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Reflet Mondial de la PhotographieReflet Mondial de la Photographie
Centre Culturel de Mouscron / Centre Marius Staquet / Place Charles de Gaulle / 7700 Mouscron
06/03/2011 - 20/03/2011
Une réalisation du photo-club ARTEC
Cette Biennale internationale, qui en sera à sa 21ème édition, constitue le plus important salon de photographie organisé en Belgique.
Els Vanden Meersch / Sortie de secours
Lieux-Communs / Place de la Station 1 / 5000 Namur
25/2/2011 - 6/4/2011
L’artiste anversoise Els Vanden Meersch pratique l'installation, l'intervention in situ, la photographie. Ses travaux interrogent notamment la relation entre l’architecture, les individus et les sociétés.
Ses installations ou ses photographies d’espaces souvent confinés évoquent aussi le rapport à l’histoire, la dimension politique de l’architecture.
Une de ses séries photographiques présente, par exemple, le bunker Zeppelin, un centre militaire de communications recyclé après la seconde guerre mondiale par l’armée soviétique ou encore un village de vacances construit à l’époque nazie.
Ses travaux ont une forte charge émotionnelle pour le spectateur et peuvent faire ressentir la paranoïa de nos sociétés sécuritaires. Ils ont aussi en même temps et presque paradoxalement une grande puissance poétique et intime.
Els Vanden Meersch vient également de réaliser un travail photographique sur les ruines de villages kurdes détruits lors des conflits dans l’est de la Turquie, des villages fantômes vus comme des sites archéologiques.
Cette artiste a réalisé de nombreuses expositions personnelles à Berlin, Amsterdam, Tilburg, en Inde, en Turquie, en Italie etc.…
Elle figurait en 2010 parmi les quelques artistes retenus pour l’exposition « abc Art Belge Contemporain » montée en France au Fresnoy et programmée dans différents pays européens.
En 2009, elle était retenue pour 'Young curators, new ideas', au ppow de New York. En 2008, elle exposait au Musée d’art contemporain d’Anvers (MuHKA) 'The order of things'
Par sa galerie, elle est représentée sur les grandes foires d’art contemporain (Art Brussels, Art Basel, fiac de Paris, Art Cologne, Miami…)
Elle a publié une partie de ses travaux dans trois ouvrages : "Transient constructions" (2003), "Paranoid Obstructions" (2004) and "Implants" (2006).
Lieux-Communs est donc très heureux de présenter “ Sortie de secours” qui est, en Wallonie, la première exposition personnelle de cette artiste importante de la scène artistique contemporaine.
Concernant l’exposition namuroise, Els Vanden Meersch commente :
« Observés d'un point de vue froid et détaché, des murs aveugles, des intérieurs clos et des couloirs sans-issue, scintillants dans des lumières fluorescentes sinistres, évoquent un étrange climat 'de menace'. C'est un voyage poétique sur le regard et le fait d'être observé : un examen des relations (visuelles) de pouvoir opérant dans l'espace public.
En raison de nombreux pictogrammes, signes de direction et moyens d'observation, le voyage semble programmé mais il ne donne pas de destination. Parfois le voyageur croise des endroits actuels de transports publics, parfois il ou elle se déplace dans des endroits qui semblent historiquement chargés. Son œil fouille mais ne semble pas trouver une sortie au labyrinthe des "visites guidées". »
David Claerbout / Le temps qui reste
WIELS / Av. Van Volxemlaan 354 / 1190 Bruxelles
19/2/2011 - 15/5/2011
"Cette première grande rétrospective en Belgique de David Claerbout présente plusieurs nouvelles installations vidéo et un aperçu des oeuvres plus anciennes de l’artiste belge. Bien que David Claerbout soit un peintre habile, il produit principalement des installations vidéo et photographiques. L’artiste met l’accent sur la différence entre images fixes et animées, via des projections où le temps semble presque statique ou figé, et sur l’incapacité de l’art visuel à capter la «réalité évoluant», peu importe le niveau de sophistication des technologies utilisées."
Lu: Jacques Charlier, La photographie au service de l'idée / Conversation avec Rene Debanterle
Editions Tandem / 1990 / 50 pages
L'occasion de dire encore tout le bien que je pense de cette collection. La conversation ne s'y lit pas comme dans un magazine, mais à tête reposée, ou par petites gorgées; on y revient; on fait marche arrière...
