété et retenue.
Des images où l'humain est aussi peu présent que dans les discussion politiques de notre été 2010...
Close Up
25/5/2010 - 5/9/2010
Musée d'Ixelles / rue Jean Van Volsem 71 / 1050 Bruxelles
Une collection plus que décente... Et pour ceux qui voudraient quelques noms... une jolie série d'abstractions, structures et surfaces végétales de Robert Morian... quelques images de Lucien Clergue, dont quelques uns de ses nus marins,... un remarquable triptyque de Christian Carez (La guerre / Le jour se lève)... et pour rester dans les maquettes, une oeuvre de Philippe de Gobert... Sans oublier les images de Marie Jo Lafontaine (de la série Lost Paradise)...
Le lieu ne m'avait pas du tout accroché lors d'une précédente exposition...
Cette fois, il m'a enfin convaincu...
Michael Wolf
FIFTY ONE FINE ART PHOTOGRAPHY / Zirkstraat 20 / 2000 Antwerp
A partir du 6/11/2010