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Thomas Freteur, Goldo, Philippe Saenen, Christophe Smets / L'été des photographes
Brasserie Sauvenière / 12 place Xavier Neujean / 4000 Liège
30/6/2011 - 31/8/2011
Chaque soir de l'été, sur la terrasse du Sauvenière, retrouvez les œuvres de quatre photographes liégeois projetées sur grand écran.
Des fêtes populaires aux grands concerts d'été, des kops de supporters aux personnalités du cinéma, des "salons" de Cathédrale nord au symposium des cabanes du Péry...
Vernissage de l'exposition jeudi 30 juin à partir de 22h avec les interventions musicales de Selector Matanzas et de Mister Bi
Entrée gratuite
Beyond the Document / Photographes belges contemporains
Bozar / Palais des Beaux-Arts / Rue Ravenstein 23 / 1000 Bruxelles
29/06/2011 - 25/09/2011
Cette exposition réunit 14 photographes à l’instigation de BOZAR et des musées de la photographie d’Anvers et de Charleroi. Ensemble, ils vont interroger la ligne de démarcation, ténue, qui sépare aujourd’hui la photographie documentaire de la photographie d’art. Il est un fait que la photographie, depuis les années ’80, s’est définitivement hissée au rang des arts plastiques, mais elle ne s’est jamais autant servie dans l’immense stock du photojournalisme. Ce vernis documentaire et sociétal ressort ainsi des photographies d’art et renforcent le document qui en est le support. La photographie belge n’échappe pas à cette ambiguïté entre trame documentaire et narrations métaphorique et conceptuelle. Beyond the Document en offre le cliché inédit, combinant sur un même support objectivité et subjectivité, fiction et réalité, reportage et concept, document et œuvre.
Vincen Beeckman - Karin Borghouts - Thomas Chable - Bert Danckaert - Lara Dhondt - Gilbert Fastenaekens - Nick Hannes - Philippe Herbet - Jan Kempenaers - Chantal Maes - Christine Felten-Véronique Massinger - Arno Roncada - Herman van den Boom
Commissaires: Xavier Canonne (Musée de la Photographie à Charleroi); Pool Andries (FotoMuseum Antwerpen); Frank Vanhaecke (BOZAR EXPO)
France Dubois / Sound of Silence, portraits de jeunes sourds
Espace de création à disposition des artistes eadr2d2 / Rue Berthelot, 130 / 1190 Bruxelles
16/9/2011 - 18/9/2011
Communiqué
Honte à moi, je n'avais pas montré les résultats de mon sténopé digital...
Rien de bien exceptionnel évidemment (le capteur du 550d est sans aucun doute trop petit), mais en tout cas, cela démontre que la froideur et la vitesse dénoncées du numérique ne sont pas une fatalité issue de l'appareil, mais essentiellement le résultat de l'abdication de la volonté du photographe.
(Photo prise à l'occasion de la journée mondiale du Sténopé, le 25 avril 2011, à Kortenberg)
Nathalie Stockman / ROSAE, une collection particulière
Forum des Halles / Place de l'université / 1348 Louvain-La-Neuve
15/6/2011 - 30/6/2011
"... Un an d'un bouquet de roses.
... ma tentative: la conservation à tout prix...
Pendant ce temps, dans les jardins,... C'est le cycle de la vie."
Ces grands et très grands formats pourraient n'être que décoratifs si le thème n'était rappelé, ou s'il n'y avait comme un contrepoint, dans d'autres images, plus petites. Je ne les imagine pas solitaires.
Ces photos témoignent d'un sens acéré de la couleur et de la pose (eh oui, on peut faire poser une rose comme on le fait d'un modèle) bien plus que de la composition. Avec un objet bien banal, et une palette de couleur réduite, Nathalie Stockman nous mène sans détours au détail et à la nuance.
Quant aux tirages, il sont tout simplement superbes. Même le nez dessus, ils gardent leur précision sans pour autant perdre du moelleux dans les transitions. Du tout grand art.
A voir (ne trainez pas!)
De Grens/La Frontière / Bozar en Campagne / Michel Castermans, Karin Borghouts, Herman van den Boom, Alexandra Cool, Bieke Depoorter, Pierre-Philippe Hofmann, Rula Halawani et Dara McGrath
Entre Flobecq et Everbeek
2/7/2011 - 11/9/2011
Le long et au-delà de la frontière (linguistique) invisible.
Flobecq et Everbeek, points de repère du parcours artistique
Le Centre culturel du Pays des Collines et le Centre Herman de Croo vous présentent le projet Bozar en Campagne : De Grens/La Frontière.
Plusieurs photographes contemporains renommés se sont penchés sur la notion de "frontière" et vous invitent à découvrir le résultat de leur recherche. Ceux-ci sont : Michel Castermans, Karin Borghouts, Herman van den Boom, Alexandra Cool, Bieke Depoorter, Pierre-Philippe Hofmann, Rula Halawani et Dara McGrath.
Illustration du paysage par des photographies d'aujourd'hui.
Vous pouvez visiter en voiture, à pied, en vélo, le long et au-delà de la frontière linguistique, ce magnifique paysage des Ardennes Flamandes et du Pays des Collines.
En cours de route, vous trouverez des photos sur de grands panneaux, savamment intégrés dans le paysage.
Le parcours débute - ou se termine - sur la Place du Village très pittoresque de Everbeek-Boven (Brakel) ou à la Résidence des Artistes à Flobecq. Les deux localités hébergent aussi une exposition.
Le parcours est long de 15km. Un intinéraire est disponible aux deux points de départ.
