Expo: Daniel Fouss / Mission photographique
Bureau des anciennes forges de Montauban-Buzenol (Etalle)
Du 5 juillet au 4 octobre 2009
Du 2 au 30 août: accessible du mardi au dimanche de 14h30 à 18h00
Du printemps 2008 à celui de 2009, Daniel Fouss arpente le site de Montauban de toute part, observe, découvre, écoute, rencontre. Des photographies en témoignent, comparables à des notes prises dans l’éphémère intemporel. Le fruit de ce travail de longue haleine sera présenté de juillet à début octobre au rez-de-chaussée du bureau des anciennes forges.
Conjointement, chaque mois à l'étage, des expositions vibreront en résonance avec l'environnement propre à Montauban et le propos développé dans la mission photographique: "Un autre regard..." (du 5 au 26 juillet), Guy Vandeloise et Guy Jungblut/ François de Coninck (du 2 au 30 août), Michèle Laveaux et Sylviane Dufour (du 6 septembre au 4 octobre)
Daniel Fouss, né à Aubange en 1963, travaille comme auteur photographe indépendant depuis une vingtaine d’années. De 1993 à 2003, il glane ses images au gré de longues marches et de rencontres au quotidien. Depuis, sa démarche plus structurée s’oriente essentiellement autour d’une réflexion sur la notion de paysage mais aussi de lieu comme aire de cheminement, et de la relation que l’homme entretient avec celui-ci .
Plusieurs travaux traitent de cette approche: Roche (2003-2004) se concentre sur l’équilibre terre – ciel alors que Le Blanc Nez (2003-2005) met l’accent sur le face à face de l’homme avec une nature grandiose. Bouillon, source de vies (2006-2007) s’attache à scruter de l’intérieur une petite ville touristique enclavée dans la forêt et en bordure de Semois. Tous ces projets sont réalisés au rythme du temps qui passe, ce qui permet à l’infime de se révéler dans la lumière des saisons et ainsi atteindre la quintessence du propos.
La mission photographique consacrée à Montauban (2008-2009) s’inscrit parfaitement dans cette voie tout en explorant de nouvelles perspectives. L’histoire au fil des siècles a marqué durablement le lieu à plusieurs reprises – vestiges gallo-romains, anciennes forges du 19ème, le musée lapidaire (1960), avec aujourd’hui des expositions temporaires d’art contemporain intégrées et dans un futur proche l’installation à demeure du nouvel espace du CACLB. La co-habitation de ces différentes installations (ou ce qui l’en reste) en un même écrin naturel d’exception justifie à elle seule l’intérêt. S’ajoute à cela le désir de contribuer modestement à la poursuite du travail de valorisation amorcé et défendu par E.P. Fouss, homonyme et légendaire homme de Gaume engagé sa vie durant dans cette même volonté de partage.
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