27 novembre 2009

Expo: Bruno Lestarquit / Mes envers verts

Expo: Bruno Lestarquit / Mes envers verts
Du vendredi 04 décembre 2009 au mercredi 13 janvier 2010
Maison Culturelle d'Ath / Château Burbant / Rue du Gouvernement / 7800 Ath

Bruno Lestarquit a enseigné durant toute sa carrière dans le domaine des sciences et de la nature, ce qui l'a mené en tant que photographe à nous proposer une exposition sous le titre " Mes envers verts ", celui d'un décor familier appartenant désormais au passé.
La démarche est inspirée d'une recherche de l'étrange, mais aussi d'un travail sur les formes et les matières avec des approches en photographie rapprochée.


Ingénieur industriel agricole, Bruno Lestarquit s’est formé en autodidacte à la photographie. Il a créé les ateliers Photo de la Maison de la Culture de Tournai. Par la rédaction de chroniques culturelles dans divers quotidiens locaux, Bruno Lestarquit est attentif à la création artistique en Hainaut occidental depuis de nombreuses années. Ses recherches photographiques mettent souvent en évidence le jeu des lignes et des formes. Il travaille le noir et blanc ainsi que la couleur. Ses réalisations peuvent être proches de l’abstraction. Bruno Lestarquit s’est inspiré à diverses reprises du Pays Blanc, tant par le paysage que par les traces de l’exploitation de la pierre. La section d’Antoing de Présence et Action culturelles publie en 1988 un ouvrage mêlant des textes poétiques de Michel Voiturier à quatre-vingts clichés de Bruno Lestarquit. ’Bruno Lestarquit s’est à l’évidence beaucoup promené, de Barges à Vaulx, des Bastions à Chercq, de Colonne à Bruyelle, d’Allain à Antoing. Mais jamais comme un envoyé ministériel qui aurait voulu soupeser l’ampleur de la décadence ou évaluer la force d’espoir entre lesquelles le Pays Blanc se trouve actuellement suspendu. Pas plus qu’il n’a voulu oeuvrer en fonctionnaire du cadastre ni en agent immobilier qui aurait tenté de chiffrer en superficie, de cuber les volumes des espaces défunts ou actifs qui constituent le paysage de la région d’Antoing. Bref il s’est largement élevé au-dessus du reportage-constat pour évoquer avec sensibilité et brio tout ce qui fut et reste l’âme, la sueur les regrets, le tonus d’un terroir qui lui tient à coeur. Ses images, en noir et blanc, font revivre bien des témoins que l’oeil, par habitude, n’aperçoit sans doute plus: carrières inondées, fours à chaux abandonnés, usines délabrées, végétation envahissante, machines rouillées, poutres tordues, maisons d’ouvriers désertées, stations de pompage, démodées, wagonnets oubliés. Mais l’auteur ne se veut pas défaitiste des péniches chargées continuent à sillonner l’Escaut, à franchir les écluses du Grand Large. des grues s’activent au transbordement : le ventre du Pays Blanc n’a heureusement pas fini de livrer des cailloux.’ (Émile Sampoux - Nord Eclair, 8 juin 1988 - extrait)- Extrait de 50 artistes et les Plaines de l’Escaut
Source: ACHO

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