Elinor Carucci, Elke Andreas Boon, Alexandra Cool, Jacques Sonck / Insight
FotoMuseum (Musée de la Photo) / Waalse Kaai 47 / 2000 Anvers
24/6/2011 - 25/9/2011
Nathalie Stockman / ROSAE, une collection particulière
Forum des Halles / Place de l'université / 1348 Louvain-La-Neuve
15/6/2011 - 30/6/2011
Nathalie Stockman expose ses grands formats et interpelle le visiteur sur l'idée de l'impermanence de la matière. Une vingtaine de portraits de Rose.
Expo-vente à la Galerie du Forum des Halles. Place de l'Université Rens : 010/474747
ISO2011 est maintenant ouvert
Vous pouvez dès aujourd'hui nous envoyer votre participation à notre concours international de photographie ISO2011.
Le concours à reçu le patronage FIAP 2011/131, la reconnaissance spécial de la PSA - la licence "Electronic Imaging Division" de l'UPI (United Photographers International) et est reconnu par la Fédération Belge des Photographes.
De nombreux prix récompenseront les lauréats.
l'envoi des photos se clôturera le 11 Octobre 2011.
Vous pouvez trouver toutes les informations sur le site www.iso.doubledeclic.com.
Pol Pierart / Les images prennent la parole
Little Box Galerie c/o Filigranes Corner / 21 avenue Louis Lepoutre / 1050 Bruxelles
18/6/2011 - 11/9/2011
Le travail de Pol Pierart, à la fois visuel et littéraire, trouve naturellement sa place à la little box galerie et préfigure la politique que nous comptons y mener: proposer une photographie de grande qualité, liée à l'édition, avec une prédilection pour les petits formats.
Square magazine est déjà formidable... mais quand il se met au carré en sténopé, il en devient franchement époustouflant.
A lire en ligne, et sans modération!
“NO TITLE, NO THEME”
FIFTY ONE FINE ART PHOTOGRAPHY / ZIRKSTRAAT 20 / 2000 ANTWERPEN
28/6/2011 - 30/7/2011
FIFTY ONE FINE ART PHOTOGRAPHY CELEBRATES ELEVEN YEARS!
Fifty One Fine Art Photography goes random with the summer exhibition No Title No Theme for its 11th birthday. No Title No Theme is a dialogue between various photographic approaches, which brings the viewer into an unexpected visual display.
The exhibition is a group show of artists represented by the gallery such as Elinor Carucci, William Klein, Michael Wolf, Kerry Skarbakka, Emile Savitry, Kyungwoo Chun, Deanna Templeton, Jan Yoors, Alvin Booth, Adama Kouyaté, Frank Horvat, Christopher Thomas and many more.
Elinor Carucci will be also participating in the show Insight in the Fotomuseum in Antwerp from June 24 until September 25.
The gallery will be closed in August.
The new season will start on September 8 with an exhibition of photographies and drawings by Saul Leiter.
Romina Remmo / Fil, filaments, filiations
Zedes Art Gallery / r. P. Lauters 36 / 1050 Ixelles
27/05/2011 - 02/07/2011
J'ai le plaisir de vous présenter mon nouveau site consacré à la collégiale de Lobbes: collegialedelobbes.jepose.org
Ce site est le fruit d'un travail de deux années basé sur la lecture de l'histoire de cette collégiale et sur de nombreuses visites de celle-ci pendant les quatre saisons afin d'en capter les ambiances et les éléments.
Je vous souhaite une bonne promenade.
Bien à vous,
Jean-François COLLIGNON
Edith Minet & Pierre Gauthier / Prélude Démasqué
Lycée Martin V, Biéreau / Rue du Collège, 3 / 1348 Louvain-La-Neuve
25/6/2011 - 26/6/2011
Edith Minet & Pierre Gauthier vous proposent un parcours photographique le 25 et 26 juin de 14 à 18h. Vous y découvrirez leurs photographies sous forme d'exposition.
Entrée : Gratuite
Possibilité d'acheter les photographies exposées, également en miniatures
Katherine Longly / Vivons cachés
libre choix / Rue Defacqz, 152 / 1060 Bruxelles
10/6/2011 - 26/6/2011
On l'a vue récemment avec France Dubois à la Tag Gallery, la voici à Libre Choix.
Ne trainez pas, il ne reste que deux week-ends...
Une exposition bien étrange où l'humain n'a pas sa place, ou plutôt où il est totalement invisible. Un monde aussi paradoxalement surpeuplé et froid que certains quartiers de nos villes, aux rues vides. On se prend d'ailleurs à douter que ceux qui sont entrés dans ces caravanes en ressortiront jamais, tant l'ordre qui règne au dehors ressemble à celui du départ.
Un monde totalement aculturé, asexué (à part ce "man zoekt vrouw"), apatride (trois drapeaux n'y changent pas grand chose) et apolitique. Tellement anonyme que je ne m'étonnerais nullement de n'y voir vivre que des chinois, des eskimos ou des bochimans!
La Cambre Photographie - 2011
Le 54 / Chaussée de Charleroi, 54 / Bruxelles
25/6/2011 - 26/6/2011, de 11.00 à 18.00
Exposition d'une sélection de travaux des étudiants de la section photographie de La Cambre.
Chantal DAVENEL
12ème promenade des artistes de Chastre
Lieu: 59 rue de Corsal / 1450 Cortil Noirmont
10/9/2011 - 11/9/2011
En même temps que:
Martine CECCHETTO
Michel HAVEAUX
Charles LEMAIRE
Michèle PEYRAT
Françoise RACQUEZ
Christiane ROBIN
Sophie VAN LAERR
Et aussi, dans d'autres lieux de la commune, les photographes Nathalie Annoye, Henry Brousmiche, Bruno D'Alimonte et Michel Wauters, ainsi que de très nombreux autres artistes.