Mon Jacques Vilet m'est précieux entre tous... mais celui-ci m'a fait ouvrir les yeux sur un auteur auquel je n'avais jusque là prêté qu'une attention bien distraite...
Une collection précieuse... dans tous les sens du terme...
Benoit SNEESSENS / Hunza
Forum des Halles / Galerie des Halles / Place de l'Université / 1348 Louvain-la-Neuve
Terminé
... un peu tard, évidemment, pour aller voir cette expo à Louvain-la-Neuve, mais qui sait, passerait-elle près de chez vous que je vous la recommande vivement.
Les montagnes hymalayennes et les yacks ne sont pas vraiment ma tasse de thé (au beurre évidemment), mais j'avoue avoir été ici séduit par la grande qualité et l'intensité de ce reportage aux confins du Pakistan et de la Chine.
Le regard est pointu. Il reste attaché aux bergers/bergères au point qu'on a l'impression au bout de quelques images de se trouver nous aussi là bas.
A voir.
Guy Focant / Les gestes du patrimoine
Forum des Halles / Galerie des Halles / Place de l'Université / 1348 Louvain-la-Neuve
15/02/2011 - 07/03/2011
Très séduisante et très bien présentée, cette exposition est une autre mise en forme d'un livre consacré aux métiers du patrimoine.
Si vous passez par là, ne manquez pas de vous y arrêter, vous ne le regretterez pas.
Balthasar Burkhard (1944-2010)
MACS / musée des arts contemporains - site du Grand Hornu / Rue Sainte-Louise, 82 / 7301 Hornu
26/2/2011 - 29/5/2011
Dans sa dernière série, l’artiste suisse, à la fois en de monumentales photographies couleur et dans des héliogravures de dimensions modestes, déploie la beauté et la fragilité des fleurs. Ces formats différents perturbent nos repères et nous engagent à redécouvrir un univers familier, à en apprécier l’infinie diversité des galbes et des teintes dans des rapports curieux allant de l’émerveillement à la tendresse.
Le photographe nous lègue une œuvre qui, une fois de plus, se démarque par sa remarquable qualité éminemment «picturale». Une exposition conçue et préparée par Balthasar Burkhard, avant sa disparition, avec la complicité de Laurent Busine.
Sam Samore (USA), Torbjørn Rødland (Norway, 1970) et Ryan McGinley (USA, 1977)
Galerie Rodolphe Janssen / rue de Livourne 35 / 1050 Ixelles
05/02/2011 - 18/03/2011
Je me suis lancé...
Un projet exclusivement argentique...
Une première tentative pour suivre le processus que je m'étais imposé vendredi 11; j'ai déposé le film le 12 au labo pour développement; j'aurais donc en principe quelque chose en main pour en discuter ce vendredi 18 en pré-jury de l'école des beaux-arts... Ce premier film ne fait pas partie de mon projet... c'est juste un bout d'essai...
Une deuxième tentative ce dimanche matin... piteusement arrêtée après une bobine mal exposée. Justement celle où je ne pouvais pas me le permettre (si vous ne comprenez pas tout, vous le comprendrez au moment où je montrerai les résultats...)... On respire un grand coup. On met deux bobines au bac... Pour me rendre compte à ce moment que la première photo elle même était non conforme à mon scénario. Les erreurs ont du bon... la casse a été limitée.
Et on recommence pour la troisième. Calmement. Comme à la chambre technique, en pensant à chaque geste. La mise en place des éléments à photographier; les paramètres et la procédure de prise de vue; les bagues macro à changer; les films; et toujours, la séquence de mon sujet; ne pas oublier la séquence... ne pas oublier la technique... ne rien oublier...
J'ai au bout du compte 6 bobines 120 devant moi; la première et la dernière iront au labo mardi. Développement et tirage.
Je dois encore mettre au point le détail de la procédure technique pour les 4 autres... Peut-être le boucher du village pourra-t-il m'aider...
Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que les prises de vue pour ce travail sont définitivement terminées...
Il ne m'aura fallu finalement qu'un peu moins de 5 années après le début de ce projet pour faire mes premières photos...
(voir aussi mon autre blog: image l(')at(t)ente).
