Exposition: Veronique Vercheval
De son expo "Palestine, Carnet de Note" je suis sorti avec un sentiment mitigé. Trop de photos... trop d'images, beaucoup de constats et trop peu d'émotions. Intéressant, mais pas vraiment interpellant.
Pourtant je retiendrai sans aucun doute, la photo de ces deux femmes tombant dans les bras l'une de l'autre (voir le document PDF, page de couverture), cette femme voilée dans un taxi (document PDF, page 12 sur 20) faisant le signe de la victoire, une autre encore d'une jeune fille dans un café de Gaza, voilée par une volute de fumée de cigarette, et enfin et surtout les "yeux de nasser" dans le rétroviseur de son taxi.
D'autres portraits de jeunes femmes encore, mais que j'aurai oubliés demain. Allez donc voir, mais ne vous laissez pas noyer par l'abondance. Faites votre choix de regards.
"Maisons détruites, rues défoncées, murs éventrés... Au-delà des ruines, Véronique Vercheval photographie l’espoir. De ses voyages en Palestine, à partir de 2002, la photographe belge a ramené une centaine de photographies, pour la plupart des portraits dévoilant une Palestine loin des clichés habituellement véhiculés. Dans ce travail, Véronique Vercheval n’a cherché ni le "scoop", ni l'image choc, préférant rendre compte de la vie quotidienne. Les enfants jouent et vont à l’école, les femmes sont belles, les piétons arpentent la ville trop souvent réduite à l’état de poussières. Le peuple est là, résiste et reste fier face à la présence oppressante de l’armée israélienne. Souvent émouvantes, parfois difficiles, ces images de Palestine relèvent plutôt du "carnet de notes" que du reportage au sens classique du terme."
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