Début du parcours, vente des plans et échantillon de l'ensemble des artistes à la Maison Communale de Chastre (71 avenue du Castillon à 1450 Chastre)
Elinor Carucci, Elke Andreas Boon, Alexandra Cool, Jacques Sonck / Insight
FotoMuseum (Musée de la Photo) / Waalse Kaai 47 / 2000 Anvers
24/6/2011 - 25/9/2011
Marc De Leener, Jean Dujardin, GATH, Nicolas Springael, Jean-marie Vandeloise, Dominique Vermeiren, Kim Engels / Troposphère
Cornet & Co – Achromatic 3ème étage / 108 110 avenue du Port / 1000 Bruxelles
23/6/2011, de 18h à 22h
24/6/2011, de 10h à 18h
25/6/2011, de 10h à 18h
26/6/2011, de 12h à 18h
Jury de fin d'année ce mercredi à l'Ecole des Beaux Arts de Wavre.
Pour l'atelier de photographie il était composé de: Dominique Demaseure (photographe et professeur de photographie), Nadia Kever (photographe), Françoise Florence Michel (Députée provinciale BW en charge de la culture) et Luc Stokart (photographe).
Toute une journée (de 10h à 16h) de travail autour des photographes et de leurs photographies... qui se termine autour d'un vernissage...
J'y ai défendu mon travail Latences#4
Le premier message de ce blog... c'était bien le 15 juin 2005 ...
On en est ici au 2076 ème post...
Allez, on continue...
Machelen, extrait de la série «Bruxelles-Limites», Résidence d’artiste à Bruxelles-Contretype,
2009-2010, 61x75cm
Satoru Toma / Bruxelles Limites
Espace Photographique Contretype / 1, avenue de la Jonction / 1060 Bruxelles
15/6/2011 - 4/9/2011
... Depuis son arrivée à Bruxelles, Satoru Toma a sillonné la ville. Au-delà des trajets quotidiens, il a méthodiquement exploré ses différents quartiers, allant de l’endroit où il habitait vers les extrémités. Il prenait régulièrement les transports en commun jusqu’à leur terminus, pour découvrir le contour de la métropole. Il a commencé par photographier les frontières de la commune d’Anderlecht et, guidé par une carte de la région bruxelloise, a ensuite étendu sa recherche ... (Intégralité du texte dans le bulletin bimestriel Contretype n°124)
Les photographies présentées dans l’exposition sont issues du travail réalisé par Satoru Toma en Résidence d’artiste à Contretype-Bruxelles en 2009-2010. Le Programme des Résidences d’artistes à Bruxelles, initié en 1997 par Contretype, bénéficie du soutien de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale (COCOF).
ASK THE CAT/Satoru Toma (Cet ouvrage constitue le catalogue de l’exposition.)
Éditions Le Caillou Bleu, 2011, Bruxelles
Format horizontal: 22,5 x 28,5 cm
88 pages, 42 illustrations couleurs,
Texte de Caroline Lamarche,
entretien avec Jean-Louis Godefroid
Ouvrage trilingue français-anglais-japonais
Couverture cartonnée
ISBN 978-2-930537-10-8
Prix de vente: 32 €
Christophe Collas et Anne de Gelas
Centre Culturel de Hasselt / Cultuurcentrum Hasselt / Kunstlaan 4 / 3500 Hasselt
30/4/2011 - 26/6/2011
Ecole des Beaux Arts de Wavre / Exposition des travaux des élèves
Ecole des Beaux-Arts de Wavre /Rue du chemin de fer, 18 / 1300 Wavre
Salons de l’Ermitage / 23 rue de l’Ermitage / 1300 Wavre
Atelier 21 / 21 rue de Namur / 1300 Wavre
16/6/2011 - 19/6/2011 de 14h a` 18h
De Paulus à Herbet du peintre au photographe
Musée des Beaux-Arts-PBA / Place du Manège, 1 (entrée extension vitrée) / 6000 Charleroi
30/4/2011 - 11/9/2011
Une autre approche de la réalité de la ville.Cent ans après les salons d'art ancien et moderne organisés à l'occasion de l'exposition internationale de Charleroi, le mbarts de Charleroi propose les regards croisés du peintre Pierre Paulus (1881-1959)à travers son oeuvre Jeunesse, et celui du photographe belge contemporain Philippe Herbet.
Naoya Hatakeyama / Les Terrils
Coalface / Vennestraat 127/2 / 3600 Genk
20/5/2011 - 26/6/2011
Miyuki Okuyama / Ikoku Tokai
Coalface / Vennestraat 127/2 / 3600 Genk
20/5/2011 - 26/6/2011
Cela ressemble à une question posée par l'économiste Steven Levitt. Toutefois, l'artiste illustre Miyuki Okuyama la réponse à cette question dans sa série "Ikoku Tokai.
Modèle: Maitikaz
Vincent Duseigne / Clochers de Chastre
Maison Communale de Chastre / 71 avenue du Castillon / 1450 Chastre
18/6/2011 après-midi
Anne De Gelas / La vie est un roman ... suite
Librairie St Hubert / Galerie du Roi 2 / 1000 Bruxelles
21/5/2011 - 20/6/2011
Une expo très intime dans un lieu qui contribue magnifiquement à cette ambiance.
Face aux carnets d'Anne De Gelas, je me demande toujours s'il faut les lire, ou si j'en ai vraiment le droit. Comme si les mots devaient nécessairement révéler plus que les photographies.
Reste au bout du compte, et particulièrement lorsqu'on est seul spectateur entouré de cette oeuvre, une impression de familiarité très particulière. Très douce et rassurante. Comme si l'auteur nous avait laissé, en toute confiance, sa maison à garder et ses tiroirs à ranger.