J'ai parlé de Vivian Maier sur mon autre blog, consacré à l'image latente et à l'attente de l'image.
Les découvreurs de cette photographe, qui a laissé derrière elle des centaines de bobines non développées, sont à la recherche du financement par le public pour un documentaire d'une heure. Vous pouvez y contribuer.
L'objectif de réunir 20.000$ est largement atteint... avec hier 1273 supporters et plus de 85.000$... 425% de l'objectif initial!
Mais rien empêche de faire mieux, et plus... avec votre soutien...
Arnaud Gerniers
Charles de Jonghe / Rue du mail, 21 / 1050 Brussels
13/01/2011 - 26/02/2011
In various parts of the world, Arnaud seeks places devoid of human presence, voids to distant horizons, places of silence … First it is the sea that attracts him, then other types of landscapes. Once the location is determined, Arnaud places a rectangular frame covered in phosphorescent paint. This type of paint absorbs sunlight and rejects it overnight. The framework becomes the single light source, giving presence to the absence.
The light frame’s function is poetic, he blurs the landscape’s scale, in the same photograph but also between multiple images. The artist works on the ”nothingness”, the absence.
Frédéric Pauwels © Les portraits du Jour J
Frédéric Pauwels / Rétrospective, 12 ans de photojournalisme
Caravan'Sérail / 47 rue Lesbroussart / 1050 Bruxelles
19/2/2011 - 13/3/2011
ikono expositions.
Photographe lié à son temps, Frédéric Pauwels, témoigne des réalités de la société sans en nier les dérives. Armé du formidable potentiel de l’image, il est aux côtés des sans papiers à l'église du Béguinage, des sans abri avec Médecins du Monde et le Samu social, du projet culturel et social NéonNord à Schaerbeek, ou des prostituées, avec l’Espace P …
Il mène également un travail de mémoire, avec les derniers témoins du débarquement de Normandie et de la bataille des Ardennes, et commente la lente agonie du village de Doel, condamné pour l'élargissement du port d'Anvers.
Frédéric Pauwels nous dit la vie de tous les jours, même ce que nous ne voulons pas en savoir. Sa photographie, qui lui permet de dire sa révolte d’homme face à un monde où le partage n’est pas la règle, est une arme contre l'indifférence.
Engagé professionnellement au Vif-L'Express depuis 2007, nominé aux 46èmes Prix de la Presse Dexia, lauréat au Prix national Photographie ouverte du Musée de la Photographie, Frédéric Pauwels est membre du collectif Luna.
Après la collection (Latences #1), les lectures et citations (Latences #2) et une première synthèse écrite (Latences #3) vient le moment le plus difficile, celui de mettre ce projet en images (Latences #4), d'en faire un travail véritablement photographique...
Le matériau est là, en prêt depuis ce 9 février,...
Pour le reste, attendez, et suite au prochain épisode...
Linn Schröder – To Bejewel
Charles de Jonghe / Rue du mail, 21 / 1050 Brussels
13/01/2011 - 26/02/2011
Charles de Jonghe Gallery is proud to present the first belgian solo show of the young german photographer Linn Schröder. Born 1977 in Hamburg, Germany Linn Schröder studied communication design, photography and visual communication in Hamburg and Zurich, Switzerland. In 2004 she became a member of the renowned photographic cooperative and agency „Ostkreuz“ in Berlin. Linn Schröder has received numerous grants, awards and prizes for her outstanding artistic achievement.
Norbert Ghisoland
Botanique / Rue Royale,236 / 1210 Saint-Josse-Ten-Noode
17/2/2011 - 23/4/2011
Le Museum du Botanique met à l’honneur l’un des plus remarquables épisodes de l’histoire de la photographie belge que constitue le travail de Norbert Ghisoland.
Ce photographe portraitiste du Borinage, connu aujourd’hui dans le monde entier, a réalisé plus de 90.000 clichés dont il ne reste "que" 40.000 plaques négatives, redécouvertes dans les années 70’ par son petit-fils, Marc Ghisoland. Cette redécouvert a pu permettre de comprendre l’ampleur et la résonance plastique autant qu’historique de ce fond inestimable. Véritable « anthropologue involontaire », comme il y en eu dans ces années, Norbert Ghisoland a capté durant toute sa vie de photographe artisan ses contemporains de la région de Frameries, constituant une galerie impressionnante de personnages du pays des charbonnages, des véritables fiches ethnographiques considérées aujourd’hui comme des œuvres dotées d’une signature visuelle particulière.
