30 avril 2011

Ou vont les labos argentiques ?

Essayons de ne pas en rester au niveau du café du commerce ("Tout fout le camp ma bonne dame! C'est la faute aux étrangers! ...") mais il faut reconnaître que nos labos photo ne sont plus ce qu'ils étaient.

Depuis deux années à peu près, l'argentique est vraiment devenu le parent pauvre. Avant, les films 120 et 220 avaient encore un statut privilégié: c'était la filière "professionnelle"... On ne développe plus qu'un jour par semaine (auparavant deux); les rythmes de livraison sont devenus un peu plus aléatoires... Et pour peu qu'il y ait l'un ou l'autre jour férié qui se glisse dans le planning - comme ces semaines ci - les délais sont augmentés d'autant...
Mais, bon. S'il n'y avait que les délais, je m'en accomoderais bien (d'ailleurs ne suis je pas un adepte de la slow photography).

Première expérience douloureuse l'an dernier. J'avais commandé d'un seul coup: développement, planche contact, tirage et CD. Les pochettes sont retournées trois fois au labo avant que l'ensemble de la commande ne soit réalisé...
Manifestement, avant de faire le boulot, on ne lit pas les instructions sur les pochettes... et, avant l'expédition, personne ne contrôle la conformité de ce qui a été produit avec la commande initiale.

Deuxième expérience douloureuse, hier. Je réceptionnais une bonne vingtaine de tirages 20x20... et sur chacun d'entre eux figurait une tache. La même partout. Sur deux films différents.
Zut et crotte! A nouveau, personne ne regarde le boulot qu'il fait. On expédie pour plus de 100 euros de tirages et on ne prend même pas la peine de regarder ce qu'on fait! Les labos fonctionnent en pilotage automatique...

Bon, ce n'est pas encore fini (si j'en crois mon expérience précédente)... Mais j'espère ne pas avoir trop tôt à raconter ma troisième histoire de laboratoire qui bat de l'aile...

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