Martine CECCHETTO
12ème promenade des artistes de Chastre
Lieu: 59 rue de Corsal / 1450 Cortil Noirmont
10/9/2011 - 11/9/2011
En même temps que:
Chantal DAVENEL
Michel HAVEAUX
Charles LEMAIRE
Michèle PEYRAT
Françoise RACQUEZ
Christiane ROBIN
Sophie VAN LAER
Et aussi, dans d'autres lieux de la commune, les photographes Nathalie Annoye, Henry Brousmiche, Bruno D'Alimonte et Michel Wauters, ainsi que de très nombreux autres artistes.
Début du parcours, vente des plans et échantillon de l'ensemble des artistes à la Maison Communale de Chastre (71 avenue du Castillon à 1450 Chastre)
Anderlecht © 2008 Bruno DALIMONTE
Brussels’Eyes, exposition de photographies contemporaines à la gare du CONGRÈS
Bruno D’Alimonte et Philippe Mailleux
vzw CONGRES asbl / boulevard Pachécolaan, 25 / 1000 Bruxelles
1/7/2011 - 31/8/2011
Comme vous l'aurez sans doute remarqué par ailleurs, mon projet "Closer / Tattooed Skin" est en pleine vitesse de croisière.
Les modèles volontaires pour ce projet sont toujours invités à m'envoyer un mail ou à me contacter via Facebook.
Le boulot est très loin d'être fini!
D'ailleurs, je cherche encore des modèles tatoués du 3ème et 4ème age.
Si vous en êtes un... ou si vous en connaissez... Faites moi signe s'il vous plait!
Prochaine étape, une (petite) exposition les 10 et 11 septembre 2011, à Chastre (rue de Corsal 59, 1450 Cortil Noirmont), à l'occasion de la 12ème Promenade des Artistes...
Ensuite, on verra!
Un grand merci déjà à tous les tatoueurs, tatoués et à leurs amis pour la précieuse et amicale assistance qu'ils m'ont déjà fournie.
Maarten Vanvolsem / The Art of Strip Photography: Making Still Images with a Moving Camera
Lieven Gevaert Series vol. 11 / Leuven University Press, spring 2011
Photographic images can, apart from their capacity to show, convey an experience, a quality that has seldom been recognized. In this book the artist and photographer Maarten Vanvolsem explains how the strip technique can tell a different story of time and space in photographic images, a story that leads to new expressions and experiences of time and movement. The strip technique itself seems to be neglected in the debate on time and photography, although it has a long history. Its use is widespread and, especially in recent years, more and more artists rediscover the technique.
Based on an historical overview, a knowledge and understanding of the technique, and experiments with the building of cameras, this book will propose a new use of this forgotten art: a use in which the temporal terms ‘speed', ‘rhythm', and ‘pace' are of more value than terms so often associated with photography such as ‘freeze', ‘split second', or ‘capture'. Within the book one can find more than thirty artists using the strip technique for their artistic practice. A lot of the artwork produced goes beyond traditional photography and the standards set by the photo industry.
The research also reveals the extent to which artists use the technique to rediscover the time-based possibilities of the photographic image.
order:
info@upers.kuleuven.be
Leuven University Press
Minderbroedersstraat 4 - box 5602
B-3000 Leuven
Belgium
http://upers.kuleuven.be/en/titel/9789058678409
Jean-Jacques Oppringils / Je suis la terre et l'eau
Balastra / Rue de la Place, 130 / 5190 Balâtre
3/6/2011 - 26/6/2011
Je suis la terre et l'eau, chantait passionnément la poétesse du Québec, Anne Hébert. Les grands panneaux conçus par Jean-Jacques Oppringils reprennent, dans une version brillamment informatisée, les thèmes de l'exposition : la terre-mère, source de vie ; la voûte céleste, source d'éternité ; la femme, source du désir et gardienne des Portes de l'Eden, notre sublime paradis perdu et retrouvé, le temps d'un éblouissement, à chaque aurore de nos jours.
Virginie Cornet / War & Game(s)
Musée royal de l'Armée et d'Histoire Militaire / Parc du Cinquantenaire 3 / 1000 Bruxelles
8/4/2011 - 16/10/2011
"Confrontation des oeuvres photographiques de Virginie Cornet et de jouets de la Grande Guerre
En attendant 2014 qui verra le centenaire de la Première Guerre mondiale, le Musée royal de l’Armée propose un cycle d’expositions temporaires : « Reflet(s) de la Grande Guerre ». Ces expositions inviteront le visiteur à découvrir ou redécouvrir le premier conflit mondial par le biais de thèmes ciblés. Au travers d’œuvres d’artistes contemporains, qui dévoilent leur vision, leur interprétation de l’histoire, le visiteur ne sera plus simple spectateur, mais deviendra acteur de sa visite. Thèmes, objets et scénographie l’encourageront à se plonger dans la guerre 1914-1918, et plus largement dans l’ensemble des conflits.
Pour ouvrir ce cycle, le Musée royal de l’Armée présente l’exposition War&Game(s) du 8 avril au 16 octobre 2011. Le visiteur observera en alternance des œuvres photographiques de Virginie Cornet et des jouets datant de la Grande Guerre. Dans cette scénographie, des créations contemporaines dialoguent avec des pièces de collection. Cette confrontation amènera le visiteur à comprendre comment le monde de l’enfance a été instrumentalisé à des fins de propagande lors du premier conflit mondial et à s’interroger sur ce rapport de la fiction à la réalité. Cette question est bien entendu toujours d’actualité..."
