Sweet Sixteen / Réalités adolescentes / Biennale de photographie dans le Condroz
Du 01 au 30 août 2009
Lieu : 8 lieux d'exposition sur un circuit de 30 km, au départ du centre culturel, place de Grand-Marchin
Horaire : Les samedis et dimanches, de 11h à 19h
L'idée
C’est une promenade artistique de 30 km dans le Condroz liégeois et namurois.
C’est un projet associant culture et tourisme.
Après trois volets consacrés à la thématique du bonheur, cette 4e édition aborde la question de l’adolescence.
Le sens (note d'intention)
Age de tous les possibles, de toutes les expériences, de toutes les dérives, l’adolescence est-elle, comme le dit George Bernard Shaw, ce moment de la vie « où les enfants commencent à répondre eux-mêmes aux questions qu’ils posent » ? Cette seule période, comme l’affirme Proust, « où l’on aura appris quelque chose » ?... Epoque de malaise et de mal-être en tout cas, objet de l’attention de tous les parents et de nuées de psychologues et de sociologues, mais aussi époque fascinante où les êtres se révèlent, débordent parfois, d’eux-mêmes ou des normes établies.
Dans notre monde prétendument en perte de repères, l’adolescence fascine et inquiète plus que jamais. En témoignent les débats, colloques, les nouvelles questions et études de société, mais aussi les effets de mode qui tapissent les murs, les magazines, l’imaginaire et les médias. Eculé et convenu, le sujet de l’adolescence, ou en perpétuel renouvellement ?...
La biennale de photographie en Condroz pose la question de l’adolescence sans prétendre y répondre. Elle la pose de façon ouverte, curieuse. Fidèle à ce qui est devenu, en quelques années, une tradition de diversité des lieux et de variété des approches, elle sollicitera cette fois encore photographes, habitants, amateurs, visiteurs, étudiants, et bien sûr les adolescents eux-mêmes. Loin d’obéir à des schémas immuables, les jeunes « s’éclatent » – éventuellement en boîte ou entre eux !… mais surtout en une infinité de facettes de plus en plus difficiles à saisir et à identifier.
La photographie peut dès lors s’avérer un bon guide pour y voir plus clair, opérer des arrêts sur image. « Sweet Sixteen » lorgne bien sûr, sous ses accents anglo-saxons, vers une célèbre chanson des années quatre-vingt, tout autant que vers un récent et magnifique film de Ken Loach, socialement impliqué. Peut-être y a-t-il aussi une forme de remise en question adressée aux images d’Epinal d’un âge qui, conjuguant les extrêmes, incarnerait à la fois la douceur et la dureté les plus vives. On comprendra dès lors, sous la multiplicité des masques et des regards, des apparences ou des réalités, qu’aborder l’adolescence ne se fait pas que de l’extérieur, car cela revient toujours à nous examiner nous-mêmes, à comprendre notre évolution (personnelle ou collective), à remettre en perspective la société que nous construisons, l’époque qui nous traverse… Cela ne va pas sans risques – mais, aussi et heureusement, cela n’est pas sans surprises, de celles que peut tendre à notre société une photographie engagée, intuitive, inventive.
Emmanuel d’Autreppe et l’équipe de la Biennale
Les expositions
Un choix dans les Collections du Musée de la Photographie de Charleroi, des photographes de renommée internationale.
+ Des photographes invités :
- Frank ROTHE (Allemagne, 1972)
- Jouko LEHTOLA (Finlande, 1963)
- Alessandra SANGUINETTI (Etats-Unis, 1968) avec galerie Anne de Villepoix, Paris (à confirmer)
- Clara GUTSCHE (Canada, 1949)
- Marine DRICOT (Belgique, 1988) et Lara GASPAROTTO (Belgique, 1988)
- Kyna GOURLEY (Grande-Bretagne, 1983)
- Michelle SANK (Grande-Bretagne, 1953) avec galerie Les Filles du Calvaire, Bruxelles
- Isabelle PATEER (Belgique, 1980)
+ Missions photographiques confiées à :
- Chantal VEY (France, 1970)
- Thomas CHABLE (Belgique, 1962)
Et aussi :
- Un concours-photo ouvert à tous, sans limite d’âge, de nationalité, de pays ou de profession
- Les réalisations d’adolescents de Marchin, Modave, Ohey, Havelange et ailleurs
- Des projections-surprises
Les lieux
1. Grand-Marchin : le centre culturel et le bistrot
2. Vierset-Barse : le château
3. Marchin : la ferme de Vaux
4. Goesnes : la chapelle
5. Ossogne : le moulin
6. Libois : la chapelle
7. Hodoumont
Les plus
Une « belle affiche » : format 70 x 50 cm
Un « catalogue » : 32 pages
Un dépliant promotionnel
Un feuillet d’informations touristiques
Un vernissage de presse
Une inauguration officielle avec diverses animations musicales
Une soirée ciné-club
Deux animations ponctuelles confiées à des ados (musique, théâtre)
Une proposition de faire la balade en car
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