20 novembre 2010

Vu: Andre Kertesz au Jeu de Paume

André Kertész
Musée du Jeu de Paume / 1 place de la Concorde / 75008 Paris
28/9/2010 - 06/02/2011

"André Kertész (Budapest, 1894 - New York, 1985) n’a jamais vu son œuvre faire l’objet d’une véritable rétrospective en Europe, bien qu’il ait fait don de tous ses négatifs à l’État français. Il est pourtant l’un des photographes majeurs du XXe siècle tant du point de vue de la richesse de son œuvre que de la longévité de sa carrière.
Pour la première fois, une exposition monographique consacrée à André Kertész réunit un ensemble conséquent d’épreuves et de documents originaux qui permettent d’explorer les différentes époques de sa vie et de son parcours d’auteur.
L’exposition montre comment, dans l’œuvre de Kertész, s’élabore une poétique de la photographie, "un véritable langage photographique" selon ses propres termes. Le parcours d’images proposé met en valeur l’autonomie de chaque photographie, tout en le ponctuant par des séries ou des thèmes récurrents (comme par exemple les distorsions, les buildings new-yorkais, les cheminées ou la solitude)."


Je dois le reconnaître, Kertesz ne fait pas partie de mes photographes favoris, sauf pour une poignée de ses images: ses silhouettes de structures enneigées (Tour Eifel, arbres,... qu'elles soient de Paris ou de New York) en particulier.

Dommage, cette affluence qui est le lot de toutes les grandes expositions parisiennes, et qui fait de chaque exposition une procession toute en dévotion, le nez sur ces icônes comme pour les baiser, semblant ignorer, ou ignorant de fait, l'intérêt d'un regard plus actif: tantôt éloigné, enveloppant un ensemble d'images; tantôt proche, pour s'attacher à l'un ou l'autre détail, à l'une ou l'autre matière... Mais non, ces spectateurs sont des veaux !

Dommage aussi que des épreuves par contact minuscules n'offrent aucun dispositif qui permette de les voir correctement. Saviez-vous que la loupe était indispensable pour visiter cette exposition? Moi pas... Certains visiteurs manifestement le savaient qui avaient emporté la leur...

Au bout du compte. Une expo intéressante... mais aussi un peu grise, un peu terne... Seulement didactique là où il aurait sans doute été possible d'insuffler quelque peu d'émotion.

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