La photographe Virginie Cornet est l'auteur d'un autre travail sur/autour de la guerre: Guerre en Face(s)
Ecole des Beaux Arts de Wavre / Portes ouvertes 2011
Ecole des Beaux-Arts de Wavre /Rue du chemin de fer, 18 / 1300 Wavre
Salons de l’Ermitage / 23 rue de l’Ermitage / 1300 Wavre
Atelier 21 / 21 rue de Namur / 1300 Wavre
16/6/2011 - 19/6/2011 de 14h a` 18h
Alain Trellu / Bruxelles Urbanitude
Halles Saint Géry / Place saint Géry 1 / 1000 Bruxelles
3/6/2011 - 29/6/2011
Dès son arrivée à Bruxelles en 2004, le photographe français Alain Trellu, fut séduit par l'éclectisme architectural de la ville.
Il restitue sa vision personnelle dans cette exposition "BRUXELLES Urbanitude"
Il s'approprie le paysage urbain bruxellois, et sans trucage, joue avec les reflets parfois déformants, sous des angles improbables, voire invisibles au premier coup d'œil.
Il révèle les couleurs d'origines des édifices, estompées par le temps et les "interprète" librement.
Alors, c'est Bruxelles autrement, en 90 photos grands formats.
Sa vision particulière de Bruxelles nous interpelle et nous fait redécouvrir la ville sous des angles audacieux, insolites, rarement observés.
À ces photographies sont associées une dizaine d'auteurs qui accompagnent cette exposition par des textes originaux sur la photo de leur choix : Dick Annegarn, Alain Berenboom, Vincent Engel, Bert Kruismans, Caroline Lamarche, Jacques Mercier, Pierre Mertens, Réjane Peigny, Michel Quint, Patrick Roegiers et Patrick Weber.
Susanna Majuri / Nordic Water Tales
Musée de la photographie / Avenue Paul Pastur, 11 / 6032 Mont-sur-Marchienne
28/5/2011 - 18/9/2011
"Les rives de la mer Baltique, comme celles de la Méditerranée, ont vu naître et grandir dieux et héros, nains et géants, monstres et animaux fantasmagoriques. Elfes, trolls ou walkyries ne peuplent pourtant pas les photographies de Susanna Majuri qui s’est créée une mythologie toute personnelle dans laquelle personnages, animaux et paysages renvoient à son pays natal, la Finlande, autour d’un pivot central qui, bien davantage qu’un simple élément de décor, constitue l’essence même de son inspiration. L’eau est ainsi l’acteur principal de son travail photographique, formant un monde d’accueil pour la mise en images de contes aquatiques, cette eau qui a accompagné l’enfance de Susanna, «the Water Researcher’s daughter» comme elle aime elle-même à se définir, usant de ce titre pour dénommer certaines de ses expositions.
L’on plonge en apesanteur autant qu’en apnée dans ces images dont émanent douceur et sérénité. Aucune sensation d’enfermement ou de malaise dans ces bulles d’eau, bien au contraire. L’on y croise en toute tranquillité un envol de canards, un ours polaire, une nymphe ou une maisonnette comme sortie d’une histoire d’Andersen.
Si les photographies de Susanna Majuri peuvent paraître de prime abord le fruit de manipulations, elles résultent pourtant de prises de vues directes, le plus souvent à travers une vitre ou depuis la surface. L’auteur revisite à sa manière l’histoire de la photographie, utilisant des toiles de fond pour ses décors comme les photographes de studio l’ont pratiqué depuis les premiers pas du portrait photographié. Elle y dirige ses nageurs qui semblent tantôt protégés par le cocon protecteur formé par l’eau, à l’instar du fœtus dans le ventre de la mère, tantôt paraissent évoluer dans la matière liquide comme ils le feraient dans l’atmosphère, renvoyant à l’imaginaire nordique du mythe de la sirène. Rien n’est laissé au hasard dans ces prises de vues, depuis le décor imprimé à la cire – de sorte qu’il résiste à l’eau – sur un support de 6 mètres de long jusqu’aux tenues des figurants choisies avec soin par Susanna Majuri qui se laisse porter par les histoires que ces vêtements drainent.
Les sources d’inspiration de la photographe sont éclectiques et touchent à la fois à la littérature – l’un de ses auteurs favoris est la romancière finlandaise Monika Fagerholm dont le roman Amerik- kalainen tyttö (The American Girl, 2004) fait vivre ses héroïnes au fond d’une piscine sans eau –, au cinéma d’animation, citons Tales From Moominvalley de Jansson Tove, et à la musique avec la chanson The River (2001) de l’auteur-compositeur britannique PJ Harvey. Mêlées à sa fascination pour l’eau, ces influences ont mené à la création de contes modernes déclinés en tableaux aquatiques.
Christelle Rousseau, Conservatrice au Musée de la Photographie
L'exposition de Susanna Majuri bénéficie du soutien de FRAME - Finnish Fund for Art Exchange."
Modèle: Maitikaz
Méli / L'autre Royaume
Musée de la photographie / Avenue Paul Pastur, 11 / 6032 Mont-sur-Marchienne
28/5/2011 - 18/9/2011
"C’est la photographie qui me procure mes premiers souvenirs de Meli. Je tourne les pages de ce vieil album au look furieusement seventies et me découvre à deux ans sur une petite photo carrée aux bords dentelés regardant un éléphant qui semble également me découvrir. Je tourne la page... soudain j’ai trois ans et mon frère m’accompagne. Selon un schéma très classique pour toute personne visitant Meli dans les années 70, nous posons avec ma grand-mère et ses cousines devant le palais des Mille et une nuits. Les images et les années s’enchaînent car ce passage par Meli à chaque séjour à Saint-Idesbald était incontournable. Tiens, les étés de mon jeune temps me semblent plus ensoleillés que ceux de ces dernières années...