Cette exposition de grande ampleur, mise sur pied en collaboration directe avec le petit-fils du photographe qui s’est repenché sur des milliers de plaques, propose une grande partie d’images inédites qui témoignent une fois de plus de l’incroyable impact visuel de ces portraits hors du temps.
Klavdij Sluban / Trans
18/2/2011 - 2/4/2011
Box Galerie / 88 rue du Mail / 1050 Bruxelles
Une après midi de répétition, fin janvier, avec l'Ensemble 21... Du numérique, mais surtout de l'argentique, au Hasselblad...
Hungry Eyes / Tony Le Duc, Valérie Belin, Dimitry Tsykalov
FotoMuseum (Musée de la Photo) / Waalse Kaai 47 / 2000 Anvers
09/02/2011 - 05/06/2011
In het voorjaar van 2011 prikkelt het FoMu meer dan enkel ‘the eye’: drie fotografen benaderen ‘food’ op een totaal andere manier. Tony Le Duc (B) heeft onze manier van kijken op gastronomie duchtig veranderd door zijn innovatieve foto’s in kookboeken en culinaire magazines. Het FoMu toont zijn omvangrijk oeuvre van maar liefst 25 jaar foodphotography. Om het draagvlak van zijn fotografie te ondersteunen, brengt het FoMu een historisch overzicht van het geïllustreerde kookboek.
De Russische kunstenaar Dimitri Tsykalov hekelt onze voedingsgewoontes en stelt het overvloedig consumeren in vraag. Hij bewerkt voedingsproducten tot vanitassymbolen en artillerie alvorens er foto’s van te nemen.
Valérie Belin (F) bouwde een stevig repertoire op waarbij diverse onderwerpen aan bod komen. In een aantal van haar reeksen focust ze zich op de esthetische vormen en de structuur van voedsel. Die brengt ze in beeld door een speciale belichting. Alledaagse voedingsproducten krijgen zo een bevreemdende uitwerking op de toeschouwer.
Emilio López-Menchero / Let me be
passa porta, maison internationale des littératures / rue antoine dansaert, 46 / 1000 Bruxelles
10/1/2011 - 14/3/2011
A travers sa série de photographies intitulées Trying to be, Emilio López-Menchero nous livre une galerie d’ "autoportraits de l’autre en artiste contemporain". En écho, la plume de Corinne Bertrand, fait (la) mouche. Il est vrai qu’on ne parle jamais autant de soi que quand on parle des autres. Une exposition proposée par François de Coninck.
C'est parti pour la 12ème promenade des artistes à Chastre (les 10 et 11 septembre 2011): les inscriptions sont presque bouclées...
Les habitués savent qu'ils pourront passer chez moi... photographie au menu, évidemment... les miennes, mais aussi celles de quelques autres... et aussi d'autres disciplines artistiques...
Vivement le mois de septembre...
Charles Lemaire / Parcours d'artistes de Court St Etienne
Organisé par la Maison des Artistes / Si la vie ac Court
Chapelle de Sart Messire Guillaume / 1490 Court St Etienne
Samedi 19 mars de 14 à 18h, dimanche 20 mars de 10 à 18h
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Katrien Vermeire au M de Louvain
Museum Leuven, Vanderkelenstraat, 28, 3000 Leuven
17/12/2010 - 13/02/2011
M expose des photographies de l’artiste belge Katrien Vermeire (1979). Ces dernières années, celle-ci a développé un style propre très poétique mais aussi très diversifié, stratifié. Ses photos représentent des fragments de réalité avec une grande acuité.
Au printemps 2010, Katrien Vermeire a travaillé aux Etats-Unis à une nouvelle série de photos. Via des prises nocturnes, elle fixe la magie d’un phénomène naturel insolite. Cette nouvelle série rejoint à M ses œuvres existantes et s’y combine.
Alessandra Chilá / Espaces confinés
Le Vecteur / 30 rue de Marcinelle / 6000 Charleroi
26/1/2011 - 5/3/2011
La jeune photographe Alessandra Chilá inaugure l’année 2011 au sein de la Galerie V2 avec une exposition sur le thème des relations entre l’espace et les humains et plus généralement, la culture et la politique.
