Exposition: Paolo Pellizzari
Un peu de moyen... pas mal de bon... et quelques très bons clichés.
Quelques photos sortent vraiment de l'ordinaire tel ce cycliste en Erythree, noyé dans la poussière levée par un camion, une célébration de victoire sportive noyée sous les confettis, ou ce site du "Burning man" au Nevada, en pleine tempête de sable, ou enfin ces "boites de Corn Flakes", juste de grands ensembles alignés et couverts de publicités géantes en Inde.
Le panoramique est à la mode. Sans répétition, Paolo Pellizzari en fait véritablement quelque chose de personnel, agréable et intéressant, à défaut d'être totalement original.
"Paolo Pellizzari, photographe de nationalité italienne installé en Belgique, photographie le monde comme il le regarde, sans voyeurisme ni sensationnalisme, sans juger ni réduire. Au-delà des clichés, le photographe part à la rencontre de l’autre, l’être humain dans sa réalité et sa diversité. Et par la magie du panoramique, qui n’oblige pas à couper dans le champ de vision, mais au contraire permet d’embrasser un instant de vie dans son ensemble - comme on «embrasse du regard» -, il nous donne à voir une myriade de détails auxquels on s’attache l’un après l’autre, projetant ainsi le spectateur dans la vie quotidienne de ces «gens d’à côté» qu’il a rencontrés au cours de ses multiples pérégrinations. Ses grandes fresques en couleur, qu’il aime assez voir comparées à des décors d’opéra, invitent à la découverte, pour frapper à la porte de ce monde d’un coup si proche. L’exposition rassemble une quarantaine de panoramiques, autant de regards portés sur le monde, autant d’agrandissements de portions réduites de l’univers comme si ce monde était à notre portée, comme s’il nous appartenait."
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