La photo prend des couleurs et mes souvenirs reviennent à la charge. La remorque promenant le géant couché le long du littoral qui, lorsque nous le croisions, nous faisait piaffer d’impatience ; le tram jusque La Panne, puis le bus pour Adinkerke ; les échoppes de marchands ambulants proposant du miel et des bonbons devant le parc ; l’impatience à la caisse avant de filer près du Manneken Pis pour glisser, discrètement, une pièce de vingt francs qui le fera arroser des passants surpris, tandis que la sorcière glisse au-dessus de nos têtes...
Les étés se succédant, je ne peux plus dire quelle attraction est apparue avant l’autre, jusqu’à cette dernière visite attendrie alors que j’approchais des 25 ans et de la dernière saison d’existence de Meli Park.
Me reviennent en vrac des images de la coccinelle, du bateau pirate qui retournait l’estomac, du show des perruches, du carrousel à chaînes et, surtout, d’Apirama où les abeilles disaient au revoir dans toutes les langues. Le jardin des contes faisait rêver de prince charmant, de belles robes et d’aventures abracadabrantes la petite fille que j’étais, malgré les rouages parfois un peu grippés des automates.
Quand Xavier Canonne a évoqué pour la première fois cette idée qu’il pensait un peu folle de monter une exposition sur Meli, les souvenirs, et les émotions liées, m’ont submergée et je n’ai pas hésité une seconde avant de dire «on fonce».
Il n’était pas question de composer une exposition «hommage», mais plutôt de rassembler en nos cimaises les images que chacun d’entre nous conservait de Meli Park. Nous souhaitions proposer une balade parmi les témoins de ces moments heureux de l’enfance, quel que soit notre âge. Il s’agissait donc de fouiller placards et greniers, de rouvrir des albums parfois vieux de 70 ans puisque 3 générations de petits Belges – wallons, flamands et bruxellois – se sont succédés au paradis des abeilles né de l’imagination fertile d’un apiculteur visionnaire.
Christelle Rousseau, conservatrice au Musée de la Photographie"
Katherine Longly / Vivons cachés
libre choix / Rue Defacqz, 152 / 1060 Bruxelles
10/6/2011 - 26/6/2011
La vie dans un camping peut parfois être ambiguë.
À l'heure ou l'idée d'une Europe unie, solidaire et multiculturelle se confronte au protectionnisme économique ou identitaire ambiant, Katherine Longly nous en offre une maquette faussement paisible.
Les espaces sont à la fois partagés et protégés, les vacanciers semblent hésiter entre le vivre ensemble et le repli.
On déploie des trésors d’ingéniosité pour s’extraire du regard de ses voisins : le choix d’un emplacement pourvu de la plus haute haie, la construction de chicanes en parevent, ou l’installation de petites barrières en « dur » chez les plus motivés. « Vivons cachés » pourrait ainsi être l’adage des campeurs.
Mais tous ces efforts pour créer un espace intime et privatif sont immédiatement réduits à néant, lorsqu’on envisage notamment la proximité sonore à laquelle sont soumis les usagers du camping. A quoi bon s’isoler du regard de son voisin si on l’entend tousser, parler ou même ronfler ?
Cette ambiguïté a fait sourire Katherine lorsqu’elle a brièvement séjourné dans un camping à la mer du nord. Elle s’est prise d’affection pour les campeurs. Et a ainsi décidé de parcourir leurs lieux de vacances, de la côte aux Ardennes, en passant par le Brabant, afin de consigner les mille et une manières de recréer son petit ‘cocon’ modèle réduit. Par sa lecture à la fois concrète et suggestive, elle dit ce qui est et ce qui est sous-jacent.
Cette approche ne reflète inévitablement qu’une partie de la réalité, celle que Katherine a décidé d’isoler et d’observer. La vie au camping comporte bien entendu aussi son lot de convivialité, d’apéros partagés et de salutations par-dessus les clôtures. Le territoire du campeur, si physiquement délimité qu’il soit, reste perméable.
Ronja Schlickmann / Ilha grande
Maison de l'Amérique latine, SEUL asbl / 27 rue du Collège / 1050 Ixelles
2/6/2011 - 16/6/2011
Ronja est une jeune artiste Allemande, qui provoque à travers ses empreintes un monde organique ou l'infiniment petit et l'infiniment grand se rencontre. Cette univers, habité par des êtres, apparaissent et disparaissent au regards opaques et clairvoyant.
Elle nous donne la possibilité que notre imagination se développe librement.
Dans son travail de photographie, elle tatoue avec une éphémère subtilité, la nature de l'Ilha Grande sur des corps européens.
Elle utilise l'obscurité pour offrir au sujet une possibilité de se détacher des contraintes. Cette obscurité déforme le corps efface les point de repère auxquelles nous sommes tellement attachés dans notre vie quotidienne.
Chercheurs de fortune / Images de Layla Aerts
Provinciaal Cultuurcentrum Caermersklooster / Vrouwebroersstraat 6 / 9000 Gent
Info : 09 269 29 10 - caermerklooster@oost-vlaanderen.be
15/4/2011 - 12/6/2011
La quête photographique de Layla Aerts concernant les migrants flamands de Wallonie est bien vite apparue comme celle d’un passé estompé, dans lequel seul le nom permet encore de déceler les origines. Au fil de ses flâneries dans les cimetières wallons, l’artiste a été fascinée par les vieilles photos associés à ces noms.
Des hommes et des femmes endimanchés, le regard fixé sur l’objectif, comme s’ils regardaient la mort dans les yeux. Comme s’ils nous saluaient, aujourd’hui, depuis un autre monde.