Une rencontre avec le collectif Dirty Monitor, a conduit à cette exposition, qui présentera une des dernières séries de Chilá. Une occasion pour le public de confronter les paysages urbains anglais aux nôtres, avec des points communs parfois troublants.
BIO
Née en Italie, Alessandra Chilá vit à Londres depuis 2001. Elle a récemment gagné le prix Photographe émergeant de la Fondation Magenta et une bourse pour un master d’étude de la photographie à l’Université de Westminster, qu’elle poursuit en parallèle de son activité de photographe life style pour la presse. Elle s’engage dans des projets artistiques questionnant le processus de régénération en cours à l’Est de Londres. Elle a participé à plusieurs travaux collectifs et a participé à l’événement “Contrapolis ; or Creativity and Enclosure in the Cities” à Rotterdam.
Espaces Confinés
Dans la série Espaces Confinés (2008 - 2009), elle questionne le versant critique de la ville en tant que lieu d’attitudes idéologiques spécifiques. L’espace s’y organise comme un territoire défini, composé de petites propriétés et d’un certain nombre d’espaces publics, lesquels sont eux-mêmes divisés par les individualités. Elle observe les frontières, visibles ou invisibles, comme premiers pas de la formation d’une communauté de citoyens responsables.
Anne-Sophie Costenoble et Sébastien Van Malleghem, du collectif Caravane, exposeront au rendez-vous incontournable d'art contemporain en Belgique : Truc-Troc.
Cette rencontre permet au public d'échanger un objet ou un service contre une oeuvre d'art contemporain auprès des 200 artistes exposés.
Bozar - 23 rue Ravenstein - 1000 Bruxelles
4-6/2/2011
Entrée : 5€
Geert Goiris / The Unreliable Narrator
(Attention, nouvelle adresse) GALERIE CATHERINE BASTIDE / Rue Vandenbrandenstraat 1 / 1000 Brussels , Belgium
9/2/2011 - 9/4/2011
According to a traditional point of view, photography is supposed to expose reality. The prints Geert Goiris (Bornem, 1971) exhibits under the title ‘The Unreliable Narrator’ — a selection of older as well as newer works — seems to invert this classic starting position: photography does not make an actuality visible, but rather indicates the inevitable human presence in that actuality. Each photograph shows what it doesn’t picture but always implies: that there is always a perspective, a narrative mode.
Goiris’ photo’s are in diverse ways saturated with a human gaze, which results in ambiguity about what exactly is being seen: a mud stream could be mistaken for lava, a cactus turns into a spider through association… At the same time, his work also speaks of a fascination with another, invisible form of ‘reality’, for the void that an impossible reality without the ordering human subject would leave, for the landscape unfit for living, the deserted, which Goiris searches in a romantic gesture, like an explorer. The photographer thus becomes a privileged witness of that big Other that transcends our comprehension.
But also in being a ‘romantic’ Goiris could very well be an unreliable narrator. Couldn’t the sublime he searches for turn out to be a rhetorical operation in the end? Not a real presence, but a mere visual effect? By leaving questions like these unanswered, Goiris assumes a paradoxical position between subject and object, between the self and the real. Out of the aporetic situation in which every viewer finds himself — a situation in which there is no absolute inside or outside — Goiris seeks to establish an order that is personal but also follows an inherent formal logic. This order is already present in the photographical decisions and compositions that follow from them, but also in the variable constellations in which Goiris hangs his images.
In these constellations, each photograph resonates in other images, bringing to life a continuous visual language, a gaze that exceeds separate gazes, a ‘world’ the photographer has made his own. This world is not a transcendent order in which each element is a part of a big metaphysical machine, but an aesthetic order that testifies of the decision of the artist to attribute meaning to the signs that surround us.
JE TU ELLE NOUS VOUS ELLES / ROMAN OPALKA, RINEKE DIJKSTRA, CLAUDE CAHUN, NAN GOLDIN, SHIZUKA YOKOMIZO, CINDY SHERMAN
par CHRISTOPHE VEYS, historien de l'art
MARDI 08.02.2011 / 19:00
Jeunesse et arts plastiques
Musée de la Photographie / 11 avenue Paul Pastur / 6032 Charleroi (Mont-sur-Marchienne)