Ces images ornant les tombes sont quelquefois floues ou effacées, mais l’usure s’y dessine avec netteté.
Les éraflures, saletés et l’humidité qui les rongent par endroits les font paradoxalement revivre. Grâce à elles, ces regards du passé sont vivants, non pas pétrifiés mais en mouvement.
Le catalogue Gelukszoekers. Beelden van Layla Aerts est à vendre au Caermersklooster.
Jean-Pascal Flavien / night house at daytime
Galerie Catherine Bastide / Rue Vandenbrandenstraat 1 / 1000 Brussels, Belgium
9/6/2011 - 16/7/2011
Pierre Amrouche / Juste au corps
Fine Art Studio / Rue des Sablons, 13 / 1000 Bruxelles
9/6/2011 - 4/9/2011
"Le corps transcende toute idée de beauté". C'est dans cette optique que Pierre Amrouche a débuté le travail photographique de Juste au Corps à Lomé en 2005. Son intention était de capturer le corps de la femme et de l'universaliser à travers des tirages argentiques noir et blanc.
Pierre Amrouche, photographe, écrivain et poète depuis de nombreuses années a initié Juste au Corps à partir d'une question originelle : "Est-ce que pour toi cela existe la première femme ?" Les Corps de Dames du peintre français Jean Dubuffet et les masques-ventres yoruba se sont conjugués et ont inspiré à Pierre Amrouche ces bustes de femmes nues.
Le contraste entre cette beauté au pluriel et les marques de la vie sur les corps se reflète dans un cadre mêlant la rigueur à la sensualité. Ces statues vivantes s'exposent au travers de quatre postures emblématiques : les bras le long du corps, les bras sous la poitrine, les mains sur la nuque et les mains croisées sur le sexe, comme autant de modèles acéphales.
Fine Art Studio accompagne l'exposition de ces corps dans tous leurs états d'un carnet de voyage réalisé au Bénin dans les années 1990 : Jours tranquilles au Bénin.
Pierre Amrouche, expert en Art africain, est né à Paris en 1948 et est issu d'une famille d'artistes et d'écrivains kabyles. En 2010, ses photographies sont présentées dans de multiples ventes dont celles de Pierre Cardin et de Phillips de Pury. Il participe également au Mois de la Photo à Paris avec son exposition Jours tranquilles au Bénin. Le travail photographique de Dominique Darbois a été illustré par des écrits d'Amrouche en 2004 et en 2007. Ses textes ont également accompagné les photographies de Malick Sibidé en 2003 dans Photographies de la vie bamakoise de 1960 à aujourd'hui.
PROPOSITIONS D'ARTISTES 2011
Espace Photographique Contretype / 1, avenue de la Jonction / 1060 Bruxelles
8/6/2011 - 12/6/2011
| Maxime Brygo |
| Olivier Cornil |
| Aurore Dal Mas |
| Clément Montagne |
| Emilia Stefani-Law |
| Beata Szparagowska |
| Erika Vancouver |
Contretype présente les 7 propositions d'artistes retenues par un jury composé de Jean-Marc Bodson (critique, enseignant et photographe), Andrea Copetti (éditeur), Emmanuel d'Autreppe (critique et éditeur), Catherine Mayeur (professeur d'Histoire de l'Art) et Fabrice Wagner (éditeur).
Le lauréat est choisi par un jury international composé de Elina Brotherus (FI, photographe), Marc Donnadieu (F, conservateur pour l’art contemporain au LaM – Lille Métropole Musée d’Art Moderne, d’Art Contemporain et d’Art Brut de Villeneuve-d’Ascq, critique d'art et écrivain), Andreas Müller-Pohle (D, photographe, éditeur du magazine European Photography) et Dejan Sluga (Slovénie, directeur de la galerie Photon, Centre de photographie contemporaine à Ljubljana). Le nom du lauréat sera annoncé lors du vernissage.
Le concours ayant comme objectif d'encourager la création en Communauté française, le lauréat recevra une aide à la création d'une valeur de 2.500 Euros.
Bernard Plossu / Charleroi
Musée de la photographie / Avenue Paul Pastur, 11 / 6032 Mont-sur-Marchienne
28/5/2011 - 18/9/2011
"Des images pour Charleroi
Il n’est besoin que de se promener en ville aujourd’hui, de tenter de s’y garer, pour se rendre compte que la prochaine décennie sera capitale pour Charleroi. La ville, mais pas seulement elle, toute la métropole sambrienne, va changer de physionomie.
Les Fonds Feder de l’Objectif 1 et les considérables investissements privés venus accélérer un processus de reprise contribuent, par-delà les options et les débats, à rendre confiance à une population résignée et à éveiller ailleurs l’attention de ceux qui avaient fait de Charleroi le siège de tous les maux, un commode repoussoir, le pays noir pour mouton noir.
Certes, le chemin est long encore et la convalescence le sera tout autant. Il n’est pas ici plus qu’ailleurs de potion miracle et nous savons tous qu’il ne suffit pas d’élever des tours, de repeindre des façades, de percer des places et des parkings pour que l’argent revienne aussitôt à Charleroi.
Les choses vont aller très vite : sur la carte de l’ancienne ville un nouveau tissu urbain se profile peu à peu, que les chantiers, qu’ils soient ceux du métro ou de la Ville Basse permettent d’entrevoir. Dans quelques années, devant les réalisations obtenues, l’on aura oublié ce que furent les grands chantiers, les difficultés de circulation et les désagréments actuels pour les usagers, et l’on ne gardera plus en mémoire que ce qui fut, ce qui a été. C’est précisément ce constat qui nous a menés à initier le projet de missions photographiques pour Charleroi.
«Celui qui aime est trop près» écrivait Jacques Chardonne. Nous avons songé qu’outre des artistes de qualité, des photographes professionnels ayant une œuvre derrière eux, une réputation internationale, il nous fallait majoritairement solliciter des photographes étrangers. Non par snobisme ou par dédain d’une création en Belgique, mais parce que celui qui vient de loin voit, sinon mieux, autrement et que nous serons surpris du regard que porteront sur la ville ceux qui ne sont pas des familiers de Charleroi.
Que l’on ne se méprenne pas sur la nature et l’objet d’une mission photographique : il ne s’agit pas d’embellir la ville, d’en faire autre chose que ce qu’elle est à l’instant où elle est photographiée. Ceci n’est pas un dépliant publicitaire, ni une carte postale avec ciel bleu piqué de nuages blancs et fleurs à chaque balcon. Charleroi n’est pas, ne sera jamais Paris, Bruges ou Venise, mais comme je l’ai déjà dit ailleurs, il faut d’abord qu’elle devienne, qu’elle redevienne Charleroi.
Une liste de dix photographes dont neuf étrangers, jeunes et moins jeunes, a ainsi été dressée qui seront appelés à travailler sur Charleroi les cinq années à venir. Cette archive ainsi constituée donnera lieu à des expositions personnelles ou collectives, mais sera aussi disponible pour les générations futures, pour nos activités propres, comme pour celles de la ville et celles des entreprises ou des organismes qui participeront financièrement en notre projet. «Charleroi 2011» et la perspective de «Mons 2015» sont d’ailleurs d’excellentes échéances pour arrêter un projet d’ampleur.
Bernard Plossu est un photographe de renommée internationale ; il a à son actif de nombreuses expositions dans des lieux prestigieux et diverses monographies importantes. Il est en outre représenté dans les principaux musées et centres de photographie du monde entier. Né en 1945, il a longtemps vécu aux USA. Influencé par le cinéma français, par la Nouvelle Vague en particulier, son style se caractérise par une photographie mouvante, mobile, sorte de visions furtives qui suggèrent une ville plutôt qu’elles ne la racontent. Même s’il a, depuis quelques années, fixé son domicile dans la ville portuaire et populaire de La Ciotat, non loin de Marseille, il demeure un voyageur, rassemblant en blanc et noir les villes qu’il semble traverser à vive allure. Charleroi lui plaisait où il était venu déjà à diverses reprises à notre invitation, y retrouvant un peu des villes américaines et de ses banlieues interminables, un peu des chantiers de La Ciotat et de sa population métissée. «Charleroi a une gueule» nous répétait-il souvent, «une ambiance de film». Un soir, après un vernissage, alors que je le ramenais à son hôtel, il me demanda de faire le tour du ring dans ma voiture ; nous en fîmes cinq ou six, par une belle nuit qui détaillait dans l’éclairage urbain les façades illuminées et la profondeur d’un paysage qui semblait ne connaître de limites. Ce fut tout naturellement que je lui parlais du projet que nous nourrissions et qu’il accepta d’emblée, sans en connaître encore les conditions. Il revint un mois de novembre et entreprit de photographier la ville dans cette urgence qui lui sied, comme s’il ne devait jamais s’arrêter, mais de jour cette fois, me demandant de reprendre dix fois encore le chemin de ce périphérique tant décrié des habitants de Charleroi, que je tiens aujourd’hui pour l’une des spécificités de la ville.
Xavier Canonne, Directeur du Musée de la Photographie"
Sarah Moon / Coïncidences
Le Botanique / Rue Royale, 236 / 1210 Saint-Josse-ten-Noode
8/6/2011 - 14/8/2011
"Créatrice d'un univers onirique et mystérieux, Sarah Moon s'est imposée ces quarante dernières années comme une figure féminine incontournable de la photographie. Véritable artisan de l'image, elle constitue, tout en finesse et en perfection, des scènes travaillées confondant le réel et la fiction.
Révélée dans les années 1970 par ses campagnes pour Cacharel, dont certaines sont devenues légendaires, Sarah Moon impose un style inclassable et hors du temps dans le domaine de la photographie de mode. Sa production fait l'objet de nombreux prix et de publications dans les magazines du genre les plus prestigieux, tels que Vogue ou Stern pour ne citer que ceux-ci. Au milieu des années 1980, la carrière de l'artiste prend un véritable tournant lorsqu'elle décide d'abandonner le "travail appliqué" des commandes publicitaires pour des projets plus personnels et purement artistiques.
Privilégiant les thèmes de l'enfance et de la mémoire, Sarah Moon n'hésite pas à travailler à même les négatifs en les grattant ou en les salissant, de manière à inscrire dans le support la marque du temps qui passe. Ses mises en scène étudiées évoquent des contrées lointaines et des époques révolues. On y trouve des personnages semblant tout droit sortis de contes, des animaux venus d'ailleurs ou encore des paysages désertés. L'atmosphère irréelle qui se dégage de ses photographies, renforcée par son usage du flou et des demi-teintes, tient du rêve ou parfois du cauchemar. C'est avec une indéniable violence, certes pleine de grâce et d'élégance, que les cadrages de Sarah Moon découpent et déréalisent ses sujets.
L'exposition réunit une grande partie des travaux de cette artiste complète, photographe et cinéaste. Les oeuvres présentées ont fait l'objet d'une sélection très personnelle et minutieuse de l'artiste parmi ses tirages et ses films réalisés après 1985 ainsi que parmi ses photographies de mode plus anciennes. L'exposition Sarah Moon, coïncidences se tiendra au Botanique du 9 juin au 14 août 2011."